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Archive pour octobre 2013

Face à la parade

Vendredi 11 octobre 2013

J’ai acheté deux poulettes

Couleur cendre pour décor

Mon coq en voyant les soeurettes

De leur pureté fit un sort.

Oh ! N’étaient pas vraiment rétives

Les petites mijaurées

Quand il s’est mis à parader

Elles ont d’abord joué l’esquive

Pour finir par s’abaisser

En fait ont vite succombé.

Le téléphone

Jeudi 10 octobre 2013

Ah ! quel engin, le téléphone !

Dans le passé les bourgeois

Sonnaient valets à cœur-joie :

Ici !Jacques, aux pieds la bonne.

Mais depuis que Graham Bell

Idiotement a inventé

Cet appareil qui ensorcelle

Les gens perdant leur volonté

Comme des cloches

Se font sonner !

Se font sonner !

A peine levés ils décrochent

Endormis et étonnés

Que personne n’ait sonné.

Les yeux rivés sur la tablette

Ils se déplacent comme zombies

Même au milieu de grande fête

Ils sont ailleurs par l’esprit.

On m’a dit aussi que certaines

Les utilisaient en jouets

Qui procureraient, belle aubaine,

La volupté à souhait…

ABJECT!

Mercredi 9 octobre 2013

L’ébriété et la bêtise ne sont pas des excuses pour des comportements à l’égard des femmes tout simplement abjects.

Hier, à l’Assemblée Nationale, un élu UMP s’est permis d’interrompre par deux fois une députée  en imitant des cris de poule.

Il y a quelques temps, des individus aussi bêtes que malveillants sont allés lâcher des poules sous les fenêtres de Madame Trierweiler.

Comportements indignes de gens civilisés !

L’autre dimanche

Mardi 8 octobre 2013

Ah ! tu étais l’autre dimanche

Tous feux éteints et sans sourire

Comme une fleur qui penche

Quand l’été est venu la frire.

Mon épaule t’ai proposée

Pour un moment te reposer.

Un bref émoi tes joues a rosi,

Tu as dit non pourquoi pas oui ?

Je n’aurais pourtant pas

Profité de ta faiblesse

Je ne t’aurais pourtant pas

Imposé mes caresses.

Mirage

Mardi 8 octobre 2013

Je me suis retrouvé allongé

Près de toi sur ta couche

Mes doigts avaient plongé

Sous les draps, et sur les touches

Du piano de ton échine

Cherchaient quelque mélodie.

Te retournant, tu m’as dit

Dans une expression coquine

« Tu veux t’occuper de moi ?

Tu veux donc me protéger »

Tu étais veuve depuis un mois

Et je me sentais léger.

 

Quand la lumière a surgi

Dans uns tristesse profonde

Mon esprit a réagi

Car tu es dans « l’autre monde »

« LULU »

Jeudi 3 octobre 2013

Depuis plus de quarante ans

Elle fut fidèle au poste

Apportant incessamment

Du plaisir à qui accoste.

Ses cheveux longs, blond platine

 Toujours coiffés impeccablement

Avaient blanchi au fil du temps

Mais elle restait « à la turbine ».

Debout quelque soit le temps

Dans le coin de la forêt

Elle attendait le client

Au tapin et puis après.

Elle a disparu un jour

Sans qu’on sache trop pourquoi

Je n’étais pas de ses amours,

Mais elle manque au coin du bois.

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