A La Bobine, le treize

Voilà le treize, à La Bobine,

Je suis arrivé tout confiant

Ce n’est pas ce que j’imagine :

Tout est vraiment très différent.                     

Il a fait chaud , même étouffant

Les gorges sèches ont de bibine

Choisi le mode de traitement.

Un vent violent, sur l’officine                          

S’est élevé , branches brisant.

Dans un recoin, un musicien ,

Une chanteuse chantent gaiment.

Tout délabré, un prof ancien,                           

Crie, nul n’entend son boniment.

La foule dense des désoeuvrés

Couvre les marches du bâtiment,

Sur son nombril les yeux rivés                            

Chacun ne voit que son triment.

Une porte, entrée principale,

Reste interdite à tout venant

Entrer sans bousculer, que dalle !                        

Dans cette foule, en populace,

Pas de passage discret :

Dans les relents de la vinasse,

Faut essuyer  les quolibets

De gens abêtis par l’alcool.

Ca s’appelle centre culturel

??? Quelle culture est dans ce bol ?

Je veux penser c’est naturel

Que c’était jour exceptionnel….

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