Il est comme cela des êtres
Qui vous font tout oublier
Et l’empilement des lustres
Et les dizaines entremêlées.
En l’apercevant, ce matin-là,
Mon antique timidité
Surmontée par mes bla-blas
S’est soudain manifestée.
Elle est belle comme étoile,
Jeune comme une princesse,
Mon temps : les navires à voiles,
Le sien : celui des prouesses.
Après maintes hésitations,
Je me sentis le courage
D’approcher de son bastion,
Malgré, en moi le grand orage.
Elle a eu la gentillesse
De m’écouter en souriant,
L’œil surpris d’une déesse
Comme étoile du firmament.
Je lui ai à deux reprises
Radoté quelques bêtises :
Leçon de géographie,
Ma hargne des batteries
Mes poèmes du moment.
Malgré mon désir tourment
De la voir incessamment :
Tous les jours et tout le temps.
M’a fait la bise en partant
Pour trois éternités suis content !
Merci pour ce beau poème ainsi que ceux que vous m’avez compté, heureuse de voir que la poésie existe encore en ce monde…