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Archive pour octobre 2014

Actualités

Mercredi 8 octobre 2014

Lu le même jour:
… séjour dans la ville de Bodrum, en Turquie, en cauchemar pour la famille D., dont le père, Alain, a disparu depuis maintenant 51 jours. Le 16 août dernier, il s’évanouit dans la nature après un bain de mer. Ce qui inquiète particulièrement la famille de ce septuagénaire, c’est qu’il est atteint de la maladie d’Alzheimer.
Alain D. a découvert fin 2013 qu’il était atteint d’Alzheimer, mais il avait reçu le feu vert des médecins pour partir en vacances .

Le prix Nobel de Médecine 2014 a été décerné à l’Américano-Britannique John O’Keefe et au couple de Norvégiens May-Britt et Edvard Moser pour leurs travaux sur le « G P S » du cerveau.

ESPOIR???

Atroce!

Mercredi 8 octobre 2014

Il m’arrive souvent
De faire ce rêve atroce :
Suis en déplacement
Etude ? Congrès ? Négoce ?
Je m’attarde un instant
Pour admirer des fleurs
Et en me relevant,
Je vois avec terreur
Que le groupe a filé :
A disparu sa queue.
Je voudrais questionner :
Sont partis en quel lieu ?
Mais les gens, dans la rue,
Parlent un autre langage,
Je ne les comprends plus
Mes mots s’en vont, volages.
J’erre désespérément
Sans jamais reconnaître
Un magasin, un banc,
Un visage peut-être…
Pour moi, heureusement,
La cloche du réveil
Met fin à mon tourment
Et me rend le soleil…
Mais je pense à ce vieux
Perdu à l’étranger
Qui erre à qui mieux-mieux
Sans pouvoir émerger,
Je crois que je partage
Son horrible voyage.

Madère…Madeira

Lundi 6 octobre 2014

C’est comme un gros rocher
Au milieu de l’océan
Pour y arriver
Faut prendre son temps
Faut voler longtemps.
Madère voilà !
Madeira.

Lors de votre arrivée
Une très jolie hôtesse
Un panneau levé
Avec gentillesse
Va vous emmener .

Madère voilà !
Madeira.

Pour le premier trajet
Votre vue n’est pas ouverte
Votre seul sujet :
Il faut pied alerte
Pentues sont les rues.

Madère voilà !
Madeira.

L’hôtel qui vous reçoit
Est aussi beau qu’un palace
Il a vu des rois
Vous en offre place
L’océan en face.

Madère voilà !
Madeira.

Et les rues de la ville
Par des fleurs multicolores
Qui recouvrent l’île
Forment un décor
Chaleureux tranquille.

Madère voilà !
Madeira.

Aurait dit Baudelaire
« Là, tout n’est qu’ordre et beauté
Luxe …et volupté »
Mon enfant mon frère
Il faut y aller.

Madère voilà !
Madeira.

On sent flotter ici
Mystérieuse présence
L’âme de SISSI
Venue en vacances
Et de son mari .

Madère voilà !
Madeira.

Planté au promontoire,
Lieu préféré de Churchill
On peut un peu s’asseoir
Et contempler l’île
Du matin au soir.

Madère voilà !
Madeira.

Je crois que Jean Ferrat
S’il était venu par là
Aurait voulu chanter
L’opiniâtreté
Des durs terrassiers.

Madère voilà !
Madeira.

Car la vigne plantée
Ne donne pas de piquette
Mais un vin sacré
Pour le monde entier
Aimé des poètes.

Madère voilà !
Madeira.

Au pied de l’homme volant
Statufié sur la place
On comprend vraiment
Le poids du tourment
Pour marquer sa trace.

Madère voilà !
Madeira.

Une guide charmante
Encyclopédie vivante
Vous fait remarquer
Les bleues agapanthes
Foison d’orchidées.

Madère voilà !
Madeira.

Et les eucalyptus
Qui s’accrochent dans la pente
Sabots de vénus
Les amaryllis
Ou les tamaris,

Madère voilà !
Madeira.

