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Archive pour novembre 2014

A quelque chose, ratage est bon.

Dimanche 30 novembre 2014

C’était un rendez-vous bizarre

Avec qui on ne connaît pas

Devant la grande patinoire

Lieu plus neutre, on ne peut pas.

Une bande d’adolescents

Désoeuvrés comme il se doit

S’abritaient à ce moment

En chahutant sous l’avancée du toit.

 « Père Noël » m’ont appelé

Dans un mouvement d’excitation

Vers eux, je me suis avancé:

Les jeunes, c’est ma dévotion,

Leur ai offert un poème

Un hymne à ma façon (ibid 26/2/011)

Leur ai parlé de ce que j’aime

Ont fait silence pour l’occasion.

Je n’étais pas leur ennemi

Ni craintif, de quoi que ce soit

De s’amuser avaient envie

Ils étaient eux et j’étais moi.

 

Ce n’était pas mon rendez-vous

Mais cette rencontre-là

Pour moi ce fut très doux

Malentendu ratage  heureux par là.

Histoires…Histoires… Histoire.

Samedi 29 novembre 2014

Méfiez-vous bien des histoires:

Ce sont armes dangereuses

Vous pourriez prendre en pleine poire

Des «vérités » un peu fangeuses.

Quelque soit qui manie la chose

Vous serez manipulé

Chacun choisit pour sa cause

L’élément pour s’appuyer.

Il y a l’histoire officielle

Celle qui chante le vainqueur

Celle qu’on raconte à l’école

Qu’on doit réciter *par cœur*…

Pour ensemble (« hauts les cœurs !»)

Préparer la chair à canons

Pour les futures confrontations.

(Les Résistants de naguère,

Si Hitler avait gagné la guerre

Seraient contés aux enfants

Comme des terroristes sanglants

Le couteau entre les dents)

L’appel pour le sacrifice

Du héros (peut-être factice)

Et du saint

(Du saint Frusquin ?)

Histoires des peuples

Et de leur évolution

De la roue, au collier d’épaule

De grèves en révolutions.

De leurs formes de musique

De leurs types de chansons

De leurs différentes pratiques

De leurs peintures, leurs dévotions…

 

Pour une histoire sereine

Il faut regarder de loin

Mais voilà ce qui toujours freine :

Les barbares ne laissent rien.

Ma moitié est très jalouse

Vendredi 28 novembre 2014

Ma moitié est très jalouse

Non des déesses rencontrées

Ni pour une quelconque partouze

Ni des poèmes déclamés.

C’est très souvent qu’elle soupire

D’un air triste d’un air navré

Comme si j’étais un triste sire

Mais je ne suis que désoeuvré…

Elle est jalouse des caresses

Sur les boutons, pratiquées,

D’Erato cette bougresse

Qui a pris forme de clavier.

Grande incohérence ?????

Vendredi 28 novembre 2014

On nous dit que, dans la nature le plus faible meurt le plus fort s’étale… Et les mêmes théoriciens vont faire la chasse à une plante qui envahit tout un espace au détriment de plus anciennes ?… Ils disent pour se justifier que la nouvelle est apportée par l’homme au cours des ses activités.

Mais les mêmes théoriciens disent que l’homme fait partie de la nature… S’il fait partie de la nature, ce qu’il a fait est à respecter, qu’on lui laisse la liberté de prospérer sans contrainte, d’éliminer ce qui le gêne ?

NON ! Il paraît que je me trompe,  que pour l’homme, c’est différent…. ????

Deux poids, deux mesures !

Jeudi 27 novembre 2014

Il paraît que la France n’extrade pas ses ressortissants…

C’est ce qu’on nous a raconté pour protéger deux ivrognes individus qui, au volant d’un 4X4 ont tué et laissé sur place une jeune Israélienne…

Mais quand il s’agissait d’une militante d’un parti autorisé en France mais interdit en Espagne, il me semble me souvenir que le ministre de l’intérieur de l’époque, aujourd’hui premier ministre n’a pas hésité à l’arrêter et à la livrer….

L’Espagne n’est pas un pays étranger ?

 Ibid 3novembre 2012 : deuil pour la France

Amenez les leus à Paris

Jeudi 27 novembre 2014

 Ils ont amené les brebis

Sous la tour Eiffel à Paris

Serais bien venu avec eux

Pour protester contre le leu.

Z’auraient du capturer la bête

L’Ysengrin qui se multiplie

Et le lâcher pour faire la fête

Chez les écolos réunis.

L’implanter dans rues du seizième

Ou dans les squares de Neuilly

Je suis sûr que ce stratagème

Pour les bobos, pour les titis,

Ferait vite résoudre le problème !

Autres temps!!

