Histoires…Histoires… Histoire.

Méfiez-vous bien des histoires:

Ce sont armes dangereuses

Vous pourriez prendre en pleine poire

Des «vérités » un peu fangeuses.

Quelque soit qui manie la chose

Vous serez manipulé

Chacun choisit pour sa cause

L’élément pour s’appuyer.

Il y a l’histoire officielle

Celle qui chante le vainqueur

Celle qu’on raconte à l’école

Qu’on doit réciter *par cœur*…

Pour ensemble (« hauts les cœurs !»)

Préparer la chair à canons

Pour les futures confrontations.

(Les Résistants de naguère,

Si Hitler avait gagné la guerre

Seraient contés aux enfants

Comme des terroristes sanglants

Le couteau entre les dents)

L’appel pour le sacrifice

Du héros (peut-être factice)

Et du saint

(Du saint Frusquin ?)

Histoires des peuples

Et de leur évolution

De la roue, au collier d’épaule

De grèves en révolutions.

De leurs formes de musique

De leurs types de chansons

De leurs différentes pratiques

De leurs peintures, leurs dévotions…

 

Pour une histoire sereine

Il faut regarder de loin

Mais voilà ce qui toujours freine :

Les barbares ne laissent rien.

5 Réponses à “Histoires…Histoires… Histoire.”

  1. eructeuse dit :

    lu et approuvé, je crois avoir fait un texte sur le même fond que vous, on fait dire ce qu’on veut à l’histoire je me souviens d’un prof d’histoire contemporaine qui était à l’époque à l’UDR enfin le truc avant le RPR qui m’a sacquée parce que j’avais donné un nombre important de syndiqués à la CGT en 36, on n’avait pas les mêmes sources lol je lisais aussi beaucoup les éditions sociales ! et cela ne lui avait pas plu j’ai été obligée de repasser cet examen en septembre merci saint patron !

    Dernière publication sur Victoryne Moqkeuz Eructeuse : Chô chô mage chômage ras le bol

  2. 010446g dit :

    Comment? Tous les profs ne sont donc pas *komunists*???

  3. Michèle F. dit :

    Pour avoir fait des études en histoire, on m’a aussi appris à me méfier des sources, à les confronter, à les disséquer… C’était même le travail de base. Et je remercie ceux qui m’ont appris cela qui m’aide en tout, y compris pour lire la presse d’où qu’elle vienne…..
    Reste le langage : il fausse forcément les choses, chaque mot renvoie à une connotation, d’où qu’il vienne…

  4. 010446g dit :

    là vous marquez deux points:
    le premier au niveau du choix des mots
    Le second en ce qui concerne la presse .

    Cependant, cette méfiance, à quel niveau vous l’a-t-on inculquée? J’ai le souvenir de m’être fait rappeler à l’ordre: un enfant a besoin de certitudes.

    P.S./Merci pour l’aiguillage.
    Pour je ne sais quelle raison ma réponse est restée bloquée.

  5. Michèle F. dit :

    Certes, pas à l’école primaire (je suis entrée à l’école primaire à 3 ans, en 44).
    Peut-être les nouveaux instituteurs ont-ils fait leurs études supérieures à la même époque que moi (j’ai repris des études d’histoire à 41 ans, en 82, refusant les équivalences et recommençant à zéro) et savent-ils maintenant que les enfants peuvent apprendre le doute et le sens critique et que, ce dont ils ont besoin, c’est de sécurité affective (c’est complètement différent des certitudes).

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