L’oiseau de paradis
Qui un peu partout fleurit,
Les bougainvilliers
Et les tulipiers
Ou les bananiers.

Madère voilà !
Madeira.

Quand on circule en bus
Bravo à tous les pilotes
Passent rasibus
Près des hibiscus
Les rues sont étroites.

Madère voilà !
Madeira.

A la fin du séjour
Alors qu’il vous faut partir
Conduisent le retour
De jolies déesses
Belles comme amour
Donnent envie de revenir !

Madère, adieu !
Madeira.

Déconvenue!

Lundi 6 octobre 2014

Tout là-bas
Savez-vous quoi qu’y a ?
Y a un avion
Le plus grand des avions
Et dans l’avion
Savez-vous quoi qu’y a ?
Y a une hôtesse
La plus belle des hôtesses
Devant l’hôtesse
A réciter des vers
Savez-vous qui qu’y a ?
Il y a moi, la tête tout à l’envers.
Mais voilà
Savez-vous quoi qu’y a ?
Elle comprend pas
Le français, elle comprend pas !!!

Voyages 2

Dimanche 5 octobre 2014

(Mais parfois, c’est merveilleux
Je capte l’éclair des yeux,
Le sourire délicieux
D’une déesse, et le ciel redevient bleu.)***

C’est ainsi qu’il y a peu
En voulant suivre ma moitié
Sur une île aux flots très bleus
Le miracle est arrivé.
Je voulais percer le mystère
De la jolie fille sage
Qui prenait soin de son père
Dans les aléas du voyage.
Elle était grande, avait la classe
Me rappelait, mais je suis vieux
Des temps où j’étais encore en classe
Où j’étais follement amoureux.
Le simple fait de croiser ses yeux
Me remplissait d’intime joie
Et lorsqu’enfin j’ai osé
Me glisser près de sa voie
J’avais au loin jeté
Toutes les convenances
Me suis permis de lui poser
Provocation ? Audace ?
Dans une grande indiscrétion
Multitude de questions .
Je mourais à chaque instant
De l’envie de l’approcher
De la frôler tout doucement
Un mot avec elle échanger.

J’adore la douceur
Des éphémères rencontres*
Mais au fond de mon cœur
Pour elle, à bas la montre
Je rêve tout transi
D’être tout simplement son ami.

*ibid 23 août 2013
***ibid 24 septembre 2014

Coucou ! Me revoilà !

Samedi 4 octobre 2014

Finie la transhumance
Finie la semaine d’errance
Les lapins sont dans leur clapier
Les pillots que leur mère a sauvés
Sont de beaux coquelets
Des poulettes blanc nacré.
Le coq, dès potron-minet
Lance au jour sa prière sacrée.
Les ânes ravis de nous sentir tout près
Modulent une aubade
En réponse au poulet.
Le jardin, où les poussins ont été « à la bade »,
Délaissé pour le temps de l’été,
Nous a gardé ses fleurs,
Des framboises, quelques potirons,
De gros choux, blancs au cœur,
…..Et de l’occupation !
S’il reste quelques sacs
De foin dans la montagne
Ils descendront bientôt :
Y a pas le feu au lac !
Retraite n’est pas bagne
L’hiver n’est pas là-haut.

Deux heures du mat’

Vendredi 3 octobre 2014

En rentrant de fredaines
Il était deux heures du mat’
Avons trouvé dans la plaine
Une femme échec et mat.
Elle faisait signe aux voitures
De manière désabusée ;
Jeune, ainsi, en pleine nature,
Elle risquait tous les dangers.
L’était partie désespérée
Pour rechercher son ami
Ne savait à qui confier
Son désarroi infini :
Son ado en pleine crise
Dans le noir, s’était enfuie,
Lui avait fait la surprise
D’une lettre-incendie.
Dans le courant du parcours
Tête froide, avons cherché
A lui apporter secours
Au moral très ébranlé.
Des jeunes, les mots assassins,
Sont des cris d’appels brûlants
Bien souvent le lendemain
Regrettés amèrement.

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