Quand nous partions dans la montagne,
Avec notre arrière grand-père,
Il nous parlait de son frère,
Des passages par où l’on gagne
La vieille maison ancestrale
Vendue depuis à la commune.
Il nous parlait du clair de lune,
Des aurores automnales.
Nous goûtions au suc des fleurs,
Nous mâchions avec délices
Les baies rouges et lisses
Dont il nous vantait la saveur.
Le rhizome des fougères
Pour nous devenait du bois doux.
Il nous disait que le coucou,
Dans sa chanson printanière,
Promettait la richesse à qui gardait
Un louis caché dans son gousset.
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