Dans la triste salle d’attente
On ne voyait que son sourire
Les patients et les patientes
Etaient assis sans mot dire :
Un panneau intimait silence
Ils attendaient pour le scanner
Moi je bravai les convenances :
Qui pourrait me faire taire ?
Je lui déclamai un poème
Elle prit visage qu’on étonne
Car ce sont plutôt des problèmes
Dont on parle à Belledonne
Ce n’est pas ici qu’on donne
Bouquet de roses ou freesias
Moi j’ai compris que Belledonne
Signifiait bella Don(i)a
Il me souvient d’un temps où la persoone qui donne ce conseil aux Grecs était ministre des finances …
La fraude électorale a-t-elle diminué à cette époque?
Tu as grandi, jolie poupée
Que j’aimais tant cajoler
Mais tu as toujours gardé
Un regard qui fait vibrer
Tes petits membres potelés
Sont devenus des bras d’enfant
Puis des cannes de jolie pépée
Et ton corps en grandissant
A fait surgir deux jolis seins
Plus rien ne sera comme avant :
Tu es partie vers tes desseins
Mon dos s’est chargé des ans.
Lors, je te vois resplendissante
Encore plus belle que naguère
Au bras du garçon qui te hante
Pour qui tu traverserais la mer
En avion, bateau, à la nage.
Je rêve un peu aux anciens jours
Où tu n’étais pas dans la cage
De l’amour !
Jamais il ne pourra , c’est sûr, rattraper depuis la sixième tout ce qu’il n’a pas appris. En anglais comment voulez-vous , répétait le directeur, qu’il suive avec ceux qui ont deux ans de pratique en plus.
C’était compter sans Mademoiselle PFRIMMER, prof de français et d’anglais qui par conseils encourageants du dernier rang à place première me propulsa en moins d’un an.
Elle ouvrait sa classe à celui qui voulait un peu travailler bien avant l’heure de la rentrée et n’a jamais rien demandé pour son aide éclairée.
Je devais avoir 12 ans, mes dents poussées sans émail partaient en décrépitude. Je me rendais chez la dentiste, forte femme qui vivait avec une autre femme professeure au collège. Pendant qu’elle soignait ma bouche, elle me parlait de cent choses et notamment de son dada : « les femmes ne sont pas des lapines ». Cela me choquait quelque peu : on m’avait élevé dans l’idée que tant que Dieu veut en donner, l’être humain doit procréer.
J’ai compris beaucoup plus tard que cette éducation religieuse n’était qu’un moyen pour les hommes de dominer les pouvoirs, que produire la chair à canon permet les belles tueries.
Avez-vous vu le maréchal ?
Fer blanc, fer bleu, fer noir,fer rouge,
Avez-vous vu le maréchal ?
Sur la route rien ne bouge.
Il devrait parer mes ânes
Si ces idiots sont bien présents
Il devrait parer mes ânes
S’il arrive maintenant.
Depuis ce matin ils s’inquiètent:
Je leur ai mis un licol.
Depuis ce matin ils s’inquiètent:
Ils braient et raclent le sol.
Ce ne sont pas des coquettes
Qui aiment les ongles vernis,
Ce ne sont pas des coquettes
Aux longs talons infinis.
Il faut trancher dans leur sole
Pour leur donner de l’aisance
Il faut trancher dans leur sole
Pour trotter avec assurance.
Tu me manqueras jolie déesse
Ton sourire éclatant
Tes mots gentils comme des caresses
Ton petit ventre proéminent…
Tu étais mon soleil du dimanche
Mon étoile au firmament
Humour joyeux, paroles franches
Et efficace à tout instant.
Les chevaliers du turn-over
Des CDD sans autre suite
Ayant vu sous ton pull over
Le bébé qui viendrait bien vite
Ont décidé que tes services
Aussi bons seraient-ils pour nous
Menaçaient leur édifice
Leur Everest de sous .
Je les maudis, je les déteste
J’aimerais qu’un jour ne reste
De leur funeste bâtiment
Qu’un amas de cendres épaisses
Sous un brasier encore fumant
Où leur sinistre carcasse
Se disperserait au gré du vent.
Ah ! LECLERC je maudis ta gestion méprisante
Les employés vois-tu, ne sont pas des débris
Tu embauches, tu jettes,et les plus méritantes
Celles qui, par sourire, par quelques mots gentils
Rendent, un petit peu humaine, leur fonction
L’avenir imbécile est aux viles machines ?
Il te faut des muettes, des portes de prison ?
Des êtres qui ne soient que des buissons d’épines ?
Vendre, mais au plus vite, sans contact malsain
Sans minute perdue , encaisser sans un mot,
Afin que le client, quand il viendra demain
Soit conditionné à ne voir que robots ?
Tes « drive » ridicules et tes « scans » idiots,
Servent c’est possible tes intérêts spéciaux
Clients n’ont qu’à payer, ces pauvres rigolos !
LONGTEMPS ENCORE? TU CROIS?
Nous étions partis
Pour nocturne spectacle
La faim ayant prédit
Son implorant oracle
Nous fîmes une halte
Dans un gai restaurant.
La chance, en fée qui gâte,
A côté d’une enfant,
Un bébé de trois mois
Aux belles joues bien roses,
Au divin minois,
Frais comme une rose,
Nous installa.
Je le couvais d’un œil câlin
Ses parents étaient sympas
De bien charmants voisins.
Le petit être restait blotti
Au fond de son landau .
Après avoir souri ,
J’eus droit à un cadeau :
La maman me permit
De prendre en un élan
Son beau bébé chéri…
Et moi, le cœur au firmament,
Je serrai dans mes bras
La DEESSE GAIA !
M. BADINTER s’insurge contre la présence à vie des anciens présidents de la République au Conseil Constitutionnel…
Il faut se rappeler que l’auteur de la constitution était un homme âgé, qui, dans sa conception, n’imaginait pas un « gamin » arriver aux plus hautes fonctions.
La présence pour les quelques années de vie ( en 1958 quel était l’espérance de vie? Qui nommait-on à cette fonction?)restant à un ancien président de la République ne pouvait pas amener à déséquilibrer l’institution… D’autant plus que, l’âge et la maladie aidant cela ne pouvait durer longtemps.
Plutôt que supprimer cette disposition, on pourrait instituer un âge minimum pour devenir Président de la République. Nous aurions des présidents sages.