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Archive pour juillet 2012
Recommandations
Mardi 31 juillet 2012Vetements…
Samedi 28 juillet 2012Tu dois couvrir tes épaules
Et tes cheveux
Et tes cheveux
Tu dois couvrir tes épaules
Et tes cheveux pour le bon dieu
Tu dois cacher derrière un voile
Tes trop beaux yeux
Tes trop beaux yeux
Tu dois cacher derrière un voile
Ton visage et tes beaux yeux
Ainsi rugissent les hypocrites
Intégristes
Intégristes
Ainsi rugissent les hypocrites
Despotes traditionalistes
…………….
Le bon dieu qui créa les fleurs
Toutes beautés
Toutes beautés
Le bon dieu qui créa les fleurs
Ne peut vouloir cacher les fées.
Ah ! laissez donc s’épanouir
La liberté
La liberté
Ah ! laissez donc s’épanouir
La liberté de se déshabiller !
Car jamais femme n’est plus belle
Que dévêtue !
Que dévêtue
Jamais femme n’est plus belle
Qu’effeuillée jusqu’être nue !!
Inquiétude de Joshua
Jeudi 26 juillet 2012Oh ! la ! j’ai perdu mon père
Où donc s’est-il caché ?
Est-il parti à la rivière ?
Est-il parti au marché ?
A –t-il suivi la bergère
Qui conduisait ses moutons ?
A-t-il suivi l’écuyère
Qui montait un étalon ?
Veut-il jouer à cache-cache ?
Peut-être s’est-il perdu ?
Il aiguisait une hache
Quand tantôt je l’ai aperçu
Pour couper un arbre énorme
Qui gênait sur le chemin
Pour couper un arbre énorme
Qui nous chauffera demain.
Petite chanson pour mes carottes
Mercredi 25 juillet 2012J’ai cultivé des carottes
Dans mon jardin, dans mon jardin
J’ai cultivé des carottes
Pour mon lapin
Une armée de rats en ribote
Dans mon jardin, dans mon jardin
Une armée de rats en ribote
Qui avaient faim
Les ont rongées sans faire de bottes
Dans mon jardin, dans mon jardin
Les ont rongées sans faire de bottes
Un noir matin
J’ai vu la planche ravagée
Dans mon jardin, dans mon jardin
J’ai vu la planche ravagée
Pauvre lapin !
Pas même la peine de pleurer
Dans mon jardin, dans mon jardin
Pas même la peine de pleurer
C’est le destin
C’est le destin pour les carottes
De mon jardin, de mon jardin
D’être croquées les pauvres sottes
Par des coquins !
Ce qu’ils pensent…
Lundi 23 juillet 2012Ce que pensent les imbéciles
C’ que j’m’en fous ! C’ que j’m’en fous !
Ce que pensent les imbéciles
Pour moi ce n’est rien du tout !
En pleine rue si j’ai envie
D’emporter un parapluie
Crosse chargée d’un baluchon
Pointe brandie comme un poinçon
Ce que pensent les imbéciles
C’ que j’m’en fous ! C’ que j’m’en fous !
Ce que pensent les imbéciles
Pour moi ce n’est rien du tout !
Dans un hyper si je déclame
Mes plus beaux vers à une fée
On peut bien déclarer sa flamme
Près des pommes ou des pensées !
Ce que pensent les imbéciles
C’ que j’m’en fous ! C’ que j’m’en fous !
Ce que pensent les imbéciles
Pour moi ce n’est rien du tout !
Si j’ai besoin de raconter
Conte ou histoire au carrefour
Choisissant pour m’écouter
Des randonneurs à leur retour
Ce que pensent les imbéciles
C’ que j’m’en fous ! C’ que j’m’en fous !
Ce que pensent les imbéciles
Pour moi ce n’est rien du tout !
Je les vois bien rien ne m’échappe
Ils se croient super malins
Pensent en riant sous cape
Que je suis un peu zinzin…
MAIS
Ce que pensent les imbéciles
C’ que j’m’en fous ! C’ que j’m’en fous !
Ce que pensent les imbéciles
Pour moi ce n’est rien du tout !
Démones déchaînées
Dimanche 22 juillet 2012Par bande de filles déchaînées
Ce jour-là, fus assailli ,
Dans la vieille ville d’Annecy.
Futur mariage voulaient fêter…
Elles portaient toutes des cornes
Comme succubes évadées
Et entraînaient, orgie sans bornes,
Une pucelle effarouchée.
Je dus pour satisfaire la liste
De ses égarements prescrits
M’aventurer sur leur piste
Pour un cliché un peu surpris.
Je leur offris un beau poème,
Mais les démones érotisées
N’en étaient pas à ce qu’on aime
Etaient bien trop excitées !
Elles étaient vraiment nombreuses
Pour espérer dans la nuée
Satisfaire toutes ces joueuses
Sans ressortir exténué !
A la petite Venise
Dimanche 22 juillet 2012Parmi les rencontres exquises
Il en est une qui restera
(Je crois qu’elle s’appelle Sarah)
A la petite venise.
J’avais envie de l’épater
Mes meilleurs vers lui réciter
Tenter de faire papilloter
Ses yeux bleus comme ciel d’été .
J’étais comme un adolescent
D’à peine quinze ou seize ans
Les cinquante cinq supplémentaires
S’étaient comme enfouis sous terre.
Elle arborait anneau au doigt :
L’a de la chance son promis !
J’aurais bien remué, ma foi,
Jusqu’à l’enfer pour être lui !
De rouille et d’os
Vendredi 20 juillet 2012