Archive pour août 2012
Vendredi 10 août 2012
J’irais camper devant ta porte
Afin d’attendre patiemment
Jolie fée qu’enfin tu sortes
Pour m’inviter au firmament
Dans un arc-en-ciel de délices
Un océan de débordements
A même braver la justice …
Les langues fourchues des vipères
Les bouches tordues de jalousie
Des laides duègnes austères
Baveraient avec frénésie
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Jeudi 9 août 2012
Si je campais devant ta porte
Quel branle-bas dans le pays !
Les oies jalouses en cohorte
Cacarderaient jusqu’à minuit
Ma cour de poules en révolte
Feraient retentir leur abri
Même mon coq prendrait des bottes
Pour venir me chanter midi.
J’entends les ânes de toutes étoles
Révoltés par autant d’audace
Braire à l’église comme à l’école
Vitupérer d’un ton féroce.
Mon lapin muré en silence
Pleurerait des chaudes larmes
En attendant avec constance
Que tu m’aies fait rendre l’âme.
Et c’est jusqu’à ma douce chienne
Qui hurlerait de désespoir
Jusqu’à ce que l’heure vienne
De revenir pour les revoir.
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Jeudi 9 août 2012
Ils savent pousser leurs idées
Jusqu’à la pire extrémité
Convaincre les autorités
Que leurs thèses sont fondées.
Pour soi-disant protéger la nature
Ils recréeraient l’aventure
D’homo sapiens à la vie dure
Ils boucheraient les anus d’ures,
Car le méthane de leurs pets
Fait surchauffer leurs neuronets…
Pour s’assurer ( ?) que l’eau est pure,
Ils finiraient si cela dure
Par nous parquer dans la pâture
Accrocheraient au cul des chèvres
Des sacs étanches dans leur fièvre…
Pour supprimer ( ?) les accidents,
Ils changeraient en tape-cul
Les autoroutes d’antan
Les nationales avenues…
Mais laisseraient
Les loups en paix
Oh ! pas les leus de nos ancêtres,
Les financiers quels qu’ils puissent être.
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