Sébastien a profité de la fête du village pour passer le week-end chez sa grand-mère.Il a rentré la voiture au garage pour ne pas encombrer la rue.
Il est venu avec sa compagne et ses deux petits.
C’est le soir, la fête bat son plein. Garée devant le garage de la grand-mère de Sébastien, une voiture est en travers… Bon !Pense Sébastien, c’est quelqu’un qui va regarder le feu d’artifice, je partirai un peu plus tard…
Onze heures, les petits dorment sur le canapé, et la voiture est toujours là.
Sébastien fait le tour des bistrots pour demander que le propriétaire veuille bien libérer la sortie…
A une heure du matin, tout tranquille, il voit un quadragénaire venir paisiblement s’installer au volant…. Sébastien fulmine !
« Qu’est-ce que tu viens m’em… ? répond le malappris, ce garage, y a jamais personne qui en sort ! »
Devinez pourquoi la grand-mère demande, maintenant à la police municipale de verbaliser des voitures qui ne la gênent pas…Puisqu’elle n’a pas de voiture.
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Archive pour avril 2014
Petite tranche d’incivilité
Mardi 22 avril 2014Tribulations en pharmacie
Dimanche 20 avril 2014Pour renouveler mes médocs,
Je suis allé en pharmacie
A-t-on pensé que j’étais toc-toc?
En tous cas je l’ai ressenti.
Je ne trouvais pas d’un seul trait
La bonne ordonnance, la vraie :
Entre les lettres au cardio
Les analyses à pratiquer,
Les résultats de mes radios
Et ma carte à présenter
J’avais donc mis un certain temps
A étaler les bons documents…
« Vous savez que c’est un le matin
Et un le soir au coucher ?
Vous le savez ? Vous le savez ?»
Ben voyons ce n’est pas malin
Je les prends tous à la fois
Et ce sera bon pour le mois !!!
Mais si vous continuez
Vos conseils à m’asséner
Je pourrais bien faire campagne
Afin que bientôt LECLERC gagne
Le droit de mettre en super marché
Des médocs à volonté.
Un conseil non sollicité
Est une insulte patentée.
Pour que revienne un peu d’humanité et de solidarité.
Samedi 19 avril 2014Mon fils est en désarroi :
Regardez ce qu’il m’envoie/
Un de ses meilleurs élèves vient de se faire incarcérer, non pas pour trouble à l’ordre public, mais parce qu’on a considéré qu’il n’est peut-être plus mineur.
Comme dans tous les établissements actuellement, un de nos élèves a été arraché à sa classe, placé en détention au milieu d’adultes de manière expéditive, en vue d’être expulsé, signez, faites passer…
http://www.educationsansfrontieres.org/?page=article&id_article=49844
Pour que revienne un peu d’humanité et de solidarité.
Mystère des instances de décision…
Vendredi 18 avril 2014FEYZIN
Je suis passé un jour en banlieue lyonnaise. Le village de Feyzin que j’ai connu naguère, avec ses roseraies magnifiques, internationalement connues, est devenu une portion du grand LYON .Une zone rurbaine.
Près de la raffinerie qui explosa en 1966, on a fermé l’école des Razes (mon ancienne école pendant 4 ans et celle de ma moitié pendant trente ans) l’an dernier…Drôle d’idée : on l’a laissée exister tout au long des périodes de pleine utilisation de l’usine (en 1968, une émission de télévision, tournée dans cette école avait été censurée parce qu’on voyait*trop* la flamme de la torchère voisine dont la fumée couvrait Lyon) et on la transfère maintenant que l’activité y est plus que réduite. A la proximité de l’autoroute ( bruyante, certes, mais un mur et des arbres formaient un écran) on a préféré la proximité de la voie ferrée, et même se rapprocher de la gare de triage, lieu sur lequel circulent, stationnent, sont répartis toutes sortes de cargaisons y compris dangereuses… Mystère des instances de décision…
Vipères, attention! Danger.
Jeudi 17 avril 2014Ah ! Les défenseurs de nature !
En passant près des moloks
Ces récipients pour ordures
Je vois ce panneau qui me choque :
« Vipères attention danger »
Ben voyons ! Que faut-il faire ?
Les écuvilles* où les jeter ? *nom dauphinois des ordures
Devant la porte du maire
Car pour payer
Pas de danger ?
Dans le temps de mon enfance
Ces infâmes saletés
On leur écrasait la panse
Et la tête pour compléter.
Allez dire à Cléopâtre
Que les aspics sont bénins
Je savais quand j’étais pâtre
Les tuer sur le chemin.
Sont animaux protégés ?
