La chouette bavarde a cessé de bavarder

La chouette bavarde a cessé de bavarder
Des centaines de lecteurs des feuilletons sont privés.
Ah! Voyons ! Chouette bavarde, qui vous a mal conseillée ?
En décidant de sevrer un lectorat à qui vous aviez eu le talent d’apporter chaque jour le petit verre, la cigarette, le café que l’on déguste à petite dose, dans l’attente du prochain délice qui sera toujours légèrement différent, êtes-vous sûre de le retrouver ? Ce n’est pas la même chose de siroter un petit verre chaque jour et prendre une biture une fois par trimestre !
Vous avez échangé le plaisir de l’écriture passe-temps contre le devoir d’écrire pour un éditeur. Ce n’est pas du même ordre. Un livre, reste un mois, trois parfois sur les rayons des libraires avant de passer au pilon. Pour en assurer la promotion, c’est un énorme travail de rencontres très diverses, une exigence de disponibilité… Ce qui va renforcer dans l’esprit de nos contemporains cette idée déjà bien trop ancrée qu’un fonctionnaire, au sortir de son travail n’est vraiment pas trop fatigué.
Bravo ! Si vous débouchez sur d’autres horizons ! Si ce n’est pas le miroir aux alouettes chargé de neutraliser ce qui est peut-être ressenti comme une menace par certains vendeurs de vent !
Bonne chance à la nouvelle forme de vos œuvres !

Une réponse à “La chouette bavarde a cessé de bavarder”

  1. La chouette bavarde dit :

    L’été a été effectivement consacré à la promotion de mon 1er roman, L’amour au bout du clic, expérience nouvelle grâce à laquelle j’ai eu le bonheur de rencontrer et d’échanger avec les lecteurs. Si je prends du plaisir dans une écriture quotidienne qui m’évade, j’apprécie les contacts humains, les témoignages de ceux pour qui j’écris la nuit. J’ai rechargé mes batteries, engrangé une motivation débordante pour transmettre de nouvelles fictions. Je vous donne rendez-vous… Merci pour ce texte, cher inconnu, qui ne m’a pas laissée indifférente. Au plaisir de vous croiser aux détours des lignes.

Laisser un commentaire