Mercredi 26 novembre 2014

Quand la neige était épaisse,

 Qu’un froid vigoureux sévissait,

Les élèves de service,

Subrepticement jetaient

Un seau d’eau, en fin d’usage,

Sur une trace de passage,

Qui dans la nuit deviendrait

Une patinoire en bande,

Où glisser en sarabande

Sur les galoches cloutées.

Si certains devaient tomber,

Doux étaient les blancs rebords :

Pour la glissade d’accord

Mais pas le droit de se casser.

Imaginez aujourd’hui

Les hurlements les hauts cris

Si dans une salle d’école

Les élèves à tour de rôle

Devaient balayer le préau

Et lessiver le tableau!

Imaginez aujourd’hui

Les hurlements, les hauts cris

Si dans une cour d’école

On voyait ces glissades folles

Sans,* au moins*, un moniteur

Diplômé à bonne hauteur.

La prochaine fois, je viserai le coeur

Mardi 25 novembre 2014

A propos de l’analyse de Cédric Anger dans télérama

 

Ceux pour qui ce fut surprise

Tant mieux pour eux, ce ne fut pas,

Pour moi, un film qui frise

La génuflexion à chaque pas.

Film dérangeant à juste titre

Tourné plus de quarante cinq ans

Après l’histoire qui l’arbitre

Mais détaché de son temps.

Cédric Anger n’était pas né

Ou peut-être un petit bébé

Il ne peut donc pas trop parler

De l’ambiance de la société.

C’était un temps, n’en déplaise

A ceux qui veulent l’encenser

Autostoppeuse qui ne baise

Par la portière fut souvent jetée

Et celle qui se trouvait violée

Au tribunal était déboutée

Car, enfin l’avait bien cherché !

Tous les gardiens d(u des)e l’ordre

A la réaction , dévoués,

Traquaient avec ou sans ordres

Le moindre signe émancipé.

Dans les sous-bois, chasse aux pédés,

C’était pratique courante

Pour les braves gens bien rangés

Pour la société dominante.

Le film ne veut pas expliquer

Cachez ce sein que je ne veux voir !

Coupé des passions exacerbées

Ce n’est plus qu’une triste histoire.

 

Avec Franck, on se retrouve face à un homme qui s’organise pour tuer mais que la vue du sang dégoûte, bouleverse, et qui n’a aucune perversion sexuelle à satisfaire.

 

« Tu dormais, je ne t’ai pas touché »

La scène maso des barbelés…

On se trouve face à un refoulé

Dans toutes les faces de la société. 

 

Pour moi, Franck est une sorte de plaie béante. Il pense qu’on est sur Terre pour vivre un chemin de croix et il y va à fond. Ce qui a aussi à voir avec son esprit de soldat : il fait de sa vie une opération commando.

Mon film est sincère. Je montre un type qui a la tête dans les étoiles et les pieds dans la gadoue.

S’il est une plaie béante

Un véritable commando

Djihad des années soixante ?

Terroriste anti-ado ?

 

Les experts psychiatres qui ont été amenés à se prononcer sur ce cas, à l’époque où a eu lieu l’affaire, ont dit que cet homme était en état de démence et ne pouvait donc être jugé. Les familles des victimes n’ont pas compris, car ce type faisait son métier de gendarme normalement. Il donnait le change, en effet, mais sa logique n’en était pas moins folle. Ses actes sont presque un défi à la raison.

Allez ! Parole de vieux radoteur,

S’il n’avait pas été gendarme

La veuve encore à l’honneur

Aurait étalé tous ses charmes !

Départ…

Lundi 24 novembre 2014

Il paraissait fort comme un chêne

Rien ne semblait le secouer

Comme sur le pont capitaine

Face aux roulis, inébranlé.

Toujours prêt à prêter main-forte

A conseiller au besoin

Son aide n’était pas lettre morte

Il savait comment prendre soin.

Du bien des autres, trop occupé ,

De la perdition de sa moitié,

Dur au mal, n’a pas détecté

Le crabe qui venait le ronger .

Il a suffi de quelques semaines

Pour qu’il s’écroule comme un bloc

Laissant ses amis dans la peine

On le voyait tant comme un roc !

On n’est pas couché 22 novembre 2014

Dimanche 23 novembre 2014

 

Pour une fois, l’émission m’a paru divertissante.

Ruquier, pour une fois, était mesuré dans son « Flop-ten ». Kev Adams détendait l’atmosphère à chaque montée d’adrénaline. Elise Lucet illuminait de son sourire le plateau… Et Léa Salamé, toute émue d’avoir été élue femme de l’année qui avait, pour un soir, rentré les griffes qu’elle sait si bien sortir quand l’invité ne correspond pas à ses opinions (rappelez-vous, il y a un mois avec Mélenchon) a été confondue de mépris ordinaire à l’égard de la Seine ST Denis par Jean Christophe Lagarde.

Bien content!

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