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Archive pour novembre 2011

L’art ou le génie?

Mardi 29 novembre 2011

Tous les profs de littérature

Penchés sur les  grands écrivains

Doctement, dans l’écriture,

Feront briller sens des quatrains…

Dans les musées, sur les tableaux

Les yeux rivés sur les sculptures

Vous entendrez un guide faraud

Vous commenter avec culture

Le sens de l’œuvre admirée.

C’est ainsi que l’art s’explique….

Mais si, entendant leurs suppliques

Vous n’y croyez pas du tout,

Vous détectez autre message

C’est que le génie au passage

Dépasse toujours les gourous !!

suspectes…

Lundi 28 novembre 2011

Il me souvient d’un jour d’été,

 De beau temps ensoleillé,

Alors que nos fils adolescents

Arpentaient les monts environnants,

 Deux filles, peu touristes,

Par auto-stop, à l’improviste,

S’approchant de la maison,

Déclenchèrent la suspicion

Des voisines affolées,

Qui d’un bond , d’une volée,

Récupérèrent leur lessive

Dont elles craignaient fuite furtive…

C’était la mode robe tsigane

Dans leur lycée (ou leur cabane)

Quand elles nous dirent leur nom

Nous sûmes alors que, pardon !

Elles étaient, ces « bohémiennes »,

De nos fils, chacun la sienne,

Camarades préférées

De leurs jeux émancipés !

Les neiges du Kilimandjaro

Lundi 28 novembre 2011
 
Nous avons vu  le film : »Les neiges du Kilimandjaro » basé sur « Les pauvres gens »

Il y a longtemps qu’un film ne m’avait pas autant ému !

Comme quoi, VICTOR HUGO est éternel !… et tant pis pour les railleurs de ma génération qui refusaient de l’intégrer dans leur panthéon.

Réveil de souvenirs…

Lundi 28 novembre 2011

Retrouvé hier dans le spectacle donné au bénéfice de l’ADMO, les chansons et les récits qui ont bercé mon enfance.

Ces chansons qui faisaient bouillir les femmes de la famille, persuadées même qu’elles apportaient le malheur : «  La Madelon, la butte rouge , le temps des cerises… »

D’autres qui restaient  comme danses éternelles, même plus tard : « la java bleue »

Le spectacle, basé sur des lettres de soldats de la grande guerre, m’a rappelé ces récits que les hommes se ressassaient aux veillées, certains avaient été défigurés comme notre voisin, d’autres avaient perdu un œil, une main ou une jambe… Et ceux-là, qui avaient connu l’horreur, jetaient un œil goguenard sur la drôle de guerre qu’avaient connue les plus jeunes… prétendaient en clignant de l’œil que les blessés de 40 l’avaient été par derrière en fuyant devant l’ennemi… Et certains susurraient même qu’il avait parfois fallu, à la fin de la guerre, renvoyer à coups de pied au cul, les Français prisonniers en Allemagne, et qui avaient frayé avec les Allemandes…

Jeux d’autrefois

Samedi 26 novembre 2011

 

Pour se rendre au village, lorsque la neige était épaisse, certains paysans utilisaient un traîneau tiré par un cheval. En chemin, s’ils trouvaient un voisin , ils lui offraient une place, à l’arrière, dans le véhicule…

Pour rire, certains farceurs s’amusaient à «  mordre » les talus jusqu’à ce que le passager peu méfiant se trouve propulsé dans le tas de neige d’où on le retirait en se tordant de rire…

Révolutions

Samedi 26 novembre 2011

 

J’ai le souvenir de m’être réjoui quand le shah d’Iran et sa police politique ont été chassés…

J’ai bien regretté plus tard  de voir sur quoi cela avait débouché… Chapour Bakhtiar assassiné et la dictature théocratique remplaçant la dictature féroce du shah…

Je me suis moyennement réjoui quand la stasi a capoté en RDA…quand le mur est tombé… La grande Allemagne conquérante reconstituée ne m’a pas fait sourire…

Au début de l’année, je suis resté dubitatif devant les soulèvements du Maghreb…

Je crains bien, en voyant la tournure des événements en Tunisie comme en Egypte, que les espoirs de liberté ne soient là encore étouffés.

