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Archive pour janvier 2012

Sombres temps!

Mardi 31 janvier 2012
Quand comme jadis sur les Sudètes

Une ombre plane sur la Crète

Quand c’est à Berlin qu’on décide

A qui en France le trône vide

Devrait être attribué

Quand on établit des traités

Que les urnes ont rejetés

Qu’on dénie le droit de voter

A un peuple étranglé

Que le fort au faible veut imposer

Sa dure loi

Des souvenirs remontent en moi

Des souvenirs d’un ciel pas bleu

Pour avoir dit schleus

Bientôt peut-être

D’être traîné au cours Berriat

D’être jeté par une fenêtre

D’être brûlé comme renégat

D’être douché à l’ypérite

On dira que je le mérite ?

Râteler

Lundi 30 janvier 2012

Les râteaux

Pour ramasser « à tenin » (sans rien laisser) le foin, l’herbe, voire les épis, nous utilisions soit un râteau, soit une râteleuse.

Je n’aimais pas la râteleuse, cet engin lourd à traîner, constituée d’une rangée de dents pointues recourbées sur laquelle étaient fixés deux « bras » pour la traction. Tantôt les dents mordaient la terre, il fallait alors reculer, ou bien on levait trop les bras et le foin restait éparpillé.

Les râteaux étaient, chez nous, fabriqués durant l’hiver. Il fallait une longue tige d’épicéa débarrassée de son écorce. Le gros bout était taillé pour former un tenon, à dix centimètres environ de l’extrémité, on pratiquait un trou en biais.

La partie dentée, en bon bois de frêne, était percée tous les cinq centimètres pour insérer les dents de bois en nombre impair. Une mortaise était creusée en son exact milieu (la dent placée à cet endroit viendrait fixer la queue). Pour les dents, c’était un travail de mon grand père, il fallait fendre un morceau de frêne assez gros en planchettes d’un centimètre d’épaisseur, puis en baguettes carrées, qu’il fallait arrondir à l’aide de l’opinel qui ne quittait jamais la poche des paysans de l’époque. Un bloc de bois dur percé au bon diamètre permettait de vérifier la bonne mesure de la pièce. On appointait à juste longueur et on glissait en force sur le montant. Il ne restait plus, ensuite qu’à percer le dernier trou en biais face à celui de la queue pour, à l’aide d’une dent qui reliait les deux éléments assurer la solidité…et la rigidité !

Les faux

Dimanche 29 janvier 2012

Il y avait à la ferme un certain nombre de faux.

Il y avait d’abord celle qui m’impressionnait : une faux à large talon qu’on pouvait utiliser pour couper l’herbe tendre, mais que mon père préférait pour faucher les céréales en ajoutant parfois un arçon sur le manche  (supra 18 juillet) _ le « faucher » dans notre jargon_.

Pour les couvrées ordinaires,  ces séances de fauchage dans lesquelles les faucheurs se suivaient, en un concours sous-jacent, s’amusaient à encercler celui qui baissait d’ardeur, il y avait des lames ordinaires qui faisaient l’objet de grands soins : « enchaple » (écrasement au marteau sur une enclume spéciale du bord coupant sur 2 millimètres, choix d’une meule pour affûter qui aiguise sans user trop)

Pour faucher l’herbe des marais, une herbe fine comme du crin si souple qu’elle fuit devant l’outil, il y avait les « anguilles » des lames très étroites aiguisées comme des rasoirs.

Quand j’ai eu l’âge de douze ans, comme mon grand père en avait soixante treize, et qu’il avait déjà fait ce qu’on disait « crise cardiaque » il m’a confié _ c’était un honneur _ sa faux au bord en ondes larges creusées peu à peu par l’usage prolongé.

Fourche ou trident?

Samedi 28 janvier 2012

Chacun de nous avait sa fourche, outil léger pour ma mère_ et bien usé : il avait déjà tant travaillé !_ à manche d’épicéa droit et sans aspérités ; manche tourné et douille renforcée pour la fourche de mon grand-père, manche court et pointes courtes pour ma sœur et pour moi, pour mon père, il y avait deux choses : une fourche à pointes longues et à gros manche de frêne, un trident large, majuscule, à manche courbe pour le foin assez léger.

Quand je dis fourche, il faut comprendre : outil à trois pointes qu’ailleurs on appelle trident (à la rigueur à deux pointes, la vraie fourche du français)… Et trident= outil à quatre dents (compliqué le langage paysan !)

En temps normal, la fourche servait à manier de l’herbe ou du foin, le trident  ordinaire était réservé au fumier.

