Elle mourut désespérée
De son hymen imperforé
L’aurait aimé un mari
Pour le meilleur et pour le pis
Mais l’empereur autoritaire
Avait contraint tous les garçons
A des campagnes planétaires
Vouées à la désillusion.
Leurs os en Bavière, en Silésie,
Etaient restés ensevelis…
Ou parfois même en Russie.
Dans les villages de la patrie,
Les filles restaient à attendre,
Attendre en vain leur promis,
Attendre, attendre, attendre, attendre …
Dans son esprit de vieille fille,
Une tête où les idées fourmillent,
Si l’occasion toujours manquait,
C’était que les gars de la ville
Dans les villages n’allaient jamais.
Alors, de ses biens inutiles,
Au moment de passer le pas
Elle fit don pour que chaque année
Fête effrénée contre le célibat
Dans son village soit organisée
Cet article a été posté le Jeudi 23 août 2012 à 17:57 et est classé dans Non classé. Vous pouvez suivre les réponses à cet article grâce à ce flux RSS 2.0.
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La pauvre ! Histoire triste…
histoire vraie et qui dure