Mais bien sûr que je radote
Je t’ai deux fois déclamé
Dans un élan, sur trois notes
Les mêmes vers enflammés.
Je redirai ces poèmes
Comme on chante une rengaine
Car ainsi que le dit Verlaine
Tu n’es pas tout à fait la même
Qu’à la dernière rencontre
Et pas tout à fait une autre.
Mais bien sûr que je radote
Je t’ai par deux fois offert
Des roses liées en botte
Et mon cœur à livre ouvert.
Je t’offrirai encore des fleurs
Comme on en offre aux déesses
Jusqu’à ce qu’enfin ton cœur
S’ouvre à moi dans sa largesse.
Mais bien sûr que je radote
Je crois que j’ai encore seize ans
Mais à l’argus ma cote
N’est plus là depuis longtemps.
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Archive pour octobre 2014
Mais bien sûr que je radote!
Jeudi 16 octobre 2014Pétition contre pétition
Mercredi 15 octobre 2014Suis allé à la pharmacie, un appel à signer une pétition était affiché.
Je peux comprendre que des gens qui ont investi des sommes faramineuses pour s’installer soient farouchement attachés à la protection de leur profession instaurée en des époques où on voulait lutter contre divers charlatanismes… Epoque où les filles de bonne famille faisaient études de pharmacie en attendant… D’épouser un médecin ou un chirurgien et de rester à la maison pour se consacrer à leur nichée…
Epoque aussi où on n’hésitait pas, en pleine nuit à réveiller le pharmacien pour des pansements suite à un accident…Et où il se levait et prêtait son aide éclairée avant de déranger en cas ultime, le médecin.
Pharmacies où on ose sonner la nuit aujourd’hui, combien ? Les pharmacies sont devenues des officines ouvertes aux heures de bureau… et une fois de temps en temps, le week-end. Il m’est arrivé, un dimanche après-midi, de déranger la pharmacienne ( officine fermée) du village où je me trouvais parce que le petit lapin de mes enfants avait avalé du poison pour souris…Avec son sourire habituel , nous a délivré de la vitamine K…C’était il y a 40 ans, je n’oserais pas le faire aujourd’hui.
Je peux comprendre que des gens qui ont fait de longues études ne veuillent pas voir prolétariser le résultat de leur travail… C’est pourtant déjà fait avec le nombre de pharmacien(ne)s salarié(e)s dans de grands établissements qui n’ont plus rien à voir avec l’officine d’antan…
J’ai noté en entrant chez LECLERC qu’une pétition était ouverte … A l’opposé…
J’ai dit, en d’autres temps, combien je trouvais désagréables les conseils assénés dans certaines officines, voire même les commentaires sur les prescriptions de médecins…
Je ne signerai ni l’une ni l’autre des ces pétitions.
Accident
Mardi 14 octobre 2014Ma moitié a glissé
Dans l’escalier
L’ai pas poussée !
L’ai pas poussée !
J’étais parti au poulailler,
N’ai entendu
Que les poules caqueter
Suis pas venu.
Elle a le dos plein d’ecchymoses
Bras écorchés, les mains aussi,
La tête intacte, bonne chose,
Mais les douleurs, sont pas finies !
Voyeur/ Exhibitionniste
Lundi 13 octobre 2014Je suis toujours surpris, quand exhibitionniste
Sur la place publique, étalant sans pudeur,
Ses fantasmes secrets, ses idées fantaisistes
Se plaint d’être victime de qui elle dit voyeur…
Sur son intimité, si ne veut pas qu’on glose
Qu’elle fasse silence, ne prenne pas la pose
Et que ses démêlés, réguliers, adultères,
Ne soient pas étalés dans la presse vulgaire.
Que ses venins acides sécrétés sur la rue
Ne ruissellent pas jusqu’aux pieds d’inconnus.
Heures supplémentaires.
Lundi 13 octobre 2014Il était une fois
Dans le pays de Gaule
Sur le projet d’un roi
Dans toutes les écoles
De limiter le nombre
Des pions, des professeurs,
Des conseillers de l’ombre,
De zélés recteurs,
Qui soudain décidèrent
De demander à tous
Des heures supplémentaires
Pour se faire de la mousse.
Que la fatigue dure
De qui tout se dévoue
Provoque de l’usure
A l’être prenne tout,
Là, ils n’en avaient cure
Etaient au garde—à-vous.
