Gâterie

 
Quand tes lèvres douces
Jolie oréade
Délaissent ton pouce
Pour un gros gland fade
Le chêne se déhanche
Rebondi d’orgueil
Pour tendre sa branche
A ce chaud accueil
La sève qui monte
Du gros tronc sans âge
Se répand sans honte
Sur ton beau visage
Le sabbat commence
A bas la décence :
Dans la forêt dense
Rien n’a d’importance.

Laisser un commentaire