Archive pour août 2013

Bonne année!

Vendredi 30 août 2013

La première fois que je t’ai vue

Tu paraissais sur le qui-vive

Quelqu’un t’avait prévenue

Que d’un clin d’œil, vers d’autres rives

Tu pourrais être transportée…

Je n’ai pas vraiment cherché

Qui m’avait ainsi costumé

Avait promu mes qualités…

Près des alcools tu fus placée

Drôle d’emploi pour ta beauté :

Sans ingrédients, par ta présence

Tu peux faire perdre contenance.

 

Chaque rencontre fut un jeu…

J’espère, demain, te manquer un peu.

Les jours s’écoulent, l’été est vieux

Tu vas partir vers d’autres cieux

 

BONNE ANNEE

A future infirmière

Vendredi 30 août 2013

Tu as craint de ma part

Fantasmes de caresses

De barbe qui s’égare,

De langue qui se presse,

Mais as-tu remarqué

Dans ses pulsions sanguines

Que ton futur métier

Tel que tu l’imagines

Est par certains côtés

A bien l’analyser

Freudien plus que beaucoup :l’as-tu pensé ?

Tu te vois t’emparer

D’un objet long rigide

Au bout très acéré

Et rempli de liquide

Chargé d’inoculer

Dans le corps de tes proies

Toujours consentantes

Et par diverses voies

Source de vie montante…

Ceci après léger, léger préliminaire

Avec le souci au-delà de la douleur

De la pénétration primaire

Peut-être de jouissance ou bien même de bonheur.

Vampire par devoir,

Tu penses avec lancettes

Retirer du sang noir

Des veines de pauvrettes.

Faisant fi bien sûr de l’intimité

Tu glisseras parfois dans méat irrité

Une sonde.

Ah ! le bel argument que le fait de soigner !

Cacher pieusement aux yeux de tout le monde

Le fantasme éternel de phallus exalté.

La chouette bavarde a cessé de bavarder

Jeudi 29 août 2013
La chouette bavarde a cessé de bavarder
Des centaines de lecteurs des feuilletons sont privés.
Ah! Voyons ! Chouette bavarde, qui vous a mal conseillée ?
En décidant de sevrer un lectorat à qui vous aviez eu le talent d’apporter chaque jour le petit verre, la cigarette, le café que l’on déguste à petite dose, dans l’attente du prochain délice qui sera toujours légèrement différent, êtes-vous sûre de le retrouver ? Ce n’est pas la même chose de siroter un petit verre chaque jour et prendre une biture une fois par trimestre !
Vous avez échangé le plaisir de l’écriture passe-temps contre le devoir d’écrire pour un éditeur. Ce n’est pas du même ordre. Un livre, reste un mois, trois parfois sur les rayons des libraires avant de passer au pilon. Pour en assurer la promotion, c’est un énorme travail de rencontres très diverses, une exigence de disponibilité… Ce qui va renforcer dans l’esprit de nos contemporains cette idée déjà bien trop ancrée qu’un fonctionnaire, au sortir de son travail n’est vraiment pas trop fatigué.
Bravo ! Si vous débouchez sur d’autres horizons ! Si ce n’est pas le miroir aux alouettes chargé de neutraliser ce qui est peut-être ressenti comme une menace par certains vendeurs de vent !
Bonne chance à la nouvelle forme de vos œuvres !

Un vieux ça pourrait s’enflammer!!

Lundi 26 août 2013

Je sais m’a dit la jolie fille

Qu’un vieux, ça pourrait s’enflammer

Pour un clin d’œil, une vétille

Croire la jeunesse ressucitée.

On connut ça, dans le village,

Dans le vieux temps des grands parents

Un vioc qui avait pris ombrage

Du non d’une fille, et croyant

Que c’était là, jeu de coquette

L’avait forcée… Evidemment

Sûr, de combler la pauvrette !

 L’avait occise subrepticement

En découvrant sous ses lunettes

Que ses larmes étaient de sang

Une pensée pour la jeunette,

S’il te plaît, lecteur passant..

Les reines de la fête

Dimanche 25 août 2013

 

Sans arguer de leurs privilèges

Elles attendaient patiemment

Qu’avance le cortège

Des visiteurs du moment.

