Ce film, basé sur une histoire réelle arrive à point pour rappeler à ceux pour qui « il faut tourner la page » ce que fut la condition des esclaves, à grande échelle.
Jamais un paysan (je dis bien paysan et non pas « éleveur ») ne traiterait ses animaux comme le furent les noirs dans certaines plantations de coton.
A l’époque où nos jeunes renâclent devant la lecture de « la case de l’oncle Tom » parce que, disent certains, la langue leur paraît vieillotte,film dur, mais à leur conseiller.
Tourner la page, oui, mais ne pas oublier de lutter contre toutes les formes fussent-elles nouvelles de l’esclavage.
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Archive pour janvier 2014
12 years a slave
Jeudi 30 janvier 2014Cavanna
Jeudi 30 janvier 2014Malgré l’action de la censure
Tu continuais à publier
Par le sarcasme qui fissure
Ton journal de liberté…
C’était silence dans les branches
Pas un mot ou bien au poteau.
Y avait souvent des pages blanches
Tant pis elles couraient sous le manteau.
L’ordre moral a bien souffert
De ton sourire dans l’action
Ah ! ils étaient bien amers
Les catarrheux anti-sédition !
Au créateur d’HARA-KIRI
Merci !
Strip-tease à la maison
Mercredi 29 janvier 2014Pendant les débats politiques
Ma moitié c’est véridique
Se sent prise bien souvent
Du besoin de mouvement.
C’est au taï chi qu’elle a trouvé
Les meilleures coordonnées.
Bercée par les douces chansons
Des certitudes à foison
On la voit danser en cadence
Portée par les voix qui pansent.
Certains peut-être comprendront
Ce qu’est strip-tease à la maison…
« Urgences françaises »
Mercredi 29 janvier 2014Je viens de finir le livre d’Attali…
Je crois que je m’y suis collé à cinq ou six reprises.
Si le constat, les prévisions ne sont pas tout à fait nouveaux, les solutions qu’il préconise _ toutes ensemble s’il vous plaît _ me font un peu tourner la tête.
Comme d’habitude, il sait relier tous les fils de l’écheveau de ce qu’il veut préconiser… Mais je ne vois pas quel politique aurait le cran, le charisme, la volonté de le réaliser.
Depuis que j’ai terminé, je croise les doigts en espérant qu’il s’est trompé.
Le roi doit payer le champagne!
Mardi 28 janvier 2014Nous avions de la famille
C’était jour de l’Epiphanie
Une cousine et sa fille
Son compagnon était là aussi.
Deux petits-fils pour l’ambiance
Ca pimente bien la journée.
Nous avions, en l’occurrence,
Tiré les rois, dans la galette préparée.
Le plus petit, par inadvertance
Trouva la fève bien cachée.
« Vive le roi ! mais, j’y pense,
C’est lui qui paye la tournée. »
Dit l’homme avec délice
Sûr de le désarçonner
Mais dans le sac à malices
Dorment bien de belles idées.
Le petit sans se démonter
Aussitôt en cave a foncé
Est revenu avec un flacon
Au col doré et bien bouché
Dans les flûtes, sans hésiter
A versé une ration
De champomy … Et rieur bien attrapé !
Route 60
Lundi 27 janvier 2014Ce soir, nous avons vu Palestine : Route 60 Un itinéraire au – delà des frontières
Voici l’annonce
Un film du réalisateur Alaa Ashkar
L’auteur : « Être arabe, palestinien et catholique, vivant dans un milieu arabe conservateur, parmi une majorité de Juifs à la culture très libérale, en Israël, a provoqué en moi de nombreux contrastes. »
Le film :
L’auteur décide d’aller voir les Palestiniens de Cisjordanie par lui-même. Pour cela, il nous conduit sur la Route 60 qui traverse du nord au sud la Cisjordanie et nous fait partager ces rencontres. Aux Palestiniens d’Hébron, de Bethléem, de Naplouse, de Ramallah, de la vallée du Jourdain ou du camp de Balata, il pose la question de ce qu’est pour eux l’occupation, quels sont leurs rêves, leurs ambitions.
A travers ces belles rencontres et ces témoignages pleins de bon sens et de dignité , d’un berger, d’une chrétienne de Bethléem, d’une commerçante d’Hébron, d’enfants, d’adolescents, on mesure le désespoir plus ou moins caché des Palestiniens.
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Nous avons été surpris par l’assistance : la salle du cinéma était presque pleine. Pour une petite ville comme St Marcellin, c’était une heureuse surprise. Plus intéressant :la salle est restée stable à l’heure de la discussion qui a duré assez longtemps.
Parmi les propositions constructives exposées, nous avons découvert qu’une filière de commerce éthique d’huile d’olive provenant de Palestine est en place.
Un trou!
Lundi 27 janvier 2014Sur ma joue de barbe pleine
Ya un trou qui se démène
Il est grand comme un domaine.
Certes, je le vois à peine
Mais je le sens comme un gouffre
Un puy, une igue, un cratère,
Un grand vide dont je souffre
Une lèpre, la misère.
Sur ma joue de barbe pleine
Manque une bise de reine.
Grasse matinée
Dimanche 26 janvier 2014Onze heures sonnent au clocher
Quand vas-tu enfin te lever ?
Sur la table, nos deux bols
Attendent pour le déjeuner
Tu dors encore, ras le bol !
Je veux commencer la journée.
Elle est déjà bien écornée.
Les heures filent comme en fuite…
Les ânes, je leur ai donné ,
Pour les lapins, la messe est dite
Ils ont du foin, ils ont du blé.
Si tu es morte
Dis-le de suite
Je n’attendrai plus
Devant la porte
Je n’espèrerai plus
Que tu sortes.
Ce ne sont plus
Des grasses mat’…
Je ne suis plus
Qu’un joueur pat.
Mon coq
Samedi 25 janvier 2014Pour la dernière fois
Tu m’as mordu les fesses.
Pour la dernière fois
Il fallait que ça cesse.
Tu me visais les yeux
Dans ton assaut brutal
C’était de mieux en mieux
Ou de plus en plus mal.
Un jour en t’évadant
De ton enclos banal
Tu créerait l’accident
Aux conséquences fatales.
Eh ! Bien c’est terminé
Au fond de ma cocotte
Tu pourras ruminer
Sur ta triste marotte.
Poésie d’âne
Vendredi 24 janvier 2014Nous étions l’autre soir, enfin, à la brune pour que les enfants puissent profiter du spectacle, au « Diapason » centre culturel de ST Marcellin.
Une compagnie de Grenoble donnait une lecture du conte de Peau d’âne « revisité ».
Certes, tout le monde connaît ce conte…Nous ne nous attendions pas à grande nouveauté…
Surprise ! Si le texte fut conté sans extrapolations, sans digressions, sans mime, nous fûmes pourtant éblouis..
Tout l’art était dans un jeu de lumières psychédéliques.
Un moment rare.
Poésie d’âne (cie « les Phosphorescentes »)