C’était un rendez-vous bizarre
Avec qui on ne connaît pas
Devant la grande patinoire
Lieu plus neutre, on ne peut pas.
Une bande d’adolescents
Désoeuvrés comme il se doit
S’abritaient à ce moment
En chahutant sous l’avancée du toit.
« Père Noël » m’ont appelé
Dans un mouvement d’excitation
Vers eux, je me suis avancé:
Les jeunes, c’est ma dévotion,
Leur ai offert un poème
Un hymne à ma façon (ibid 26/2/011)
Leur ai parlé de ce que j’aime
Ont fait silence pour l’occasion.
Je n’étais pas leur ennemi
Ni craintif, de quoi que ce soit
De s’amuser avaient envie
Ils étaient eux et j’étais moi.
Ce n’était pas mon rendez-vous
Mais cette rencontre-là
Pour moi ce fut très doux
Malentendu ratage heureux par là.
heureux moment ! Sous la barbe un grand noble coeur !
Dernière publication sur Victoryne Moqkeuz Eructeuse : Chô chô mage chômage ras le bol
Dans un coin de ma memoire
Cette jeunesse est eternelle
Du bleu douceur au fond du Coeur
Je fais choix eternellement de garder
Les annees ne sont que petits sillons
Qui menent les etoiles a nos yeux
Belle journee Poete
Bisous
@éructeuse: j’ai toujours plaidé contre vents et marées pour ces jeunes qui se cherchent et qui cachent sous des dehors de crâneries un coeur dont il faut trouver le chemin.
@rêveuse bleue:
merci pour le poème!
c’est vrai: la jeunesse , celle du coeur, elle est éternelle.
Belle journée à toi
bises
Mais la jeunesse, c’est notre avenir! Je l’ai vu venir cette totale dichotomie entre vieux et jeunes. Je l’ai beaucoup déplorée. Bravo à vous, d’avoir essayé.
Je partage complètement votre plaidoirie forte en émotions…
Dernière publication sur Victoryne Moqkeuz Eructeuse : Chô chô mage chômage ras le bol
@éructeuse: je crois que nous sommes souvent d’accord.
@Michèle F. :je crois qu’elle a toujours existé, Socrate en parlait déjà.
Mais il est des périodes où elle prend une virulence qu’il faut apaiser.
Sans échange et sans dialogue il n’y a pas de compréhension ni de respect.
Les affrontements et les incompréhensions viennent souvent de la
méconnaissance de l’autre et de la peur qu’il inspire.
Amitiés
Et c’est le devoir des plus raisonnables (âgés?) de faire le premier effort.
« J’avais vingt ans et je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie ». Paul Nizan
très juste remarque !