Il faisait froid, il pleuvait . Nous avions du vague à l’âme. Que passe-t-on au cinéma ?
Une adaptation d’un Simenon ? Pourquoi pas ?
Nous avons autrefois dévoré l’œuvre complète de cet écrivain si particulier, ses livres tapissent notre bibliothèque… Un peu de nostalgie ?
La lenteur de l’action, fidèle au talent de l’auteur, l’impression de l’insecte pris dans la toile d’une araignée…
Un procès basé sur des présomptions…
Nous étions peu nombreux dans la salle, et, à la sortie, il y eut comme un instant surréaliste où les spectateurs ont ouvert des paris sur la dose de culpabilité de chacun y compris ceux que la police n’avait sûrement pas inquiétés…
(Synopsis et détails
Dis- moi Julien, si je devenais libre, tu te rendrais libre aussi ?
- Tu dis ?…
Un homme et une femme s’aiment en secret dans une chambre, se désirent, se veulent, se mordent même. Puis s’échangent quelques mots anodins après l’amour.
Du moins l’homme semble le croire.
Car aujourd’hui arrêté, face aux questions des gendarmes et du juge d’instruction, Julien cherche les mots.
« La vie est différente quand on la vit et quand on l’épluche après-coup. »
Que s’est-il passé, de quel crime est-il accusé ?…)
Trop d’amour tue…
Quand on « épluche la vie après-coup », ça devient de la littérature ou du cinéma…
@reveuse bleue: pas toujours, j’espère!
@tardlesoir:tout à fait vrai!
je crois que Pierre Bellemarre a écrit un livre sur ce sujet.
Faut doser .
Travelo aux Bois de Boulogne où il faisait le Cannes-Cannes ?
?????
C’est quoi le Cannes-Cannes, jamais entendu !