Archive pour juin 2013

A mon « monoprix »

Dimanche 30 juin 2013

C’était un jour gris

Un jour de pluie.

Pour tromper l’ennui,

J’errais dans mon « monoprix »

Entendez la coopérative,

Le magasin des paysans,

Là où on achète des plants

Des engrais, graines d’endives.

Après avoir, au débotté ,

Clamé poèmes à des fées,

Prétendu avoir été soldé

Voire chanté hymne à leur beauté,

J’allais payer à la caisse

Un sac d’orge pour mes poules

Pour tourterelles qui roucoulent…

En passant, à trois déesses,

Je slamai un petit quatrain

Mais j’aperçus deux petits malins

Blottis au fond d’un recoin

Qui me regardaient d’un air coquin.

 Je fus pris d’une envie subite

De leur raconter une histoire

Comme un bonimenteur de foire…

Quand j’eus fini, la messe dite

Derrière moi nombre de gens

Formaient un attroupement,

J’étais content !.

Mauvais/bon pour la santé

Vendredi 28 juin 2013

 

Régulièrement, des manipulateurs de profession, nous bassinent avec des recommandations :

« ATTENTION ! C’est mauvais pour la santé ! »

Ben oui, nos grands parents mangeaient des produits directement venus de la terre qu’ils exploitaient…BIO ? sans aucun doute… Vivaient-ils plus longtemps que nous ?

A la fin, l’homme n’est-il pas mortel ? Ne doit-il pas finir par expirer ?

Alors , après les prédicateurs qui promettaient la damnation éternelle à ceux qui ne suivraient pas les instructions de tel ou tel gourou (qui ne les suivait pas lui-même), après les « sorciers » qui prétendaient que tel ou tel geste ou être apportait le malheur, il y a maintenant les nouveaux prometteurs de bonheur qui jettent l’anathème sur telle ou telle nourriture…

J’aime le sucre, j’aime le gras, j’aime le sel… Que je profite ou non du plaisir de les consommer, je mourrai de toutes façons, alors pourquoi être maso ??

Le foin de pré

Vendredi 28 juin 2013

 

Les citadins ou même les ruraux qui ne jurent que par les outils modernes ne devineront pas à quel point le fauchage à la faux demandait d’expertise.

 

Dans ma jeunesse , on n’utilisait pas le même type de faux selon le foin qu’on s’apprêtait à couper.

Une faux ordinaire, battue normalement, et aiguisée avec une meule à grains moyen suffisait pour abattre un champ de trèfle, de luzerne ou de toute autre plante poussée sur les pentes bien drainées de la ferme. Cependant, il existait , chez nous, deux terrains qui exigeaient des outils plus sophistiqués : il s’agissait de terres marécageuses dont les herbes, fines comme du crin fuyaient devant la faux.

Pour réussir un fauchage correct dans ce cas-là, il valait mieux avoir une faux « enchaplée fin », de préférence étroite (une « anguille ») et aiguisée avec une meule à grains extrêmement fins qui produisait un fil semblable à un rasoir… De plus, il n’était pas question de faucher du foin de pré en plein soleil : la meilleure heure se situait avant l’arrivée du soleil…

EDUCATION: ZERO ELIMINATOIRE

Samedi 22 juin 2013

La question du zéro éliminatoire lors du concours de recrutement des professeurs des écoles s’est posée récemment.

Dans certains cas , il s’agissait tout simplement de candidats qui avaient « zappé » une épreuve… Dans d’autres, il s’agissait de candidats qui, bien qu’ayant assidûment « travaillé » la matière (souvent les maths) n’ont pas répondu à l’attente des examinateurs….

Malgré la sévérité croissante des examens de recrutement, malgré le niveau exigé de plus en plus élevé pour enseigner, les résultats généraux de l’enseignement en France n’ont cessé de BAISSER DEPUIS 20 ANS. Il faudra bien, un jour, se poser les bonnes questions, regarder le problème sous tous ses angles.

Au maître, on se réfère, le professeur enseigne plusieurs heures…

En détruisant le beau concept de MAITRE D’ECOLE, M. JOSPIN a, sans doute, justifié une augmentation de la rémunération des instituteurs, mais, parallèlement, il a diminué la grandeur de leur travail.