Récapitulation 19 décembre/ 27 janvier

Vendredi 27 janvier 2012

 

HISTOIRES

La messe de minuit 21/20 déc

Les chèvres 21 déc

Le cochon, la brebis, les agneaux 22déc

Anecdote 24 déc

Quelle maniaque 29 déc

Le pain de la semaine1er janv

La cave aux fromages1er janv

Terrement 2 janv

Toit de chaume 2 janv

Café ?2 janvier

Argent de poche 10 janv

Souvenir incertain 12 janv

Mon grand-père Amédée 12 janv

On ne va pas contre les cieux 13 janv

Le nid de corbeaux 13 janv

Le moyen de se réchauffer 16 janv

La lessive 18 janv

La marmite noire 18 janv

Ma grand-mère maternelle 19 janv.

 Le jardin des orties 19 janv

Les chars 20/21 janvier

La carriole 22 janv

Mauvaise nouvelle 22 janv

 

 

POEMES

 

Fantasme 21 déc

Achats 23 déc

Cinquante ans de moins 24 déc

Silence 28 déc

La vieille maison au four à pain 1 er janvier

Trans…3 JANV

Avortement de scop 5 JANV

Scandale 5 JANV

Les gens de la calotte 6 janv

Je n’aime pas les adieux 7 janvier

Enigme 10 janv

L’amour avec un grand A 11janv

Limites 12 janv

Retour de guerre 12 janv

Qu’est-ce que ça peut leur faire 16 janv

Le vieux sapin 16 janv

Conseil de révision 17 janv

Rivalité professionnelle 18 janv

Ne t’enfuis pas 20 janv

L’arrière grand oncle 20 janv

Cauchemar 21 janv

Gourous 22 janv

Errance 23 janv

Aller au bal ? 25 janv

Vêtements      25 Janv

Comment s’en débarrasser 25 janv

Verites contradictoires 26 janv

Procès 26 janv

Science/religion 26 janv

Ne cherchez plus les talibans 27 janv

 

 

 

REFLEXIONS COUPS DE GUEULE

Gloire aux martyrs ! 19 déc

Maintenant je me couche20 déc

Aéroports…22 déc

Bien fait ! 28 déc

Démasqué 29 dec

A l’envers 29 dec

Bonne année 31 déc

La fuite des enseignants 7 janv

Le sénat 8 janv.

Fonctionnaire privilégié 8 janv

Soldes 11 janv

Religieusement lâche 13 janv

IRRESPONSABLES ! 14 janv

Prudence ! ZAZ 15 janv

 

 

 

RAPPEL/

RECAPITULATIONS PRECEDENTES=  19 décembre… 8 NOVEMBRE …14 SEPTEMBRE…19 JUIN…15 MAI   19 AVRIL… 19 MARS

Ne cherchez plus les talibans

Vendredi 27 janvier 2012
 
Ne cherchez plus les talibans : ils sont partout

Ils sont partout

Ne cherchez plus les talibans

Dans les montagnes d’Afghanistan

Où sont-ils donc dorénavant ?

Dans les collines de l’Iran

Dans la Syrie ? Au Liban ?

En Egypte ? Au Soudan ?

En Tunisie ?

En Lybie ?

 

Les talibans de chez nous

N’ont pas de barbe, ils sont rasés

Ne portent pas de burnous

Mais leurs croyances étriquées

De l’inquisition, héritées

Sont, pour moi, autant de dangers

Pour la laïque liberté

Vérités contradictoires

Jeudi 26 janvier 2012

 

Il n’était vraiment pas prudent

Que de venir me demander

Mon avis sur la vie d’antan

Si on refusait d’écouter

Le fond profond de ma pensée.

J’avais pourtant pour être juste

Précisé que ma vérité

N’était pas celle qui tarabuste

Chaque  personne qui a été

Le mot qui semble anodin

Pour celui-ci pour celui-là

Peut bien parfois être assassin

Si son écho fait patatras.

Procès

Jeudi 26 janvier 2012

 

Devant le verre à moitié plein

On peut déplorer le vide

On peut aussi voir le vin

Qui peut étancher soif avide.

Un procès en toute justice

Exige charge par procureur

Mais donne aussi sinon c’est vice

Droit de parole au défenseur.

Lequel devra et c’est son rôle

Défendre véhémentement

L’accusé du sud au pôle

Pour obtenir acquitement.

Science/religion

Jeudi 26 janvier 2012

 

Dans religieuse conception

La vérité est révélée

Elle est là, y a pas d’option

On ne doit pas la discuter

On jette sur le bûcher

Quiconque ose en dévier

L’enfer est là pour enfouir

Ceux qui osent réfléchir.

La science, elle, n’a qu’hypothèses

Vérifiées elles sont adoptées

Contredites à la synthèse

Elles sont juste rejetées.

Aller au bal?

Mercredi 25 janvier 2012

L’aurait fallu que j’aille au bal

Non pour danser ou me souler

Mais j’aurais été chargé

De repousser au loin le mal

On ne voulait pas refuser

A la princesse son bon plaisir

Mais il fallait bien s’assurer

Qu’entre les danses le désir

Débordant comme à cet âge

Ne provoque des saccages

J’aurais été comme un otage

Le gardien de son pucelage

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