Elle arborait un tatouage
Sur son épaule de fée
Elle cherchait à l’étalage
Je ne sais quelle denrée.
Oh ! Voyons madame,
Quand on porte un si beau tableau
Quel dommage, quel drame
De le cacher par un fourreau.
Elle parut un peu surprise
Par ma remarque inattendue
Sourit dans une réplique exquise :
« Je ne peux pourtant rester nue »
Une femme n’est jamais plus belle
Lui susurrai-je à tire d’aile
Que dévêtue
Que dévêtue !
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