Archive pour mars 2014

Culte d’ado

Lundi 31 mars 2014

« Mais qu’est-ce que c’est que cette c… que tu écoutes là ? Demandait mon fils à mon ado de petit-fils…
Sachant quels étaient ses choix musicaux au même âge (Renaud, les Berruriers noirs…)
Je craignais le pire…
J’ai donc voulu connaître l’objet du délit.
Après quelques réticences, j’ai obtenu qu’on me montre le C D …Deux lions face à face…
Je lis avec horreur : « 1 Intro 2) Meurtre par strangulation » ?!?
Je tourne l’objet : deux énormes lunettes cachent les yeux sur un visage barbu aux cheveux crépus coupés court.
Mon inquiétude ne diminue pas.
« Mais, papy, écoute ! c’est génial ! »
Bon ! On ne juge pas sans critères, si la chanson est conforme aux premières impressions, mes cheveux vont se dresser d’angoisse et il faudra prévoir en famille de discuter des sujets abordés… Sans braquer l’adepte !
Eh ! bien ! Le croirez-vous ? J’ai d’abord aimé la musique. J’ai voulu réécouter certains passages dont ma vieille oreille distinguait mal le texte… Et je me suis entendu dire à mon rejeton qu’il avait un peu oublié ses préférences au même âge.
Ah ! Oui ! Je ne vous ai pas dit : il s’agit de MAITRE GIMS

Pauvres vaches!

Dimanche 30 mars 2014

J’ai reçu hier un mail d’un ami dont voici un extrait :
[Ces vaches sont nourries de bonbons
Chère lectrice, cher lecteur,

La viande produite aux Etats-Unis n'est pas seulement bourrée d'hormones et d'OGM.

Depuis qu'une partie importante de la production de maïs du pays sert à faire du carburant pour les voitures (une aberration écologique), le prix du maïs a tellement augmenté que les éleveurs sont partis sur d'autres « solutions » pour nourrir leurs bestiaux.

Et, comme d'habitude, la solution la moins chère est aussi la pire pour notre santé.

Car les éleveurs se sont aperçus qu'ils pouvaient trouver moins cher que le maïs : acheter les rebuts des fabriques de bonbons et de chocolat.

Gommes, sucettes, marshmallows, morceaux de bonbons et de chocolat en tout genre sont mélangés au fourrage des vaches. Et le pire est que… ça marche ! Les éleveurs sont très contents !
« En donnant des bonbons à mes vaches, j'ai réussi à augmenter leur production de lait de 1,5 litre par jour », explique un éleveur, Mike Yoder, qui ne voit apparemment aucun problème à exposer sa trouvaille à la télévision « L'élevage est une question de centimètres et, parfois, de demis centimètres. Si vous pouvez économiser un centime sur la nourriture, vous le faites. »

« C'est une très bonne chose que les producteurs parviennent ainsi à réduire leurs coûts, et à fournir aux consommateurs des aliments moins chers », approuve également un consultant en nutrition pour les animaux, Ki Fanning, de la société Great Plains Livestock Consulting, Inc.

Au lieu de dépenser 315 $ par tonne de maïs, les éleveurs peuvent nourrir leurs vaches avec des pépites de bonbons (comme celles que vous trouvez sur les glaces McDonald's) pour 160 $ la tonne. (la suite ci-dessous)
Annonce spéciale
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Mais que pouvez-vous encore mettre dans votre assiette ??
Les scandales sanitaires et médicaux se suivent et se ressemblent. Vous ne savez plus quoi choisir quand vous faites vos courses, comment protéger votre santé sans tomber dans la paranoïa. Avez-vous seulement une chance face au poids des lobbies agro-alimentaires et pharmaceutiques ? Alternatif Bien-Être est votre journal anti coup de blues. Tous les mois vous recevez un nouveau numéro avec toute l'actualité de la santé naturelle et rempli de conseils pratiques pour retrouver le sourire et la santé au quotidien. ]

Le fils de paysans que je suis n’est pas excessivement surpris : en entrant dans l’ère de la productivité à tout prix(fin de la guerre de 40) j’ai vu mes parents horrifiés par la description d’une technique d’engraissement des poulets à grande vitesse : il s’agissait de faire tremper les grains d’orge de leur nourriture dans une solution contenant de l’arsenic…
Cette technique est interdite aujourd’hui, comme des dizaines du même acabit, mais, pendant quelques temps, elle a permis de creuser le fossé entre les éleveurs voués à prospérer et les « paysans » voués à fournir la main d’œuvre à bas prix que les usines attendaient…Les prix ne couvrant plus le coût de production….
Nous avons connu le scandale de « la vache folle »…
Demain, sera-ce le scandale de la vache diabétique ?
Ouvrira-t-on des cabinets de dentistes vétérinaires pour soigner les caries des bovins?

Dernière fois?!

Samedi 29 mars 2014

Je n’aurai pas le courage
Je ne supporte pas les adieux
Dernière fois?! Mon cœur enrage
J’en maudirais tous les dieux.
Tu étais la petite source
De joie, de connivence
L’étoile de la grande ourse
La fée, le bain de jouvence.
Je vais aller me cacher
Pleurer trois éternités.

Cocorico!

Vendredi 28 mars 2014

Pour une fois qu’une banque apporte une bonne nouvelle, ne boudons pas notre plaisir et berçons-nous de son espoir !
Malgré tous les mauvais augures qui la jetaient au caniveau, qui prédisaient sa mort lente étouffée par le boa d’Albion, il semble qu’en deux mille cinquante, la langue la plus parlée sera non pas l’anglais des comptes, des affaires, pas toujours très claires, mais LA LANGUE DE MOLIERE , celle qui écrivit les droits de l’homme, qui fut la langue des lumières.

