Dans la géhenne

Elle cheminait sur la route
Glissante et fort enneigée
Inconsciente sans doute
De ce qu’était le danger.
Je la voyais octogénaire
Et même plus peut-être bien.
Je lui expliquai nécessaire
De marcher au bord pour son bien.
Elle grimpa dans ma voiture :
Je devais la rassurer.
Elle me conta l’aventure
De sa vie toute désolée.
De quatre fils, elle était fière
Beaux et forts comme Hector de Troie
Mais la vie, cette meurtrière
D’un accident lui en prit trois
Il lui restait le quatrième
Qu’un cancer rongeait gravement …
Alors, voyez, quand bien même
On me tuerait par accident
Cela soulagerait ma peine.
Car c’est bien dans la géhenne
Que je me débats maintenant…
Car c’est bien dans la géhenne
Que je me débats maintenant !
Car c’est bien dans la géhenne
Que je me débats maintenant !!!

Cet article a été posté le Mardi 26 novembre 2013 à 11:50 et est classé dans Non classé. Vous pouvez suivre les réponses à cet article grâce à ce flux RSS 2.0. Vous pouvez laisser une réponse au bas de la page. Les pings ne sont pas autorisés pour l'instant.