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Archive pour novembre 2014

Tiens! Tiens!

Jeudi 6 novembre 2014

Tiens ! Tiens !

Comme c’est donc bizarre !

Des grèves pour les trains

Dans le pays de Sarre ?

Tiens ! Tiens !

Comme c’est donc curieux!

Luxembourg accusé

D’aider aux trucs mafieux ?

Et son ancien premier

A  Bruxelles président ! 

Tiens ! Tiens !

Comme c’est surprenant !

Une brave mémé

Qui passe en jugement

Pour avoir cherché

Par lotos délinquants

A trouver de l’argent

Pour charité publique.

Tiens ! Tiens !

Comme c’est amusant

Les mamours incessants

Dans le Béarn antique….

 

Vaut-il donc mieux en rire?

A MMe la ministre de L’Education Nationale

Mercredi 5 novembre 2014

Grâce à des lâchetés

Devant l’obscurantisme

On sent partout vibrer

Des vapeurs de racisme.

Si j’étais en fonction

Je vous le dis, Madame,

Je désobéirais à certaine injonction.

J’entendrais c’est bien sûr

Comme si c’était un drame

Des reproches très durs

Des chantages obsédants

« C’est parce c’est une femme

(Dit en montrant les dents)

Vous êtes donc sexiste

Dans le fond de votre âme,

A moins que ce ne soit

Une réaction raciste »

Des molosses, les abois

Ne me feraient pas peur

Mais votre « laïcité » m’inspire la terreur.

Au pire, blotti, tout au fond d’une classe

Je ne sortirais plus, craignant que ne se passe

Le pire des malheurs que vous alimentez :

Le bruit du pas de l’oie et des bottes ferrées.

Soutane, voile, cornette, de grâce prohibez !

Mardi 4 novembre 2014

Il me souvient, il y a quelques années

En pénétrant un jour, époque du solstice

Dans un bureau de poste, un bâtiment public

Et d’y avoir trouvé, soi-disant pour orner

Une crèche exposée, prosélyte édifice….

Bizarre ai-je trouvé dans un local laïc.

J’ai découvert au gré de toutes mes études

Que les religions sont les causes des guerres

Et que la République en sa mansuétude

Les respecte toutes, quand elles sont discrètes

L’ostensible crèche en fait, ne l’était guère.

Afin de vivre ensemble, en entente concrète

La laïcité d’ETAT imposée par l’histoire

Interdit tout à fait à toutes les religions

De se manifester d’une façon notoire

Dans les actes publics relevant de la nation

C’est pourquoi je dénonce croyez, je le regrette

Que soit recommandé (« ce doit être la règle »)

Dans les sorties d’école, des drapeaux prosélytes

Soutane, voile,  cornette, de grâce prohibez !

Sondage

Lundi 3 novembre 2014

Oh ! Mais bien sûr que la chose est en route

Du dictateur latent la montée programmée

On fait parler sondages en adoration toute

Xerxès français de brutale répression pâmé

Afin de préparer les prochains bruits de bottes.

Il Suffirait De Presque Rien

Lundi 3 novembre 2014

Il Suffirait De Presque Rien

J’ai envie aujourd’hui de ressortir les paroles de cette chanson de Reggiani…

(Vous savez, un de ces chanteurs qui n’avaient pas besoin de chanter en anglais, ou de de percussions assourdissantes pour cacher l’ineptie de leurs paroles…)

Chanson que j’ai beaucoup aimé.

La dernière fois que je suis allé l’entendre, j’ai été stupéfait :

On a vu arriver un *vieillard* à tous petits pas, à se demander s’il ne s’écroulerait pas avant le micro… ET, à la première note, on l’a vu transfiguré…Mais là n’est pas mon propos…

 

J’ai lu que sa veuve était sur le point d’être expulsée de son logement…

Je ne me prononcerai pas sur les raisons qui l’ont amenée à un dénuement tel.

Je voudrais dire que j’ai eu honte des commentaires qui ont été formulés par certains. En particulier( j’espère que le pseudo ne correspondait pas à une situation réelle) un commentaire d’un soi-disant enseignant éducation nationale, d’un tel manque de considération et d’empathie que le vieil instit que je suis s’est senti *sali*.  

 
Il suffirait de presque rien,
Peut-être dix années de moins,
Pour que je te dise « Je t’aime ».
Que je te prenne par la main
Pour t’emmener à Saint-Germain,
T’offrir un autre café-crème.

Mais pourquoi faire du cinéma,
Fillette allons regarde-moi,
Et vois les rides qui nous séparent.
A quoi bon jouer la comédie
Du vieil amant qui rajeunit,
Toi même ferait semblant d’y croire.

Vraiment de quoi aurions-nous l’air ?
J’entends déjà les commentaires,
« Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire
Elle au printemps, lui en hiver ».

Il suffirait de presque rien,
Pourtant personne tu le sais bien,
Ne repasse par sa jeunesse.
Ne sois pas stupide et comprends,
Si j’avais comme toi vingt ans,
Je te couvrirais de promesses.

Allons bon voilà ton sourire,
Qui tourne à l’eau et qui chavire,
Je ne veux pas que tu sois triste.
Imagine ta vie demain,
Tout à côté d’un clown en train,
De faire son dernier tour de piste.

Vraiment de quoi aurais-tu l’air ?
J’entends déjà les commentaires,
« Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire ?
Elle au printemps, lui en hiver ».

C’est un autre que moi demain,
Qui t’emmènera à St-Germain
Prendre le premier café crème.
Il suffisait de presque rien,
Peut-être dix années de moins
Pour que je te dise « Je t’aime »

Lâcheté …

Dimanche 2 novembre 2014

Il n’y a pas, pour moi,

De grande différence

Entre un voyou sans loi

Qui frappe avec outrance

Un plus faible que soi,

Désarmé de surcroît,

Et certains, soi-disant

Humoristes de clique,

Qui profitent souvent

D’un quelconque public,

Pour créer la risée

Sur une proie facile,

Mettant de leur côté

Les rieurs imbéciles.

Au moins, pour les premiers

La populaire opprobre

Peut parfois s’exprimer

De façon dure ou sobre.

Par contre, pour les seconds,

 Il n’est jamais question

De dénoncer l’infâme lâcheté :

Le micro à la bouche rivé

Lance dans la foulée

Mille méchancetés

Sachant que les blessés

Ne peuvent s’exprimer.

S’ils avaient le courage

Ces tristes anthropophages

De donner un micro

A tous ceux qu’ils attaquent

Ca ferait une impro

Meilleure que leur barbaque !

Au milieu des fleurs

Dimanche 2 novembre 2014

Elle était au milieu des fleurs

Comme un soleil resplendissant

De son visage la pâleur

Soulignait le feu ardent

De ses cheveux qui ruisselaient

Sur ses épaules, nonchalamment.

L’était jeunette et timide,

Comme elle s’avançait vers moi

Je lui tendis mes bras avides…

Interdite par le geste, ma foi,

Elle s’arrêta brusquement

Juste le temps de lui offrir

Un poème qui me vint sur l’instant…

Pour la suite je laisse ouvrir

Les hypothèses… Evidemment !

A lire:

Samedi 1 novembre 2014

 

«Le même drame, aussi lamentable»

31 octobre 2014 à 19:56

TRIBUNE

«Libération» publie une tribune de Paul Michalon, enseignant, frère de Vital, tué en 1977 à Creys-Malville par une grenade offensive lors d’une mobilisation écologiste.

Merci à mes visiteurs:

Samedi 1 novembre 2014

Au cours du mois d’octobre, vous fûtes plus de cinq mille à visiter mon blog… MERCI!

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