La question du zéro éliminatoire lors du concours de recrutement des professeurs des écoles s’est posée récemment.
Dans certains cas , il s’agissait tout simplement de candidats qui avaient « zappé » une épreuve… Dans d’autres, il s’agissait de candidats qui, bien qu’ayant assidûment « travaillé » la matière (souvent les maths) n’ont pas répondu à l’attente des examinateurs….
Malgré la sévérité croissante des examens de recrutement, malgré le niveau exigé de plus en plus élevé pour enseigner, les résultats généraux de l’enseignement en France n’ont cessé de BAISSER DEPUIS 20 ANS. Il faudra bien, un jour, se poser les bonnes questions, regarder le problème sous tous ses angles.
Au maître, on se réfère, le professeur enseigne plusieurs heures…
En détruisant le beau concept de MAITRE D’ECOLE, M. JOSPIN a, sans doute, justifié une augmentation de la rémunération des instituteurs, mais, parallèlement, il a diminué la grandeur de leur travail.
<<< Enseigner est devenu un emploi, plus une MISSION.
En élevant le niveau des enseignants, on a diminué le nombre de ceux qui sont arrivés « petitement » au niveau requis, ceux qui savaient ce que sont les difficultés de compréhension ,non par leurs études, mais dans leur « chair »
Partant de la même idée, mais avec l’espoir sous-jacent de décourager tous ceux qui se sentiraient une vocation afin d’en finir avec ce corps encombrant qu’est l’EDUCATION NATIONALE, M.SARKOSY a « pasteurisé » (pardon masterisé ! ) le corps enseignant.
Ces enseignants perçus par leurs ouailles contraintes comme appartenant à un autre monde que le leur, que celui de leurs parents, de leurs grands parents, de leurs aieux même, puisque, depuis la vraie promotion d’élites issues du peuple des premières décennies du XXème siècle, l’école a très peu puisé dans les héritiers des losers de la première génération, des losers fils de losers de la deuxième, des losers fils de losers eux-mêmes fils de losers de la troisième génération… Elle a formé les héritiers des premières élites, comme l’éleveur qui a réussi à sélectionner une lignée « parfaite » se contente de la reproduire en ajoutant, mais à très petites doses du sang neuf pour éviter la consanguinité.
On ne pourra pas se contenter de changer les rythmes scolaires, de diminuer le nombre des élèves par classe (il n’est pas si sûr que cela soit un critère absolu de meilleure réussite !!)
IL FAUDRA RETABLIR LA LEGITIMITE DU MAITRE, pour cela, il faudra revenir au fondement de l’école publique laïque gratuite offerte aux élèves qui peuvent en bénéficier … et se rappeler qu’il n’est pas obligatoire de la fréquenter : il est obligatoire d’être INSTRUIT SELON LES LOIS DE LA REPUBLIQUE .
A ce prix, les élèves retrouveront le leader reconnu, accepté, à l’autorité consentie et respectée… Et les enseignants, recrutés plus sur des critères de vocation que de réussite dans une institution sclérosée seront de nouveau capables de rendre à la population le service public qu’elle attend d’eux.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.