Je bande, je bande, je bande, je bande.

Jeudi 27 mars 2014

Tant pis pour le vieux Georges
Qui en fit chaudes gorges
Tant pis pour les pudibonds
Qui d’horreur hurleront.
Tant pis si les curés
Me refusent à confesse
Bien trop obnubilés
Par les histoires de fesses
Ce n’est pas pour Fernande
Ni même pour Félicie
Que souvent en catimini
Je bande, je bande, je bande, je bande.
Ce n’est pas pour une femme
Que mon action infâme
Se déroule en secret
Loin des yeux indiscrets.
Ce n’est pas dans la terre
Comme certains fantasmes
Qui hantent certaines âmes
A l’inceste adultère.
C’est face au gabarit
De mes jambes en furie
Avant que peau se fende,
Je bande, je bande, je bande, je bande.

Microcosme

Mercredi 26 mars 2014

Ils ont traité les citoyens
Comme gamins de maternelle
Voyons votez, mais votez bien
Sinon le vote à la poubelle.
Ils ont traité les citoyens
Comme des ânes à la crèche
Viens sous le bât, mais allez viens
Mais tu n’auras que l’herbe sèche.
Ils ont traité les citoyens
Comme moutons en transhumance
Bêlez, bêlez, ça ne fait rien
On vous tondra pour la finance.
Car dans le petit microcosme
Des gens qui « savent » savoir
On tourne autour de la pomme
On veut accaparer le pouvoir.

Grasse matinée

Mardi 25 mars 2014

Ma moitié est avec son maître
D’informatique ça va de soi
Elle étudie les savoir être
Dans la virtuelle voie.
Elle est partie de bon matin
J’ai entendu la voiture
Trop tard pour lui faire un câlin
Et puis se lever, dur ! Dur !
Mon épouse a fait le repas
Aujourd’hui, je n’ai rien à faire
Le jardin est en jachère
Mais il fait froid je n’irai pas.
J’ai entendu les ânes braire
Ils sont là, pas de soucis,
Ondine salue la postière
Les factures sont là aussi.
Orpington chante le réveil
Il y a des œufs dans le nid
Mais moi j’ai encore sommeil
Allez, ça va, je reste au lit.

Escapade

Lundi 24 mars 2014

Holà ! j’ai perdu mes ânes
Où sont-ils donc ? Où sont-ils donc ?
Ils ne sont pas dans leur cabane
Ils ne sont pas dans les ajoncs !
Ils ont bousculé la portière
Renversé tous les piquets
Pour traverser la jachère
Tourner en rond dans le bosquet…
Ils sont entrés sur la route
Au galop, en avant toute,
Sont allés dans le village
A quoi rime ce voyage ?
Sont entrés dans la mairie
Aux résultats ont applaudi.

Auto-stop

Dimanche 23 mars 2014

L’était au bas de Sassenage
Sous la pluie qui faisait rage.
Quand je me suis arrêté
Elle a un instant hésité.
Puisqu’allons au même village
Faisons ensemble le voyage.
Elle était jeune, elle était belle,
Une lycéenne sans doute
Mais à l’instant, voyais en elle
Une menacée sur la route.
Malgré l’attrait de son i’phone
J’ai obtenu son attention
Par un poème aux vers qui sonnent
Par des histoires à sensation.
Quand en sortant m’a fait la bise
Cachée par le parebrise
Où la neige s’était posée
En gros flocons tout écrasés,
A l’intérieur, c’était beau temps
Mon cœur était au firmament.

Maires…

Samedi 22 mars 2014

Dans un monde où certains prétendent
Qu’aux puissants ne faut toucher
Même s’ils font pis que pend’
Il ne faut pas les surveiller…

On a arrêté un maire
Roulant à cent soixante à l’heure
Sur une route communale .
Quand on est maire, où est le mal ?

Cela m’a rappelé l’histoire
D’un vieux maire que j’ai connu
Si ça revient à ma mémoire
C’est que , de la chance, il en a eu.

Jeune était devenu maire
Réélu à chaque fois
Il avait le savoir-faire
Pour dire à tous « votez pour moi » .
Les affaires du village
Il les traitait dans l’amitié
On dit même qu’il avait cuissage
Sur les jolies administrées.
C’est au café du commerce
Que se trouvait son PC
Il y avait tonneau en perce
La boisson savait verser.
Au bout de six mandats pleins
Sans opposition notable
Il se sentait un mandarin
Totalement intouchable…

Ce matin-là dans une usine
Fuite de gaz fut déclarée
Evacuation en débine
Toute étincelle prohibée.
Et le voilà dans sa dauphine
Sur les lieux en pétaradant
Se demandant quelle combine
Pouvait le rendre inconvenant.
Bien n’y eût pas d’alcootest
Chacun sut ce matin-là
Qu’il était ivre du reste
Même la nuit ne dessoûlait pas.

Pour expier son imprudence,
Il s’obligea pour se vider
A traverser toute la France,
Convoyer des handicapés,
Sans une goutte de bibine.
Les yeux rivés sur les fauteuils
Pendant plus de quatre semaines
Sur chacun devait avoir l’œil.

Dire s’il fut pardonné
Je ne saurais, vu que depuis,
Son nez, il n’a plus promené
Sur le parvis de la mairie.

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