Il paraissait fort comme un chêne
Rien ne semblait le secouer
Comme sur le pont capitaine
Face aux roulis, inébranlé.
Toujours prêt à prêter main-forte
A conseiller au besoin
Son aide n’était pas lettre morte
Il savait comment prendre soin.
Du bien des autres, trop occupé ,
De la perdition de sa moitié,
Dur au mal, n’a pas détecté
Le crabe qui venait le ronger .
Il a suffi de quelques semaines
Pour qu’il s’écroule comme un bloc
Laissant ses amis dans la peine
On le voyait tant comme un roc !
Je trouve toujours tes poésies aussi rafraîchissantes. Merci
Dernière publication sur Rougepolar : The end
merci du compliment.
Vous me faites peur! Je dis toujours ça de mon mari…. Malheureusement, en ce domaine, nous sommes tous aussi vulnérables les uns que les autres.
J’espère seulement que votre ami est parti sans trop souffrir (mais hélas, dans la circonstance, je crains bien que non).
Ce ne sont pas des départs sereins.
triste nouvelle qui touche le coeur et rappelle beaucoup de départs…
Dernière publication sur Victoryne Moqkeuz Eructeuse : RIGOLADE JAUNE
« Vous ne saurez ni le moment ni l’heure » (Jésus, pour ceux qui croient)
« l’eau goutte à goutte creuse le roc » (Théocrite)
Quoiqu’il en soit le départ d’un ami est toujours une tristesse.
Bien à toi.
Sauf à le décider…
Oui, même le roc est finalement abattu.
Dans le cas présent, la surprise s’ajoute à la désolation: il avait tenu bon pour faire face à la maladie de son épouse (qui lui survit).
Bonne soirée à toi.
à trop prendre soin des autres, même si c’est pour leur bien, on en vient à s’oublier…
Dernière publication sur Roseoucactus : être authentique...
C’est vrai !
Charité bien ordonnée commence par soi-même.