Quand la neige était épaisse,
Qu’un froid vigoureux sévissait,
Les élèves de service,
Subrepticement jetaient
Un seau d’eau, en fin d’usage,
Sur une trace de passage,
Qui dans la nuit deviendrait
Une patinoire en bande,
Où glisser en sarabande
Sur les galoches cloutées.
Si certains devaient tomber,
Doux étaient les blancs rebords :
Pour la glissade d’accord
Mais pas le droit de se casser.
Imaginez aujourd’hui
Les hurlements les hauts cris
Si dans une salle d’école
Les élèves à tour de rôle
Devaient balayer le préau
Et lessiver le tableau!
Imaginez aujourd’hui
Les hurlements, les hauts cris
Si dans une cour d’école
On voyait ces glissades folles
Sans,* au moins*, un moniteur
Diplômé à bonne hauteur.
C’est vrai! J’ai connu ce temps-là, on en rêve encore…. Mais c’était aussi l’époque où l’on mourait beaucoup de tuberculose, où des femmes chargées d’enfants perdaient la vie d’hémorragies ou de septicémies, où…. vous n’auriez pas pu chanter au monde ce doux temps d’avant…. C’est une lapalissade que j’écris là, c’est juste pour dire qu’on a un peu la tête qui tourne, on ne sait plus quoi penser… L’époque actuelle donne tant de sujets de mécontentements!
Oh! comme vous avez raison! Bien sûr qu’il y a eu des progrès, notamment dans le domaine de la médecine.
On mourait beaucoup aussi d’éthylisme.
Mais il se trouve que je vois les difficultés qu’ont les maires pour faire face aux nouveaux rythmes scolaires en respectant les normes édictées aujourd’hui pour l’encadrement et la sécurité.
aujourd’hui on ne parle plus que des risques calculés autant dire qu’on ne prends plus de risques du tout par peur sans doute d’être jugé s’il devait y avoir une défaillance dont personne ne veut prendre la responsabilité…
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