Les médias font état d’une situation particulière dans une commune de l’Essonne.
Des enfants roms, au lieu d’être scolarisés avec les autres élèves de la commune, ont été accueillis dans un local contigu à un gymnase, proche du bidon-ville où ils se sont installés.
Les associations font leur travail en dénonçant ce fait… Mais cela me rappelle une situation rencontrée dans une école du département du Rhône.
Cette école comportait une classe dite « de rattrapage intégré » pour accueillir les primo-arrivants.
Ces enfants, faute de place, avaient été installés dans un local « réserve » lieu de stockage du matériel collectif.
Déjà, le fait que leur classe soit souvent perturbée par la quête de matériel collectif, malencontreusement oublié lors de la prévision de fonctionnement pour les autres classes, ne les privilégiait pas…
Vint le jour où on dut apprendre des langues étrangères à l’école primaire… Un professeur d’allemand arriva…
PAS QUESTION POUR ELLE DE FAIRE LA CLASSE SANS AVOIR SON LOCAL PROPRE !!!
Que croyez-vous qu’il se passa ?
On demanda aux enfants primo arrivants de s’installer dans … LA TISANERIE ! On n’eut même pas la décence d’interdire , quand ils étaient ainsi relégués, l’utilisation du four pour les préparations des autres classes (si encore celles-ci avaient partagé avec eux les gâteaux dont ils devaient supporter l’odeur de cuisson !)
Parce que je trouvais cela révoltant, je passai aussitôt pour un infâme empêcheur de tourner en rond… C’est vrai qu’au dessous de l’affiche « apprendre l’allemand c’est bouger avec l’Europe » j’avais collé :
Mais la langue de France
Pays des droits de l’homme
Pays de tolérance
Qui sut faire la somme
Du meilleur de chacun pour faire une Nation
Porte encore les accents de la LIBERATION
N.B. Je n’ai pas ouï que la hiérarchie ait vu un inconvénient à la situation !!!
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