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Archive pour octobre 2011

Ecole buissonnière?

Dimanche 16 octobre 2011

 

Mes ânes se sont fait la malle 

Pas moyen de les retrouver 

Ont-ils rejoint une cavale 

De chaleurs surexcitée ? 

J’ai beau crier et appeler 

Pas de réponse dans la vallée ! 

On entend des moutons bêler, 

Meugler une génisse angoissée, 

Mais le « hi-han » tant espéré 

Jamais ne vient nous renseigner. 

Un petit tas de crottin frais 

A l’orée de la forêt 

Pour le coup nous apparaît 

Comme un indice secret. 

C’est dans la châtaigneraie 

Que sont ces cancres invétérés. 

Il faudrait que l’un d’eux braie 

Pour qu’ils puissent être repérés. 

Ont subitement  sans manière 

(A bas les murs et les barrières) 

Proclamé l’école buissonnière 

QUESTIONS DE PERSONNES

Vendredi 14 octobre 2011

Qui a passé onze ans à éviter que les éléphants-tigres ne se mangent entre eux ?..Ce n’est pas rassembler ? 

Qui s’est chargée d’exclure (Montpellier), a laissé tomber un allié de trente ans (La Réunion) a obtenu le pouvoir en trichant ? Qui agresse l’autre en ce moment?

Je serais gêné de voter pour le second personnage au 2ème tour de 2012

Trop tard !!

Vendredi 14 octobre 2011

 

 Eh ! oui ! trop tard quand la collègue qui s’est immolée par le feu pour manifester l’INSUPPORTABLE SITUATION QU’ELLE VIVAIT est morte pour « lui rendre hommage »C’était plus tôt qu’il fallait se poser les bonnes questions : pas seulement se réjouir en silence que son problème avec les élèves détourne l’attention des autres afin qu’on ne voit pas les vôtres ! Trop tard pour se dire : « mon rôle de chef d’établissement aurait peut-être été de soutenir cette personne » 

C’était plus tôt qu’il fallait, au lieu de se persuader à bon compte que seules ses attitudes pédagogiques trop rigides dans le contexte de l’élève roi du moment étaient à condamner ! 

Trop tard pour les mômes inconscients de la virulence de leurs attitudes pour se dire « c’était trop »   

Indécente, à mes yeux, l’action de la cellule psychologique qui va venir vous persuader que vous n’êtes pas coupables 

C’est QUOI la non assistance à personne en danger ?    

primaires

Jeudi 13 octobre 2011

L’avantage de l’intérêt médiatique porté par les Français sera de convaincre les chaînes de télé que les débats de la politique sont aussi porteurs que les multiples resucées de séries américaines… et donc de prévoir les apparitions des politiques ailleurs que dans des émissions de caricature. 

Samedi 8 octobre 2011

Contrairement 

A ce que croient beaucoup de gens 

Un diplôme n’est pas preuve d’intelligence. 

C’est la preuve d’obéissance 

D’adaptation à l’enseignement prodigué 

Souvent la soumission vraie (passivité) 

Ou affectée 

Le moteur de la réussite a été 

Vase

Samedi 8 octobre 2011

  

C’était un long vase uniflore 

De cristal , je l’ignorais encore, 

En jouant, imprudemment 

Je le cassai étant enfant 

Je ne voyais que bouts de verre… 

Mais la tristesse de ma mère 

En ramassant les tessons 

M’apporta maintes réflexions 

Sur la valeur des objets 

Futiles pour certains sujets 

Précieux parfois sans qu’on le pense 

Pour le symbole, non la dépense. 

diplôme

Samedi 8 octobre 2011

  

Contrairement à ce que croient beaucoup de gens, un diplôme ne signifie pas intelligence : il ne fait qu’attester la bonne adaptation d’un individu à l’enseignement qui lui a été prodigué, bien souvent, sa soumission (vraie = passivité  ou apparente = faux-cul) a été le premier élément de sa réussite 

Les convenances

Samedi 8 octobre 2011

 

La prison des convenances 

Quel carcan, quelle souffrance ! 

Baisser les yeux face au puissant 

Lui faire même révérence 

Quand on voudrait le mettre au ban 

Ou le réduire à l’impuissance 

Garder dos droit sous la férule 

Les mains posées dessus la table 

Ne pas jouer à la bascule 

Rester assis imperturbable 

Nul ennui ne laisser paraître 

En attendant que le maître 

Fermant couteau et se levant 

Invite à aller de l’avant. 

Pour solliciter de mon père…

Samedi 8 octobre 2011

Pour solliciter de mon père 

La plus petite permission, 

Il fallait savoir se taire 

Jusqu’à la propice occasion : 

Hors de portée de sa paluche 

Et le savoir trop occupé 

Pour vous bondir sur la cruche 

Dans un élan courroucé. 

Après une longue  expérience 

J’avais trouvé le bon moment 

Le seul qui donnait l’assurance 

Qu’il resterait  assis sur son banc 

Lorsqu’accroupi sous la Jouille 

En train de traire, il fallait 

(Je le savais que la fripouille 

Au moindre accroc gardait son lait) 

Garder le rythme permanent 

Afin de voir le seau de fer blanc 

Se remplir innocemment. 

Le moindre geste inconvenant 

Provoquait ruade sèche 

Le seau, l’homme et le banc 

Se retrouvaient contre la crèche. 

T’en souviens-tu mon vieux bonhomme?

Samedi 8 octobre 2011

T’en souviens-tu mon vieux bonhomme 

Dans les moments comme aujourd’hui 

On pouvait compter sur ta pomme 

A l’instant où la lune luit 

Pour coller sur les murs de la ville 

Des affiches de parti. 

Tu te faisais une fois sur mille 

Coincer par de laids képis 

Qui cherchaient à te faire dire 

Des choses que tu ne savais pas 

Et voulaient que sans  relire 

Tu signes un papier, là, en bas. 

Le bottin très efficace 

Se voulait persuasif 

Il ne laissait pas de trace 

Tu serais bon pour château d’If. 

Si vivant tu t’en sortais 

Tous n’avaient pas autant de chance 

Certains qui manifestaient 

Dans l’eau rejoignaient providence. 

Cinquante ans ça passe vite 

Tu en as vu des élections ! 

Référendum  ou plébiscite 

Tu y croyais au oui ou non ! 

Tu en as collé des affiches 

 Tu en as brassé de la colle 

Parfois dans une course folle 

Tu te planquais dans une cache. 

Parfois entre deux planches 

La police te contrôlait 

Prétendait que ta poudre blanche 

 A de la came ressemblait. 

T’en souviens-tu mon vieux bonhomme 

Le cul collé à ton fauteuil 

On pouvait compter sur ta pomme 

Ton idéal est bien en deuil. 

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