Petite pouliche indocile
On a mis mors dans ta ganache
Le « perpignan » te fut utile
Et l’éperon et la cravache.
Jusqu’à l’épuisement, à la bitte,
Tu dus trotter, marcher, souffler
Repartir de plus en plus vite,
Au moindre geste, obtempérer,
En avant toute, en arrière ,
A hue, à dia, te retourner,
Sinon le fouet sur le derrière
Brutalement venait claquer.
Au bout d’un mois de dressage,
Te voilà prête pour cavaliers
Qui te feront suer en nage
Qui à caprices vont te plier.
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