A mon « monoprix »

C’était un jour gris

Un jour de pluie.

Pour tromper l’ennui,

J’errais dans mon « monoprix »

Entendez la coopérative,

Le magasin des paysans,

Là où on achète des plants

Des engrais, graines d’endives.

Après avoir, au débotté ,

Clamé poèmes à des fées,

Prétendu avoir été soldé

Voire chanté hymne à leur beauté,

J’allais payer à la caisse

Un sac d’orge pour mes poules

Pour tourterelles qui roucoulent…

En passant, à trois déesses,

Je slamai un petit quatrain

Mais j’aperçus deux petits malins

Blottis au fond d’un recoin

Qui me regardaient d’un air coquin.

 Je fus pris d’une envie subite

De leur raconter une histoire

Comme un bonimenteur de foire…

Quand j’eus fini, la messe dite

Derrière moi nombre de gens

Formaient un attroupement,

J’étais content !.

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