<<< Enseigner est devenu un emploi, plus une MISSION.

En élevant le niveau des enseignants, on a diminué le nombre de ceux qui sont arrivés « petitement » au niveau requis, ceux qui savaient ce que sont les difficultés de compréhension ,non par leurs études, mais dans leur « chair »

Partant de la même idée, mais avec l’espoir sous-jacent de décourager tous ceux qui se sentiraient une vocation afin d’en finir avec ce corps encombrant qu’est l’EDUCATION NATIONALE, M.SARKOSY a « pasteurisé » (pardon masterisé ! ) le corps enseignant.

Ces enseignants perçus par leurs ouailles contraintes comme appartenant à un autre monde que le leur, que celui de leurs parents, de leurs grands parents, de leurs aieux même, puisque, depuis la vraie promotion d’élites issues du peuple des premières décennies du XXème siècle, l’école a très peu puisé dans les héritiers des losers de la première génération, des losers fils de losers de la deuxième, des losers fils de losers eux-mêmes fils de losers de la troisième génération… Elle a formé les héritiers des premières élites, comme l’éleveur qui a réussi à sélectionner une lignée « parfaite » se contente de la reproduire en ajoutant, mais à très petites doses du sang neuf pour éviter la consanguinité.

On ne pourra pas se contenter de changer les rythmes scolaires, de diminuer le nombre des élèves par classe (il n’est pas si sûr que cela soit un critère absolu de meilleure réussite !!)

IL FAUDRA RETABLIR LA LEGITIMITE DU MAITRE, pour cela, il faudra revenir au fondement de l’école publique laïque gratuite offerte aux élèves qui peuvent en bénéficier … et se rappeler qu’il n’est pas obligatoire de la fréquenter : il est obligatoire d’être INSTRUIT SELON LES LOIS DE LA REPUBLIQUE .

A ce prix, les élèves retrouveront le leader reconnu, accepté, à l’autorité consentie et respectée… Et les enseignants, recrutés plus sur des critères de vocation que de réussite dans une institution sclérosée seront de nouveau capables de rendre à la population le service public qu’elle attend d’eux.

Récapitulation 20 mars/ 20 juin 2013

Jeudi 20 juin 2013

Histoires

Poèmes anodins

Urgences, hôpital de Voiron 6 avril 2013

Vieillesse  8 avril 2013

747 QN 38 10 avril 2013

Merci encore 18 avril 2013

Avec un appendice 21 avril 2013

Devant le laboratoire 22 avril 2013

Pas pu résister 22 avril 2013

Attendre 25 avril 2013

Virginité tardive 27 avril 2013

Belledonne 1

Belledonne II

Belle donne III les petites fées du soir 4 mai 2013

Mon coq 19 mai 2013

Sous la pluie 28 mai 2013

Dressage 31 mai 2013

Préparation de soirée ? 5juin 2013

A la Bobine le treize 15 juin 2013

 

 

 

Poèmes d’amour  et/ou érotiques

Look 25 mars 2013

Une bise que j’espérais guère 30 mars 2013

Aux marches de Vinay 25 avril 2013

Je  viens rejoindre le combat 9 mai 2013

Devant l’agence immobilière 13 mai 2013

J’aurais bien su, tu n’as voulu 19 mai 2013

A blanc 21 mai 2013

Fini le temps 21 mai 2013

Certains jours 13 juin 2013

 

Poèmes militants

Madame Boutin, comme je vous plains !26 mars 2013

KHO LANTA 2 avril 2013

Il a fini 23 mai 2013

Coming out 23 mai 2013

Ne te plains pas ! 25 mai 2013

Ne te plains pas !(2) 25 mai 2013

Ne te plains pas ! (3) 25 mai 2013

Facile ! 15 juin 2013

 

Coups de gueule/réflexions

Quelle inconscience ! 25 mars 2013

Ils n’ont rien appris en 3 siècles 27 mars 2013

Les temps ont bien changé 29 mars 2013

Qui va réparer ? 2avril 2013

Comportements bizarres4 AVRIL 2013

Tendance refoulée ? 12 avril 2013

Grande nouvelle 16 avril 2013

Pour une mimique ! 19 avril 2013

GRAVE ? 25 avril 2013

Charité chrétienne 14 mai 2013

Laisser « crever de faim » 16 mai 2013

A la grâce de Dieu 18 mai 2013

Mais pourquoi m’horripilent-ils autant ? 29 mai2013

 