Faits divers: information = danger!

Samedi 26 novembre 2011

En détaillant avec volupté

Les forfaits les plus horribles

On donne un sceau d’humanité

A l’horreur indicible

Le dérangé dans son esprit

Voit ainsi  tomber le tabou

Sans penser que c’est permis

Le voit en possible va tout

De pire en pire où va-t-on ?

Vol courant,  vice de viol

Attaque   de fourgon

Vengeance au vitriol

Meurtre pour cacher l’agression

Incendie pour effacer le corps

Et au sommet de l’ascension

Où ira-t-on toujours plus fort ?

Rapporter l’abomination

Avant sa juste sanction

C’est inciter à la commettre

C’est un peu complice en être

Quelle société demain?

Vendredi 25 novembre 2011

Combien de fois, sur la route, trouvant des gamins , des jeunes  seuls sur une longue route, bordée d’aucune habitation, les ai-je chargés dans ma voiture pour les amener jusque chez eux ! Des jeunes que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam, mais que je voyais au danger en bord de route (enneigée souvent)  où les voitures se croient seules sur la voie… Des jeunes qui tendaient le pouce et d’autres qui ne le tendaient pas, à qui je montrais le danger dans lequel ils se mettaient… Je me souviens même avoir chargé dans mon fourgon des gamines en vélo, à deux sur le véhicule, sans lumière, à la nuit tombante un soir de gelée tardive, dans une gorge de montagne…Je suis SUR , dans ce cas, de leur avoir SAUVE LA VIE !

Quand j’entends que les gendarmes prennent l’initiative de mettre en garde les familles d’un canton contre une personne à qui rien de précis n’est reproché, je me dis que le danger n’est peut-être pas où on veut le faire croire…

 Qui a connu le temps de l’occupation sait de quoi je veux parler !

CONSEIL

Vendredi 25 novembre 2011
 
 
Garde bien, mon gai pinson
Ta joie de vivre et de chanter
Ta présence dans une maison
Est comme un rayon de clarté.
Ne te laisse pas petit ange
Par un beau bonimenteur
Enfermer dans une cage
Pour son égoïste bonheur
Continue, petit lutin
A enchanter la création
Ton rire, tintement d’airain
Ne peut souffrir la claustration !  

Voisins

Vendredi 25 novembre 2011

 

Quand nous étions à S…,  les rurbains, nos voisins, qui venaient des grands immeubles, rêvaient de beaux alignements : tous à la même mesure, les haies coupées à même hauteur et je passe sur les règles qu’ils voulaient comme chez Staline faire appliquer à la lettre…Mais pour être aussi rigide, il faut soi-même être intouchable !

Lors d’une réunion de copropriété, lieu de déversement des ordures que chacun sur le voisin a depuis longtemps envie de jeter, mon cas sortit à l’étude : mes troènes étaient hautes, on ne pouvait pas bien lorgner sur le jardin…Ayant depuis longtemps laissé tomber ces réunions de défoulés, je reçus mise en demeure d’exécuter un élagage…

Pour faire plaisir à ces m’sieurs’dames, je sortis donc une « goyarde » la serpe de débroussaillage des forestiers…Et prenant les branches à poignées, je les coupai à bonne hauteur, mais pas avec les cisailles que ces personnes imaginaient…(rien bien sûr dans les textes ne précisait l’outil prescrit) de brousse sympathique la clôture apparut pour une durée fort longue comme accusatoire blessure…

Mais pour ne pas rester en reste, je fis le tour, l’œil aiguisé, pour relever chaque infraction au fameux règlement de copropriété : ici du fumier _ interdit_ non enfoui pendant longtemps, là une cheminée montée sans accord de personne, des barbecues apparents, des étendages et caetera…

Le croirez-vous ? Depuis ce temps, mes voisins si intolérants ont cessé de me chercher des noises : ils savaient que je saurais riposter !

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