Vertrieu

Suis passé hier à Vertrieu… J’avais oublié l’épisode, perdu même dans mon chaos les noms qui s’y rattachent… Mais du fond de ma mémoire un visage a ressurgi, et tout à coup j’ai réagi : il y a juste cinquante ans que pour la seule fois de ma vie je suis venu dans ce pays.
C’était juste avant la fin de mes études . Pendant quatre ans l’Administration avait veillé farouchement à éloigner les uns des autres les normaliens des normaliennes… Mais bien consciencieusement, afin de favoriser « les mariages pédagogiques » au mois de juin en quatrième année les profs organisaient des sorties mixtes…
Je n’avais vraiment nulle envie de me prêter à ces traquenards … et visiter les souterrains d’un ancien fort militaire ne me faisait pas rêver…Surtout au milieu d’une meute de filles réputées assoiffées…Trompant la fausse surveillance des guides-accompagnateurs, je partis le pouce en l’air voir une camarade, nommée depuis l’année dernière dans un patelin perdu du nord-Isère : Vertrieu !
J’ai oublié son prénom, mais je revois encore sa classe, et surtout ses yeux passionnés pour me montrer ce que faisaient ses élèves…
Nous ne nous sommes plus revus, je n’ai plus eu de nouvelles d’elle ensuite et je pense aujourd’hui que j’avais eu tort : étant donnée la tournure d’esprit de l’époque, un jeune venant voir une institutrice, célibataire, dans un village, qui est reçu dans sa classe, cela a pu lui « faire du tort » …

Pétition

Je viens de signer la pétition « Pour une loi sur le suicide assisté en France en 2014 #findevie #bonnemaison » sur Change.org.

C’est une cause importante. Voudriez-vous la signer à votre tour ? Voici le lien :

http://www.change.org/fr/pétitions/pour-une-loi-sur-le-suicide-assisté-en-france-en-2014-findevie-bonnemaison?recruiter=86557764&utm_campaign=signature_receipt&utm_medium=email&utm_source=share_petition

Merci !

Merci! Jolie déesse

Pendant que certains vont à la messe,
Moi je rends hommage aux déesses…
Mais parfois, lasses de leur situation,
Elles vont vers d’autres horizons…

Tu apportais la fraicheur
La beauté, la bonne humeur
Juste quelques mots rapides
Qui changent la situation
Connivence limpide
En esprit la communion….
Oh ! Je voudrais te remercier
Pour bonheur que tu m’as donné
Sortir était jour de joie
Grâce à qui ? Mais grâce à toi !
Illuminé par ton sourire
Je repartais pour la semaine
En attendant il faut le dire
Que le dimanche revienne.

En souvenir d’une rencontre agréable /13 juin

« C’était dans la nuit brune
Sur le clocher jauni
La lune
Comme un point sur un i

Lune quel esprit sombre
Promène au bout d’un fil
Dans l’ombre
Ta face et ton profil »
Ces vers sont extraits de « BALADE A LA LUNE  » d’Alfred de MUSSET

J’aimais autrefois les faire chanter à deux voix à mes grands élèves (CM1/CM2)
c’était dans un autre temps!

Nanti!

Si je peux manger à ma faim
Sans me soucier du lendemain,
Si je peux aller au cinéma
Sans me priver d’un repas
Si je peux de neuf me vêtir
Pas seulement en friperie
Et si sans crainte je peux partir
Pour un voyage en Alg (Sib)érie,
Si je peux faire des cadeaux
A mes enfants, à mes amis
Si je peux avoir mon auto
Mon téléphone et mon ordi
Si par rapport à qui n’a rien
Je possède quelques biens
Si m’appartient ce qui m’abrite
Même si je ne fais partie
Des milliardaires qui héritent
SUIS UN NANTI !

C’est la crise : maigrissez

Je regarde souvent la fameuse émission du dénommé Calvi, sur chaque fois un sujet différent.
De doctes invités viennent pour y prêcher chacun leur vérité, la « vérité du moment », car qui a un peu vécu sait que les recommandations sont parfois, à quelques décennies de distance, radicalement opposées.
Or donc, ce 10 juin 2014, j’ai été très surpris d’entendre que l’huile de colza _ très décriée en 1978 comme génératrice de troubles cardio-vasculaires_ était maintenant recommandée dans la prévention des mêmes troubles.
L’obésité tue plus que le tabac…
Le tabac tue quand même…
Il est une maladie qui tue bien plus encore : c’est la naissance !
Bon ! J’ai écouté tous les doctes conseils (au passage, il a fallu attendre les dix dernières minutes pour entendre, enfin, et dans la bouche d’un homme, que la cuisine, le marché, ne sont pas les domaines réservés des femmes) sortant de la bouche de gens nantis, qui n’ont jamais souffert de la FAIM dans leur vie.
L’objectif de ce genre de discussions se veut : prolonger la vie (n’a-t-elle pas progressé de 3 mois par an depuis trente ans ?) pour en faire quoi ? Des petits vieux racornis, si nombreux que pour permettre à l’humanité de survivre face à la réduction des denrées, il faudra des tueries de masse ?
Non ! Je ne suis pas pessimiste, je n’invente rien : la phrase choc que j’ai retenue de toute la discussion horripilante a été :
« Les guerres ont toujours été gagnées par les sociétés qui se nourrissaient le mieux »

Pour une déesse en vacances

Je suis l’esprit de l’éphèbe
Qui t’attend à l’entrée d’Agde
Plus de noble, plus de plèbe
Place aux Dieux, place aux naïades !
Hélios luit à l’horizon
L’eau clapote doucement
Hop ! Un pied, une friction
Puis tout le corps en mouvement.
Tes cheveux comme en corolle
S’étalent dans le clapotement.
Des baigneurs aux bouées folles
Te regardent : éblouissement !
Le bien-être t’envahit
Tu règnes sur l’élément
Ton plaisir est infini
Et moi, je me sens très content.

Trop lourds!

Trop lourds !
Trop lourds !
Les serrements d’amour.
Trop lourdes
Trop lourdes
Les chaînes sourdes
Les cadenas
Attachés là
Comme si amour était geôle
Comme si aimer était taule !
Sous le poids un jour ou l’autre
Malgré toutes les patenôtres
Chaîne emporte dans l’abîme
Des serments qui n’étaient frime.
C’est ainsi qu’au pont des arts
Et ce n’est pas un hasard
S’est écroulée la grille
Symbole des voeux qui brillent.

Dans une officine

Il y a dans une officine
Près du lac de Charavines
Une déesse à caducée .
Elle a cheveux d’un noir de jais
Un regard d’un bleu pervenche .
Si jolie quand elle se penche
Qu’on ne peut pas résister.
Par hasard là suis passé
En sortis tout retourné.
Si je vais un jour me baigner
Dans le lac de Paladru
Il faudra bien m’attacher
Si quelqu’un veut m’empêcher
D’avoir l’idée incongrue
De venir la courtiser.

Porteuse de vie

« Ai-je le droit de formuler
Combien je vous envie ? »
A mi-voix ai-je susurré
A la déesse porteuse de vie.
Pour voir ses yeux s’enluminer
J’aurais fait mille tours de magie
Mais je ne sais que déclamer
Des poèmes à l’infini…
De son regard de ciel radieux
Elle m’a enveloppé
Me suis senti monter aux cieux
Quand elle m’a remercié.