Alors que bien des costumes

Etaient d’un banal affligeant

Le leur sortait des coutumes :

La distinction , sujet primant.

J’ai attendu moment propice

Pour réciter à leur noblesse

Mes rimes sans artifice

Mais pourtant pleines de hardiesse.

La nuit descend sur nos têtes

Pleines de beaux souvenirs

Etaient les reines de la fête

Les étoiles de l’avenir.

Fin de tournoi

Samedi 24 août 2013

Elle errait près des manèges

Un peu décontenancée

Le comte de Sassenage

N’avait point vu sa beauté.

Il avait dédié son tournoi

A une belle bien fade

Du haut de son palefroi

On doit être un peu malade.

Pourtant ses cheveux de jais

Ses yeux faits de pur diamant

Auraient du , oui, ils auraient

L’attirer pour un serment…

Moi qui ne suis que chevalier

De la langue caressante

La voyant sur le palier

 Sortir potion virulente

Je ne pus que m’interposer

« Trop belle pour te tuer !!!»

Voici mon plus beau poème

Promets-moi de l’écouter

Si tu l’entends si tu l’aimes

Garde-toi en bonne santé.

Douze heures quinze

Samedi 24 août 2013

C’était l’heure de fermeture

Lui, voulut tenter l’aventure :

Se faufiler en souplesse

Dans l’insouciance de la jeunesse.

Elle resta dans sa voiture

Belle déesse sans fioritures

Je lui offris sans tralala

Un poème qui passait par là

Aux vibrations de sa pupille

Je sentis que montait en vrille

Petit moment d’espérance

Minute de confusion

Une forme de connivence

Une espèce de communion .

Ephémères rencontres

Vendredi 23 août 2013

Ah ! que j’aime la douceur

Des éphèmères rencontres

Celles qui font battre le cœur

Dans une âme prête à fondre.

Point de bonjour et pas d’adieu

L’instant seul est ce qui compte

Un éclair est pour le mieux

Le signe de l’émoi qui monte.

Qui je suis et qui tu es

A quoi bon s’en soucier

Demain ? Il faudra oublier…

Petit bonheur, mais parfait !

Pauvres bâtards

Mardi 13 août 2013
 
Pauvres de nous pauvres bâtards
Toujours trop tôt toujours trop tard
Des secrets nous entourent
Et nous détruisent chaque jour
Cette aura de mystères
Qui sans cesse planent dans l’air
A le goût du malentendu
Pour nous intrus, nous malvenus.
Mais ceux qui nous mettent au ban
Ne valent sûrement pas tripette
Et s’ils embouchent leurs trompettes
C’est pour cacher leur non étant.

Fête à St Antoine

Dimanche 11 août 2013

C’est la fête à ST Antoine

Tout le village est retourné

Au temps des gueux, au temps des moines

Pour la durée d’une journée.

 

Foire aux simples, bateleurs

Mendiants bossus et bien crasseux

Gais forgerons, d’harpe joueurs

Il y en a pour tous les vœux.

 

C’est la fête à ST Antoine

Tout le village est retourné

Au temps des gueux, au temps des moines

Pour la durée d’une journée.

 

Sur la place les ménestrels

Font un spectacle délicieux

Les airs de binious et de vièle

Aux roturiers ouvrent les cieux.

 

C’est la fête à ST Antoine

Tout le village est retourné

Au temps des gueux, au temps des moines

Pour la durée d’une journée.

 

Les odeurs de viandes grillées

Flottent dans l’air tout alentour

On mange, on boit dans la veillée

Dans des recoins on fait l’….

 

C’est la fête à ST Antoine

Tout le village est retourné

Au temps des gueux, au temps des moines

Pour la durée d’une journée.

 

 Toutes les femmes sont belles

Robes de soie pour les princesses

Robes légères de jouvencelles

Beauté sublime de la pauvresse.

 

C’est la fête à ST Antoine

Tout le village est retourné

Au temps des gueux, au temps des moines

Pour la durée d’une journée.

 

Les soldats qui se préparent

Invitent les jouvenceaux

A un combat dare-dare

Pour recruter des nouveaux.

 

 

 

C’est la fête à ST Antoine

Tout le village est retourné

Au temps des gueux, au temps des moines

Pour la durée d’une journée.

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