Auto-stop

L’était au bas de Sassenage
Sous la pluie qui faisait rage.
Quand je me suis arrêté
Elle a un instant hésité.
Puisqu’allons au même village
Faisons ensemble le voyage.
Elle était jeune, elle était belle,
Une lycéenne sans doute
Mais à l’instant, voyais en elle
Une menacée sur la route.
Malgré l’attrait de son i’phone
J’ai obtenu son attention
Par un poème aux vers qui sonnent
Par des histoires à sensation.
Quand en sortant m’a fait la bise
Cachée par le parebrise
Où la neige s’était posée
En gros flocons tout écrasés,
A l’intérieur, c’était beau temps
Mon cœur était au firmament.

5 Réponses à “Auto-stop”

  1. tardlesoir dit :

    Séducteur, va! (c’est pas « un p’tit coin d’paradis sous un coin d’parapluie, mais presque…)
    Mais vous me rassurez car j’ai toujours un peu peur pour ces jeunes filles qui font, seules, de l’auto-stop.

  2. 010446g dit :

    Les papillons ont toujours envie de tourner autour des flammes.
    (Savez-vous que Dutroux reçoit maintes lettres d’adolescentes au fond de sa prison?)
    S’il n’avait pas plu à verse, beaucoup d’autres l’auraient embarquée, mais (c’est le vieil auto-stoppeur qui parle) les vêtements mouillés, ça salit les beaux carrosses.
    Quant au p’tit coin d’ paradis compte tenu des âges respectifs, c’était cela: j’ai toujours seize ans face à une déesse!…

  3. paginette dit :

    C’est magnifique. Cela coule…les mots s’enchaînent tout en douceur ! Bravo. Bon dimanche, Paginette

  4. tardlesoir dit :

    Non, je ne le savais pas! Et j’en suis stupéfaite. Les parents d’adolescentes peuvent trembler…..

  5. jaclyn dit :

    j’aime beaucoup le blog

    Dernière publication sur Pas de nouvelles bonnes nouvelles : Le sac

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