Cherchant dans leurs ouailles
Qui serait volontaire
Pour mettre sur la paille
Tous les intérimaires,
Réduisirent l’emploi
De quelques fonctionnaires,
Firent à POLE EMPLOI
Augmenter la misère.
Taïchi-chuan
Dimanche 12 octobre 2014Quand ma moitié
En revenant du taïchi
Se propose de répéter
Les mouvements qu’elle a appris,
Elle se met devant la télé
Et comme une danse sacrée
Ses bras, ses mains, elle arrondit
Dans un enchaînement qui ravit…
Qui ravit d’autant plus vraiment
Qu’elle a zappé et choisi
D’accorder ses enroulements
Aux ciselages de confettis
De la chaîne du parlement.
Bonne nouvelle?
Samedi 11 octobre 2014VU DU ROYAUME-UNI • Dans dix ans, la France aura dépassé l …
www.courrierinternational.com/…/10/…/dans-dix-ans-la-france-aura-depasse- l-allemagne
Bon! Agréable à croire.
… Mais, venant d’Albion, faut-il le croire sans réfléchir aux motivations de la déclaration?… On peut toujours voir le verre à moitié plein quand il est à moitié…
Au poulailler
Samedi 11 octobre 2014Dans le creux de mon poulailler,
Pour remplacer
Ma couveuse
Courageuse
J’ai introduit
Cette nuit
Une demoiselle Sussex.
Mais voilà, dans son cortex
Limité comme il se doit
A surgi de bonne foi
La certitude indiscutable
D’être la reine de la table…
Rhodette s’étant installée
Devant le plat de la pâtée
Elle lui vola dans les plumes
Dans une rage comme écume.
Voyant cela, Maître Orpington
S’avança d’une voix qui tonne.
Aurait voulu les séparer
Dans la guerre peut-on régner ?
Mais Cendrinette libertaire
Rejetant tout arbitraire
Vint semoncer le pauvre sire
Qui ne put que laisser faire…
Moralité : dans un harem
N’invitez pas les femen !
Je vais choquer: ventre prêté?
Vendredi 10 octobre 2014Tiré de Wikipédia: « La gestation pour autrui (GPA) est une méthode de procréation qui se pratique généralement en cas d’infertilité féminine liée à l’absence d’utérus, ou à sa déformation. La mère porteuse porte l’enfant d’un couple qui a fourni ses embryons. Elle ne fournit pas de contribution génétique, c’est-à-dire un ovule, mais prend en charge le « développement in utero » d’un embryon et, à la naissance, remet l’enfant à la « mère sociale » (ou « génétique » en cas de don d’ovules) et à son père. »
En somme, la mère porteuse, hors de toute relation sexuelle, met au monde un enfant demandé par quelqu’un qui ne peut pas en avoir…
Evangile selon Luc chapitre 1, 26-383.
« Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth, vers une vierge qui était fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph ; et le nom de la vierge était Marie. Etant entré où elle était, il lui dit : « Salut, pleine de grâce ! Le Seigneur est avec vous ; [vous êtes bénie entre les femmes]. » Mais à cette parole elle fut fort troublée, et elle se demandait ce que pouvait être cette salutation. L’ange lui dit : « Ne craignez point, Marie, car vous avez trouvé grâce devant Dieu. Voici que vous concevrez, et vous enfanterez un fils, et vous lui donnerez le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et son règne n’aura point de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais point l’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit-Saint viendra sur vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre. C’est pourquoi l’être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Elisabeth, votre parente, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse, et ce mois-ci est le sixième pour elle que l’on appelait stérile, car rien ne sera impossible pour Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur : qu’il me soit fait selon votre parole ! » Et l’ange la quitta.»
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Suicide
Jeudi 9 octobre 2014Elle ne voulait plus de sa vie
Avait attendu vainement
Qu’Hollande comme il l’avait promis
Sorte la loi qui aurait permis
De s’en aller sereinement
Sûrement pas au paradis
Auquel elle ne croyait pas,
Mais dans l’immense néant.
Elle a choisi pour son trépas
Puisque seringue il n’y a pas
De jeter son corps épuisé
Au milieu de la voie ferrée.
Si vous pensez, messieurs-dames
Que c’était meilleure solution
Que faites-vous dans ce drame
De l’affreuse émotion
Des passagers
Traumatisés ?