Souvenirs d’enfance

Le téléphone 14 avril 2013

Les journaux 14 avril 2013

Lire c’est perdre son temps 15 avril 2013

Trois jours sous une benne 20 avril 2013

Il a volé ! 23 avril 2013

Les épines 8 mai 2013

L’herbe de la coupure 9 mai 2013

Reconstituant 10 mai 2013

 

RAPPEL : RECAPITULATION GENERALE JUSQU’ AVRIL  2012-    voir :

16 / 20 AVRIL 2012

RECAPITULATIONS SUIVANTES : 20 JUIN 2012 ; 20 AOUT 2012 ; 20 DECEMBRE 2012 ; 20 mars 2013

Facile!

Samedi 15 juin 2013

 

C’est facile de parler

Quand on sait qu’on ne craint rien !

On peut bien philosopher

Quand en face les gens sont bien…

Que celui qui sut se taire

Quand régnait l’oppression

Quand sévissaient les tortionnaires

Ne vienne pas donner de leçon !

A La Bobine, le treize

Samedi 15 juin 2013

Voilà le treize, à La Bobine,

Je suis arrivé tout confiant

Ce n’est pas ce que j’imagine :

Tout est vraiment très différent.                     

Il a fait chaud , même étouffant

Les gorges sèches ont de bibine

Choisi le mode de traitement.

Un vent violent, sur l’officine                          

S’est élevé , branches brisant.

Dans un recoin, un musicien ,

Une chanteuse chantent gaiment.

Tout délabré, un prof ancien,                           

Crie, nul n’entend son boniment.

La foule dense des désoeuvrés

Couvre les marches du bâtiment,

Sur son nombril les yeux rivés                            

Chacun ne voit que son triment.

Une porte, entrée principale,

Reste interdite à tout venant

Entrer sans bousculer, que dalle !                        

Dans cette foule, en populace,

Pas de passage discret :

Dans les relents de la vinasse,

Faut essuyer  les quolibets

De gens abêtis par l’alcool.

Ca s’appelle centre culturel

??? Quelle culture est dans ce bol ?

Je veux penser c’est naturel

Que c’était jour exceptionnel….

Certains jours

Jeudi 13 juin 2013

 

Dans le mois, il est certains jours,

Où tes seins paraissent lourds.

Leurs bouts fragiles au toucher

Attention ! ne pas brutaliser!

Pourtant , pour qui sait caresser

Ils se dressent en volupté.

La douleur en jouissance

Se révèle avec puissance.

Péparation de soirée?

Mercredi 5 juin 2013

 

Au magasin de bricolage

Où je traînais mon désoeuvrement

Une déesse dans la cage

M’a souri si gentiment

Que je lui dédiai un poème

Qui la surprit évidemment.

Vous écrivez, c’est ce que j’aime

Venez le treize nuitamment

A « LA BOBINE » lieu où le slam

Est bienvenu à tout moment.

Me voilà donc comme un quidam

Ce soir à monter sur le banc.

Du vieux bateau

Qui craint naufrage

J’ai retiré pour un radeau

Quelques planches de radotage

Avant que ne les noie la mer

Le grand océan d’alzeimer…

Sur le radeau du radotage

J’ai entassé pêle-mêle

Les jugements de mon grand âge

Mes souvenirs qui s’entremêlent.

J’y ai glissé tous mes poèmes

Les militants, les anodins,

Les érotiques et ceux où j’aime

Et mes révoltes de gamin.

Oh ! cela va, je vous entend !

Mais voyons mon vieux bonhomme

Que fais-tu donc présentement ?

L’heure n’est plus à croquer pomme,

Laisse la place à tes enfants !

….Mais elles ont toutes tant de beauté

Qu’on en oublie les convenances

On ose aller leur présenter

Un poème d’adolescence

Oubliées rides, oublié âge

Oublié ventre… AU RADOTAGE !

Car, il est des centenaires

Brûlants d’adolescence….