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Archive pour septembre 2013

Une histoire qui tombait bien (Lavandou 4)

Lundi 30 septembre 2013

Dès que je vois une classe en déplacement, je ne me sens plus :il faut que j’essaie de capter l’attention des mômes par une histoire adaptée à leur âge…

Je me trouvais ce jour-là sur le front de mer…Une classe, venue je ne sais d’où s’arrêta pour attendre un car. Je fus heureux d’obtenir l’autorisation de la maîtresse (je préfère ce terme si beau à professeur !) de raconter une histoire…

Le temps d’attente fut assez long pour que je raconte l’histoire du sapin orgueilleux(supra 19 avril 2011) l’histoire du père noël malade (supra 21 mars 2011)

J’eus la chance, avec cette dernière de rentrer dans les projets de la classe un peu plus tard. J’en fus heureux.

Elle se reconnaîtra (Lavandou 3)

Lundi 30 septembre 2013

Il est comme cela des êtres

Qui vous font tout oublier

Et l’empilement des lustres

Et les dizaines entremêlées.

En l’apercevant, ce matin-là,

Mon antique  timidité

Surmontée par mes bla-blas

S’est soudain manifestée.

Elle est belle comme étoile,

Jeune comme une princesse,

Mon temps : les navires à voiles,

Le sien : celui des prouesses.

Après maintes hésitations,

Je me sentis le courage

D’approcher de son bastion,

Malgré, en moi le grand orage.

Elle a eu la gentillesse

De m’écouter en souriant,

L’œil surpris d’une déesse

Comme étoile du firmament.

Je lui ai à deux reprises

Radoté quelques bêtises :

Leçon de géographie,

Ma hargne des batteries

Mes poèmes du moment.

Malgré mon désir tourment

De la voir incessamment :

Tous les jours et tout le temps.

M’a fait la bise en partant

Pour trois éternités suis content !

Lavandou (2)

Dimanche 29 septembre 2013

Sur la rue Charles De Gaulle

Dans le cœur du Lavandou

Les boutiques en farandoles

Aux clients font les yeux doux

Le rôtisseur de poulets

De son brasier maîtrisé

Répand délicieux fumets

Pour appétits aiguiser.

Chercher chaussure à son pied

Se vêtir de cap en pied

Une fleur pour une maîtresse

Une photo pour une princesse…

Tout concourt à faire rêver

Tout incite à acheter.

Pied de porc à l’ancienne

Dimanche 29 septembre 2013

C’était le soir, il se faisait tard, nous avions piétiné longuement derrière un autobus dans les rues de Grasse, en empruntant un segment de la route Napoléon…

J’avais espéré trouver une table pour me reposer et me restaurer à l’auberge du col de Cabre, sur la route qui conduit d’Aspre sur Buech à Valence…Mais mon espoir avait été déçu. Chemin faisant, la nuit commençait à s’épaissir, nous aperçûmes une enseigne de restaurant encore ouvert : « La magnanerie ».

Bien contents qu’on nous accepte, nous n’étions pas partis pour être exigeants.

 Le menu paraissait alléchant.

Parmi les choix proposés, figurait « pied de porc à l’ancienne »…Il y a bien soixante ans que je n’ai pas dégusté ce mets de paysan gourmet.

J’avoue « m’être léché les doigts » en le savourant !!!

Sur la plage (lavandou 1)

Dimanche 29 septembre 2013

Dans un coin de la plage

Un artiste de l’éphémère

Avait sculpté par modelage

Chefs d’œuvres de son savoir-faire.

Avait ainsi donné forme

Au vieux lion de Némée

Dans une dimension énorme

Pour du sable fin mouillé

On reconnaissait un comique

Qui jouait de la musique.

Issu des mains du sculpteur

Ce spectacle était bonheur.

Une jeune et jolie déesse

Arrêtée en admiration

Devant la belle prouesse

Exprimait sa dévotion.

Et comme elle allait partir,

Allait passer son chemin

Ah !Pouvoir la retenir !

Saisir le clin du destin

J’égrenai quelques rimes

Comme semeur jette du grain

Ce fut un instant sublime

Comme soleil du matin .

Paroles…

Samedi 21 septembre 2013

Dans mon enfance, les chanteurs possédaient une voix qui portait. Ils n’utilisaient pas de sono étourdissante… On comprenait leurs paroles qui avaient un sens…

Au cours de mon adolescence, certains chanteurs à la voix, belle certes, mais peu puissante ont fait leur apparition : les micros faisaient leur travail…

Dans ma jeunesse, les travaux forcés ayant été abolis, ceux qui se sentaient vocation à cogner sur des choses, ont découvert la magie de …La batterie. Ils ont été de plus en plus nombreux à « accompagner » les chanteurs, qui petit à petit, n’ont plu su se passer d’orchestre…Peu à peu l’intérêt pour le sens des paroles, difficiles à distinguer derrière le vacarme des instruments, se perdit.

Ceci pour exprimer mon regret de ne pouvoir bien saisir les paroles des chansons et en apprécier la poésie, quand par hasard leur texte dépasse la longueur d’une phrase, (lol) lorsque l’on m’entraîne au récital d’un artiste.

Chassez le naturel…

Samedi 21 septembre 2013

Une phrase de certain ministre aux sénateurs m’a quelque peu interloqué :

« Si vous refusez de voter l’interdiction des cumuls, l’Assemblée Nationale revotera mon texte tel que je le présente »

Diable ! Cette assemblée chargée de modérer les ardeurs des jeunes loups serait-elle à ce point négligeable ?

L’héritage de l’osmose subliminale avec un régime supporté dans l’enfance ressortirait-il à cette occasion ?

Un poème

Vendredi 20 septembre 2013

Quand on reçoit un poème,

C’est aussi doux qu’une caresse

Accueillez –le douces déesses

Qu’en votre cœur bonheur il sème.

C’est comme un lait nouveau

Qui se faufile dans vos veines

Qui se glisse, enfin à peine,

Jusqu’aux confins  de votre peau.

Netto

Mercredi 18 septembre 2013

Ce n’est pas dans ce magasin

Que je vais le plus souvent

Mais il était sur mon chemin

J’y suis entré curieusement.

Deux déesses  magnifiques

Cherchaient l’affaire mirifique.

Je retins un élan diabolique

 Jeunes par trop pour mes répliques…

…Enfin le temps que je les croise

Deux fois, trois fois, là je pavoise.

Je n’ai pas pu m’empêcher

A la première de proposer

L’hymne à la jeunesse

En arrivant devant la caisse

Et ensuite à la deuxième

Une série de poèmes.

Huiles traitresses

Lundi 16 septembre 2013

Ah ! Douceur des laits relaxants !

Des produits qui ramollissent

Dans un bain chaud senteurs d’épices

Et que l’on fait durer longtemps !

J’avais joui avec délice

De ce plaisir épicurien

Mais pas prévu qu’il faudrait bien

S’extraire de ce lieu trop lisse.

Quand toutes les aspérités

Habituelles au service

D’huile sont bien imbibées

Sortir du bain, quel supplice !

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