Je viens de signer la pétition « Pour une loi sur le suicide assisté en France en 2014 #findevie #bonnemaison » sur Change.org.
C’est une cause importante. Voudriez-vous la signer à votre tour ? Voici le lien :
http://www.change.org/fr/pétitions/pour-une-loi-sur-le-suicide-assisté-en-france-en-2014-findevie-bonnemaison?recruiter=86557764&utm_campaign=signature_receipt&utm_medium=email&utm_source=share_petition
Merci !
Je vais signer car la pétition est légitime. Notre vie nous appartient en propre. Cependant, je me demande, en aurais-je le courage, à moins d’être devenue légume, et dans ce cas, serais-je en capacité de formuler la demande…
J’ai voulu signer, j’ai essayé le lien : il me ramène chez vous!
Bizarre!
Jamais je ne serai d’accord pour que l’on permette aux gens d’abréger leur vie à la demande.
J’ai vu mon père, puis ma mère, très malades, longtemps.
Mon père, au début de sa maladie aurait souhaité disparaître. Il a vécu cependant 23 ans, avec des hauts et des bas mais de grands moments de bonheur aussi.
Idem pour ma mère, qui elle a vécu 12 ans, très handicapée, ne pouvant ni marcher, ni parler et ayant perdu sa tête comme on dit. J’arrivais malgré tout, chaque jour, à la faire sourire.
Pourquoi les aurais-je privés de cela?
La loi Léonetti existe déjà et je m’en contenterai.
C’est tout à fait ton droit, Almanito, mais ce n’est pas « à *la* demande, mais à *leur* demande. Il s’agit bien de *suicide* et non d’euthanasie.
Il ne s’agit pas de décider *à la place des autres*?
Chacun peut décider que sa souffrance est rédemptrice…
Mais on peut souhaiter, pour diverses raisons, ne pas se trouver dans la situation d’abandon des soins (et la souffrance dans les soins dits palliatifs est loin de toujours être supportable) la loi Léonetti c’est seulement le droit de ne plus alimenter artificiellement.
Par conception philosophique, ON PEUT considérer qu’à un moment on doit laisser la place … OU QU’ON NE VEUT PLUS de la souffrance intérieure qui vous mine.
Les pays qui ont voté une loi sur le suicide assisté ont encadré la démarche qui ne survient qu’en dernier recours.
Cela se fait actuellement par des procédés atroces et qui parfois mettent la vie des autres en danger(suicide au gaz…en voiture…)
J’ai, moi aussi côtoyé, soigné, donné la becquée, prodigué toutes sortes de soins à des parentes très proches, très gravement malades, grabataires, souffrant le martyre.
Certaines passant leur temps à réclamer la mort, des mois entiers et toute la journée. Ce qu’on n’impose pas à un animal: on irait en prison, on est légalement obligé de l’accepter pour les humains.
Pour moi, qui pense être né du hasard et retournant au hasard, je préfèrerais partir sans mettre les autres en danger.
Aucune idée chez moi de » souffrance rédemptrice », mais je comprends votre façon de voir.
Pourtant certains cas jugés désespérés ne le sont pas tant qu’on le croit, ma mère pour en revenir encore à elle devait vivre deux ans… pourquoi lui aurait-on accordé un suicide alors qu’elle a eu encore de beaux jours à vivre?
Les médecins eux-mêmes ne peuvent dire comment certaines maladies vont évoluer.
D’autre part, nous avons tous des souffrances intérieures qui nous donnent parfois envie d’en finir avec la vie, mais ce ne sont que de mauvais passages et l’on regrette ensuite d’avoir envisagé une fin rapide.
Pourquoi faire une loi qui reviendrait à admettre que l’espoir n’existe pas alors que justement, nous ne vivons que de cela?
Je comprends votre point de vue…
Pourquoi accorder
pourquoi refuser
la personne seule pourrait donner le résultat de la « pesée »
Les médecins n’ont pas d’appareils pour mesurer les souffrances
La question ne se pose pas forcément en terme de désespérance. Le vieil inuit qui, en temps de disette quitte l’igloo pour laisser la chance de survivre?
Il ne s’agit pas de « parfois »à cela les précautions prévues par la loi le règlent: temps de réflexion obligatoire, rencontre avec des psys… mais de volonté *totale et absolue*
Ceux qui décident fermement d’en finir avec la vie le feront avec ou sans aide, de manière plus ou moins horrible, avec plus ou moins de risques pour les autres, s’ils en ont la moindre possibilité… S’ils en sont empêchés , par d’autres, au nom d’une loi, on peut voir cela comme de l’espoir ou bien…comme de la torture.
Quoique étant citoyen d’une nation ou a ma grande honte le meurtre assisté se pratique.
La Suisse.
Je félicite Almanito pour sa prise de position ferme.
A quinze cent mêtre de chez moi, une femme de 5 ans de moins que moi j’en ai 77 c’est faite assassinné volontairement comme une loi qui ne devrait pas étre le permet
Il y a un sentiment d’horreur là dérrierre.
Qui ne croit en aucun dieu dac.
Mais si voyageur sur cette terre.
En route vers le ciel.
Qui déscend du train en marche, n’arrive pas a déstination.
Dernière publication sur jlc1552trey : La régéneressance
Je suis favorable au suicide assisté.Ma mère s’est défenestrée en utilisant les dernières forces qui lui restaient parce qu’on lui refusait
d’abréger une vie qui n’était plus faite que de souffrances physiques et
morales.
J’ai considéré son geste comme une dernière marque d’amour.
J’ai été triste, tourmenté et révolté qu’elle ne puisse s’en aller comme
elle le souhaitait, c’est à dire dignement et entouré des siens.
Chaque cas est différent, bien sûr.
Ma sympathie à tous
Renaud
@leloupbas: j’ai lu
ne partage pas ton idée , mais respecte ton avis.
@Renaud: il faut avoir côtoyé la souffrance insupportable, et entendu les supplications de mourir … L’assistance au suicide est un geste d’amour.