Ben alors qu’on les capture
Pour aller les relâcher
Tout au loin dans la nature
Sont animaux protégés ?
Ben alors qu’en cadeau
On aille les enfiler
Dans le lit des écolos !
Lorsque j’étais enfant, loin de protéger les vipères, leur tête était mise à prix : 2,50F par tête.
J’ai fait mon argent de poche toute ma jeunesse ainsi.
Fait divers
Mercredi 16 avril 2014L’habit ne fait pas le moine
Dit un adage très ancien
Malfrat le savoir aurait du bien.
Savez-vous, mon brave Antoine
Ce qui arriva dimanche ?
Un voyou en mal d’affaire
Voulut braquer la boulangère
Il étudie, il se penche :
Rien qu’un religieux en bure.
Il entre et menace de blesser
Mais d’une clé bien placée
Le vieux débris de la cure
Le projette sur le carreau.
On aurait pu espérer
Que le malfrat maitrisé
Lui récitât confiteor ou crédo
Afin d’être pardonné
Mais prit ses jambes à son cou
Et s’enfuit on ne sait où…
« A bader les vaches »
Mardi 15 avril 2014Vas-tu «* à bader les vaches » ?
Disaient entre eux les voisins
Vas-tu « à bader les vaches » ?
Moi je le ferai demain.
Quand l’herbe devenait grande
Il fallait choisir le jour
Où les bêtes en sarabande
Sortiraient pour faire un tour.
Déjà qu’elles allaient se battre
Dès l’arrivée au terrain
Mieux valait ne pas se mettre
Deux troupeaux sur le chemin.
Chez nous « à bader les vaches »
Etait un rite sacré
Chez nous « à bader les vaches »
Etait moment vénéré
Car les bêtes engourdies
Pendant des mois « acrépées **»
Se comportaient en folie
Comme des mômes en récré.
L’hiver, elles étaient lâchées
Une à une pour s’abreuver
Deux minutes pour écluser
Et aussitôt rattachées.
Aussi « à bader les vaches »
Terminait cette corvée
Aussi « à bader les vaches »
Etait début de liberté.
* « à bader les vaches »= lâcher les vaches en liberté
**« acrépées »= attachées à la crèche
« Edrabonner »
Lundi 14 avril 2014Sur les lieux de mon enfance
Où je passai ce matin
J’ai vu des tracteurs en partance
Pour édrabonner les terrains.
Ne cherchez pas jeunes puristes
Quel est ce terme sibyllin
Ce n’est pas un néologisme
C’est un mot du patois vertacomicorien.
Les « drabons » ce sont ces bêtes
Qui circulent en spéléo
Dans les prés des gens honnêtes
Quelle que soit la météo.
Leur voyage est ponctué
De petits tas de terreau
Qu’il faut bien diminuer
Si l’on veut passer la faux.
Bien sûr, à notre époque
D’engins super performants
Que d’un geste sans équivoque
Ce ne sont plus les tridents
Qui écartent les buttes de terre !
Même plus les herses d’épines
Qui ratissent les taupinières :
Tout est fait par les machines.
Taupe, prends garde à ton derrière.
T’as pas menti, z’ont rien compris!
Lundi 14 avril 2014Face aux adultes inconscients
Qui ignoraient ton tourment ,
Qui trouvaient cela normal
Que tu ressentes quelque mal,
Tu n’as pas osé hurler
« Je vais mourir ! Ecoutez ! »
Tu l’as écrit à tes amies.
Oh ! La ! La ! Quelle vilénie !
Pourtant…
Tu avais mal depuis longtemps
Tu gémissais intérieurement
Et tout à coup, voyant le sang
De ton ventre qui s’épandait
Tu t’es sentie A L’AGONIE …
On te l’avait pourtant
Bien annoncé, bien prédit…
Mais que MEURE en toi l’enfant
Tu ne pouvais le concevoir
Tout basculait dans ton esprit
Au cours de ce fameux soir
Où pour la première fois de ta vie,
Dans le bouleversement de ton âme
Par menstrues tu devins femme.
Nebraska
Samedi 12 avril 2014Nous avons vu « Nebraska » film américain projeté en VO.
A travers les péripéties d’un vieillard sénile crédule qui poursuit la fortune qu’une lettre d’arnaque lui a promise, c’est la peinture de toute une partie de l’Amérique, la population (obèse comme il se doit) qui végète, qui vit de petits expédients, qui se noie dans l’alcool, qui cherche à escroquer le gogo, qui bée avachie devant la télé… Avec pour tenir debout quelques visages féminins énergiques et indomptables.
Mais c’est la magnifique histoire d’un fils qui va par dévotion ensoleiller les derniers moments d’un père
qui a perdu la raison.