Tant pis pour les extrémistes
Qui vont hurler en me lisant
Si par malheur, il ne subsiste
En mon esprit de rudiments
Alors je veux que l’on décore
Celui qui dans un geste d’amour
Soit laissera près de mon port
Le moyen de finir mes jours,
Soit dans plus grand dévouement
D’une pastille de bienfaisance
Glissée en bouche au bon moment
M’apportera la délivrance !!!
A chaque fée, chaque déesse
Mon cœur bondit, s’en va battant
Il brûle de foi pour la jeunesse
Vibre comme un adolescent
Je me mire
Dans le bleu
Des yeux
Un sourire
Me porte au firmament
Je suis heureux, j’ai seize ans
Nous avons une jolie voisine qui a deux chiennes très fugueuses. Dès qu’elles sautent la barrière, elles viennent nous trouver. Nous avons droit à leurs léchouilles, à leurs caresses sans compter.
Quand nous téléphonons à leur maîtresse, elle est bien sûr contrariée…Mais moi je pense que les filles, bien gentiment dans leur dévouement, veulent motiver nos rencontres comme des rencarts secrets.
C’est dans la nuit du quinze au seize
Que les pois sortiront de leur cosse
Sans leurs entraves, à leur aise
Plus de limites à plaies et bosses.
Seront tombés les privilèges
Les p————-s immunités
Les soupçons en cortège
Pourront être vérifiés.
Si quelque peu certains tremblent
Comme de le penser c’est bon !
Car la justice il me semble
Concerne bien tous les fripons.
Ceux qui militaient par outrance
Pour des sanctions démesurées
Je les devine par avance
Vouloir les leurs atténuées.
Celui qui s’est aventuré
En dehors de légalité
Si les faits sont avérés
Devra payer ! devra payer !
Voici venu le temps
Des feux d’artifice
De ces joyeux moments
De jeux, de malice .
Dans le soir qui tombe
Les enfants déchainés
Sont comme des bombes
Prêtes à éclater :
Des folles poursuites,
Des cris excités,
Ponctuent les fuites,
Les pièges esquivés.
Les grands dans leur cuite
Les laissent crier
Dans la cour réduite
Par les artificiers.
Une explosion forte
La lumière s’éteint
Et toute la cohorte
Des gentils bambins
Contre leurs parents
Viennent se blottir
Le cœur battant
Prêt à défaillir.
Le ciel s’illumine
De mille étincelles
Il faut voir leurs mines
Où la peur se mêle
Au ravissement.
L’émerveillement !
Quand je suis revenu de chez le toubib, Joëlle m’attendait pour me dire qu’il fallait tout de suite aller chercher les ânes: ils avaient fui, elle les avait repérés, ils lui avaient répondu!
Voyant cela, je suis allé chercher les licols contre le mur de leur cabane: Les coquins étaient là, prêts à me saluer!!!
Les ânes sympas que Joëlle avait trouvés dans le parc où ils se rendent souvent quand ils s’échappent , n’étaient que leurs sosies!!!
Conclusion, nous avons dragué les magasins pour trouver une teinture afin de marquer les nôtres…
Mais, à notre retour, une autre surprise nous attendait: la nègre-soie s’était aventurée dans le parc de la chienne avec les poussins…qui avaient un peu trop intéressé Ondine>>>COUPS DE BEC ? FUITE HORS DU JARDIN!(pourtant électrifié) puis… nous n’y étions pas… donc FUGUE!!!
On ne s’ennuie pas chez nous!
Sera-ce un rencart impromptu avec une jolie voisine?
Si on suit bien les médias depuis 3 jours, on pourrait penser que la France est peuplée de machos : « SILENCE ! FEMME, si tu ne penses pas comme ton mec »
Une compagne (fut-ce celle du Président de la République) n’est pas un ministre qui, selon Chevènement « ferme sa G. ou démissionne »
Peu de chemin a été parcouru depuis le temps où il fallait un concile pour décider que les femmes ont une âme !!
Que ceux qui s’insurgent contre une manifestation d’indépendance se taisent donc lorsqu’ils parlent de la condition de la femme dans certaines familles.
Cependant, les manifestations de rivalité jalouse ne grandissent pas les personnes qui en sont l’auteur. Je désapprouve l’initiative en ce sens.
Je cultive un jardin
C’est toute une histoire
Je cultive un jardin
Hallucinatoire.
Les plants de tomates
Sont vraiment timides
Les plants de tomates
Sont couverts de rides
Entre les patates
L’œillet de poète
Entre les patates
Vient pour faire la fête
Les oignons grognons
Poussent çà et là
Les oignons grognons
Draguent les dahlias
Les poireaux tout bleus
En large toupet
Les poireaux tout bleus
Forment des bouquets
Le ventre des choux
Plutôt rebondi
Le ventre des choux
Les lièvres nourrit
Les plants de soucis
Comme des soleils
Les plants de soucis
Sonnent le réveil
Et parfois les navets
Surgis d’on ne sait où
Et parfois les navets
Se tordent le cou !
Au suivant !
Au suivant! au suivant!
Pour ce beau dimanche, ils sont endimanchés
Leur serviette à la main, un carton préparé
Au suivant! au suivant!
Au bureau de l’entrée, brandissent leur visa
Qui dans un court instant enfin leur permettra
De glisser doucement
Entre deux lèvres fermées leur semence d’espoir
Leur vœu de liberté, leur envie du grand soir
Au suivant! au suivant!
Dans une cabine sombre appelée isoloir
Ils vont se préparer et jeter dans le noir
Dix billets exécrés
Et viendront à leur tour sans sexe distinction
Enfoncer d’un élan dans l’urne de faction
Le nom du préféré
Au suivant! au suivant!
Au suivant !au suivant !!
Elle s’absentait tous les jours pour des moments de plus en plus longs… Un jour, elle n’est pas revenue… Fugueuse ai-je pensé, dans les bras de quel renard t’es-tu abandonnée ?
J’espérais vaguement que son infidélité serait de courte durée, que je la verrais revenir, repentante et piteuse solliciter son pardon pour l’angoisse générée…
TROIS SEMAINES !!! c’est la durée de son absence…Elle est revenue toute fière me narguer, suivie d’une armée de vingt petits poussins !!!
….Ma nègre-soie !