Tu as craint de ma part
Fantasmes de caresses
De barbe qui s’égare,
De langue qui se presse,
Mais as-tu remarqué
Dans ses pulsions sanguines
Que ton futur métier
Tel que tu l’imagines
Est par certains côtés
A bien l’analyser
Freudien plus que beaucoup :l’as-tu pensé ?
Tu te vois t’emparer
D’un objet long rigide
Au bout très acéré
Et rempli de liquide
Chargé d’inoculer
Dans le corps de tes proies
Toujours consentantes
Et par diverses voies
Source de vie montante…
Ceci après léger, léger préliminaire
Avec le souci au-delà de la douleur
De la pénétration primaire
Peut-être de jouissance ou bien même de bonheur.
Vampire par devoir,
Tu penses avec lancettes
Retirer du sang noir
Des veines de pauvrettes.
Faisant fi bien sûr de l’intimité
Tu glisseras parfois dans méat irrité
Une sonde.
Ah ! le bel argument que le fait de soigner !
Cacher pieusement aux yeux de tout le monde
Le fantasme éternel de phallus exalté.
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