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Archive pour septembre 2013

Comme un oisillon

Dimanche 15 septembre 2013

Une jeune et jolie princesse

Tout en haut d’un escabeau

Etait perchée comme un oiseau

Dominait comme une déesse.

Sachant bien que jamais

Elle ne serait dans mes bras

Au pied de l’échelle me plaçai

En cas de séisme…N’est-ce pas…

Je l’imaginais oisillon

Par les secousses éjecté

Hors de son nid, de sa maison

Sur ma poitrine projeté.

Pour fugace que soit cet instant

Dans mon fantasme cultivé

Il n’en est que plus charmant

Que chargé de volupté.

Torture

Vendredi 6 septembre 2013

 

Toute nue sur la civière

Ligotée comme un patient

Tu attends, les yeux ouverts,

La torture qui t’attend.

Voilà l’horrible bonhomme

Qui s’avance lentement,

Un objet est dans sa paume

Tu n’en vois rien seulement.

Quand son bras un peu s’avance,

Tu fermes tes paupières

Il voudrait te voir en transes

Mais tu es comme une pierre.

Soudain il brandit sa plume

Et dessine sur ton sein

Comme au milieu d’une brume

Un oiseau au bec très fin.

Tout s’arrête un long moment

Tu te détends, tu respires

C’est alors que brusquement

La situation empire…

L’oiseau bat doucement des ailes

 Avant de prendre son essor

De picorer ton aisselle

D’explorer tout ton corps.

Tu  sens sur ton clitoris

Picoter curieusement

En ordonnées en abcisse

Pour peaufiner le tourment

 

Le coq chante le réveil.

Encore moulue de ton rêve

Tu voudrais que ton sommeil

N’aie jamais connu de trêve….

Vienne

Dimanche 1 septembre 2013

Il y a dans les rues de Vienne

De magnifiques déesses

Les Livie qu’on s’en souvienne

Sont partout où on se presse.

Dans les rues, les étalages

J’en ai croisé des centaines

Des jeunes de tous les âges

Des blondes et des brunes

Même des rousses et des noires.

J’en ai trouvé une, un soir

Si plongée dans sa tablette

Qu’elle ne me vit pas m’asseoir.

Elle attendait dans la fête

Des amis dans le mi-noir.

Pour me faire pardonner

D’être venu m’imposer

Je lui ai doux susurré

Des poèmes en liberté.

Elle respirait la douceur

Ce fut moment doux au cœur.

 

Joséphine était partie

Dimanche 1 septembre 2013

Le soutien-gorge de ma femme

A rougi de confusion

Non parce qu’il fut sous le charme

De quelconques autres tétons

Il n’y a dans cette affaire

Aucune trace de trahison

C’est dans notre lavandière

Que c’est produite l’opération.

Bien blotti pour la tourmente

Contre un carré de coton

Il n’a pas vu la descente

Sur ses deux coussins ronds

Comme d’un jus d’amarante

Un liquide, un poison.

Bien sûr que Mimi Mathy

A prôné la solution

Mais Joséphine était partie

Vers bien d’autres missions…

 

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