Méfiez-vous bien des histoires:
Ce sont armes dangereuses
Vous pourriez prendre en pleine poire
Des «vérités » un peu fangeuses.
Quelque soit qui manie la chose
Vous serez manipulé
Chacun choisit pour sa cause
L’élément pour s’appuyer.
Il y a l’histoire officielle
Celle qui chante le vainqueur
Celle qu’on raconte à l’école
Qu’on doit réciter *par cœur*…
Pour ensemble (« hauts les cœurs !»)
Préparer la chair à canons
Pour les futures confrontations.
(Les Résistants de naguère,
Si Hitler avait gagné la guerre
Seraient contés aux enfants
Comme des terroristes sanglants
Le couteau entre les dents)
L’appel pour le sacrifice
Du héros (peut-être factice)
Et du saint
(Du saint Frusquin ?)
Histoires des peuples
Et de leur évolution
De la roue, au collier d’épaule
De grèves en révolutions.
De leurs formes de musique
De leurs types de chansons
De leurs différentes pratiques
De leurs peintures, leurs dévotions…
Pour une histoire sereine
Il faut regarder de loin
Mais voilà ce qui toujours freine :
Les barbares ne laissent rien.
lu et approuvé, je crois avoir fait un texte sur le même fond que vous, on fait dire ce qu’on veut à l’histoire je me souviens d’un prof d’histoire contemporaine qui était à l’époque à l’UDR enfin le truc avant le RPR qui m’a sacquée parce que j’avais donné un nombre important de syndiqués à la CGT en 36, on n’avait pas les mêmes sources lol je lisais aussi beaucoup les éditions sociales ! et cela ne lui avait pas plu j’ai été obligée de repasser cet examen en septembre merci saint patron !
Dernière publication sur Victoryne Moqkeuz Eructeuse : Chô chô mage chômage ras le bol
Comment? Tous les profs ne sont donc pas *komunists*???
Pour avoir fait des études en histoire, on m’a aussi appris à me méfier des sources, à les confronter, à les disséquer… C’était même le travail de base. Et je remercie ceux qui m’ont appris cela qui m’aide en tout, y compris pour lire la presse d’où qu’elle vienne…..
Reste le langage : il fausse forcément les choses, chaque mot renvoie à une connotation, d’où qu’il vienne…
là vous marquez deux points:
le premier au niveau du choix des mots
Le second en ce qui concerne la presse .
Cependant, cette méfiance, à quel niveau vous l’a-t-on inculquée? J’ai le souvenir de m’être fait rappeler à l’ordre: un enfant a besoin de certitudes.
P.S./Merci pour l’aiguillage.
Pour je ne sais quelle raison ma réponse est restée bloquée.
Certes, pas à l’école primaire (je suis entrée à l’école primaire à 3 ans, en 44).
Peut-être les nouveaux instituteurs ont-ils fait leurs études supérieures à la même époque que moi (j’ai repris des études d’histoire à 41 ans, en 82, refusant les équivalences et recommençant à zéro) et savent-ils maintenant que les enfants peuvent apprendre le doute et le sens critique et que, ce dont ils ont besoin, c’est de sécurité affective (c’est complètement différent des certitudes).