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Archive pour octobre 2014

Impair

Vendredi 24 octobre 2014

Dis-moi donc, jolie princesse

Qu’as-tu fait de tes cheveux

Qui coulaient jusqu’à tes fesses

Comme une cascade de feu ?

Les as-tu, suivant la mode

Raccourcis trop peu, trop peu

Jusqu’à  paraître une garçonne

A  je ne sais quels yeux ?

_ Ce n’est pas, vilain curieux

De ma propre volonté

Par poignées, mes beaux cheveux

Dans la brosse sont restés.

La chimio les emporta

Dans un terrible combat.

Avis aux commentateurs

Jeudi 23 octobre 2014

Par attachement *de principe* à la langue de mon pays, je considère comme indésirable tout commentaire en autre langue que *FRANCAISE*

Quand ma moitié a le dos tourné

Mercredi 22 octobre 2014

Quand ma moitié

A  le dos tourné

Quelle chance !

Quelle chance !

Quand ma moitié

A  le dos tourné

Je peux bien en profiter.

Dans  le beurre qui grésille

Je fais cuire en catimini

Des œufs qu’au frigo je pille

Des andouillettes pour le midi.

Et pour parfaire mon crime :

Cholestérol, je m’en moque,

Coupe de glace et sur la cime

Chantilly  comme une coque.

Quand ma moitié

A  le dos tourné

Quelle chance !

Quelle chance !

Quand ma moitié

A  le dos tourné

Je peux bien me régaler !!

Si vous voulez protester

Que je ne suis pas prudent

Je pourrais vous expliquer

Que j’ai, bien sûr, fait mon temps.

Gone girl

Mardi 21 octobre 2014

Synopsis:
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

A l’occasion de son cinquième anniversaire de mariage, Nick Dunne signale la disparition de sa femme, Amy. Sous la pression de la police et l’affolement des médias, l’image du couple modèle commence à s’effriter. Très vite, les mensonges de Nick et son étrange comportement amènent tout le monde à se poser la même question : a-t-il tué sa femme ?
Nous avons vu le film.
Loooong ! Un suspense bien entretenu, mais sans élan. Une histoire bien tordue ! Pire que ça même !
Une bonne peinture des habitudes américaines : se ruer comme des chiens sur le supposé coupable, la manipulation des informations par les médias, la versatilité des opinions, la place octroyée à ce qui paraît être de la sincérité.
Du sang !
Grand spectacle a trouvé ma moitié…
Pour moi, trop lent dans les actions.

Triste histoire

Mardi 21 octobre 2014

Elle sortait de son cours
Un peu désarçonnée
Elle devait réorienter
Une vie prise à rebours.
Ce n’était pas pourtant
Qu’elle n’avait pas su choisir
Mais le sort méchant
A décidé brutalement :
Valeureuse cavalière
Elle avait précédemment
Préparé une carrière
Dans les stalles et les manèges.
Tout lui semblait bien sourire
Des galops, avait déjoué les pièges.
Dernière épreuve, la pire,
Venait d’être réussie.
Pour fêter l’évènement
En voiture sont partis
Arroser abondamment…
Etait à la place arrière
Celle d’où on a sorti
Son corps brisé aux vertèbres
Cavalière c’était fini…

Oh ! Bien sûr que c’est pour rire

Lundi 20 octobre 2014

Oh ! Bien sûr que c’est pour rire
Quand le dimanche matin,
Je ne sais comment le dire
Sans faire trop le malin,
Avec splendide déesse
Installée derrière sa caisse
Nous jouons à faire croire
Que c’est rencart clandestin
Que c’est début d’une histoire
Décidée par le destin.
Qu’elle n’attendait que moi
Que nous sommes en émoi.
Que nous pourrions d’un élan
Aller boire un pot plus loin.
Oublier le magasin
Dans un rêve fulgurant…
Mais ce moment de paradis
Pour la semaine me ravit.

Veille de bac dans la « zone »

Dimanche 19 octobre 2014

C’était un jeune garçon
Bon élève en toutes sections
Avait toute sa scolarité
Félicitations collectionnées…
Ne s’était jamais laissé
Détourner de ses devoirs
Par des copains affaissés
Dans paresse et désespoir.
Il figurait au quartier
Celui qui réussissait
Qui s’était bien intégré
Dont l’avenir promettait.
Dans les bandes de rouilleurs
Jamais on ne le voyait
Lui, était un travailleur,
Ni dealer, ni délinquant.
C’était la veille du bac
Etait allé, pour sa maman
Faire quelques commissions
Au retour faiseurs de sac
Le cernant en cohésion
Le jetèrent sur le sol
Le rouèrent de coups de pied
La raison, non pas le vol
Mais qu’il soit handicapé
Et ne puisse se présenter
Aux épreuves du lendemain
Car lorsqu’on n’est bon à rien
L’excellence est un chagrin.

Devoirs de vacances?

Samedi 18 octobre 2014

« On n’est pas fatigués,
Ils sont fatigués !
Criaient les petits-enfants là-haut.
_ Ben venez donc travailler
Ai-je répondu en écho…
Des framboises à ramasser,
Vous pourrez même en manger !
Des noix fraîches à écaler,
Vous pourrez en grignoter,
Des pommes à éplucher,
Une tarte à préparer.
Les ânes sont à brosser,
Et vous pourrez les monter.
Les poules, faut les rentrer
Dans le fond du poulailler.
Enfin quand vous aurez fini
Vous rejoindrez votre lit ! »

Inadmissible !!

Samedi 18 octobre 2014

Que l’art contemporain ne plaise pas à tout le monde, c’est normal.
Que le « TREE » de Paul McCarthy fasse partie des objets artistiques que certains vomissent, passe.
Que des attardés de l’inquisition y aient vu l’image du pal tant utilisé par les tortionnaires… Mais n’aient pas apprécié que cela ait une consistance souple … Qu’ils assument leurs fantasmes !
Mais que l’on se permette d’insulter l’artiste, et même, pour cela de frapper un presque septuagénaire, voilà qui en dit long sur le niveau d’humanité atteint par les défenseurs d’une certaine « moralité ».

Un corps parfait?

Vendredi 17 octobre 2014

Tu voudrais un corps parfait ?
As-tu juste imaginé
Quelle catastrophe ce serait
Pour toute l’humanité ?
Des guerres se déclencheraient
Pour pouvoir le posséder
Les hommes s’entretueraient
Pour s’attacher sa beauté.
Dans une cage grillagée
Il faudrait l’installer
Pour pouvoir le protéger
De la moindre impureté.
Pour éviter le malheur
De tout pli intempestif
Il faudrait figer son cœur
A toute émotion , rétif.
On érigerait piédestal
Dans une prison dorée
Réservée à l’œil royal
D’un Dieu pour être adoré.
Tout contact l’userait
Pas question d’imaginer
Qu’un être le couvrirait
D’une nuée de baisers.
Allez cesse de divaguer
Et d’un bond viens profiter
Des extases échevelées
Que la vie t’a réservées.

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