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Archive pour octobre 2011

C’était mieux avant (4)

Lundi 31 octobre 2011

 

 C’est vrai, on trouvait du travail facilement, MAIS, si on était une femme, il fallait l’autorisation du mari pour accepter un emploi… le salaire était versé sur un compte ouvert avec l’accord obligatoire du mari…Et si on était mineur (de 14 ans âge où on pouvait commencer à travailler, jusqu’à 21 ans) le salaire était perçu par les parents qui …PARFOIS… en gardaient les deux tiers (meilleur des cas= 1/3 pour la pension , 1/3 mis de côté) et souvent gardaient tout ! 

C’était mieux avant (3)

Lundi 31 octobre 2011

 

 C’est vrai ! Le SIDA n’existait pas… 

Mais la pilule était difficile à obtenir, le préservatif pas évident à trouver non plus si on était mineur (et on ne devenait majeur qu’à 21 ans)… 

Et quand on avait été imprudent, la fille se trouvait cachée,  enfermée dans une sorte de prison dite « maison maternelle »jusqu’à la naissance du bébé dont les parents exigeaient l’abandon… Ou bien on allait en catimini trouver une « faiseuse d’anges »  au risque d’être stérile à vie ou de mourir de septicémie. 

Car dans cette bonne société bien pensante et tellement affirmative d’amour des autres, une mère célibataire était traitée comme une moins que rien. 

C’était mieux avant!!

Lundi 31 octobre 2011

MAIS OUI ! c’était mieux avant 

Un exemple : c’est deux semaines avant le bac, à la sortie d’un lycée. 

LYCEE DE FILLES bien entendu car avant 1968, la mixité est rare à l’école. 

Un garçon vient attendre une fille de terminale. 

AUCUN GESTE DE TENDRESSE N’EST FAIT. 

La surveillante générale voit les deux jeunes partir d’un même pas sans le moindre contact physique… 

LE LENDEMAIN, LA FILLE EST RADIEE DU LYCEE. 

Tout le monde trouve cela normal à l’époque chez les adultes 

Ne vous demandez pas pourquoi mai 68 eut lieu !!! 

Ma cour

Jeudi 20 octobre 2011

 

Lorsque je sors de la maison 

Clin d’œil par-ci, clin d’œil par-là 

Ma cour de poules à l’unisson  

Me demande « qu’as-tu là ? » 

Ah ! les cadeaux pour ces oiselles 

Coûtent cher à mon escarcelle ! 

Morceau de pain, feuille d’oseille 

Pluie de blé, gâteaux pilés 

Mais leur caquetage ensoleille 

Quelques instants à la volée  

Plombs perdus

Mercredi 19 octobre 2011

Holà ! Holà ! Porteurs de flingues 

Maîtrisez vos chevrotines 

Sur la grand route, c’est vraiment dingue 

J’en reçus une pluie fine 

Plombs perdus me dites-vous ? 

Certes mais averse  bruyante 

Capable de vous rendre fou 

De vous faire sauter dans la pente 

Mon pare-brise n’a pas aimé 

Vos minuscules projectiles 

Ma carrosserie est touchée 

Je ne suis pas un volatile ! 

Vous voulez faire parler la poudre ? 

Allez donc en Afghanistan 

Peut-être pourrez-vous résoudre 

Le problème Taliban ! 

Suspicion

Lundi 17 octobre 2011

 

 Il se trouve que vendredi, j’ai voulu aller nettoyer des tombes de la famille…C’est dans un minuscule village de l’Isère. 

J’étais donc habillé « en sale » car piocher les mauvaises herbes, égaliser le sol…On ne ressort pas en bel état ! 

Me voilà donc, terreux aux pieds et poussiéreux sur les vêtements sur le parking entre l’école et le cimetière…Fatigué aussi…très las : j’avais répandu des seaux de gravier blanc, ce qui n’est pas de tout repos…Pas envie tout de suite de monter en voiture.

Au moment de monter dans la voiture, cris d’enfants : l’heure de la récréation… 

Je prends ma canne, et, pour reprendre quelques forces, je me dirige vers la cour. Ca rappelle des bons souvenirs.Je ne connais pas l’institutrice… Voyant ce bonhomme s’approcher de SON école, elle s’avance ,.. Ah ! que la suspicion est facile ! 

« Monsieur ? Vous désirez quelque chose ? 

_oh ! j’aimerais bien vous faire une leçon de géographie. 

__… 

Et me voilà à lui raconter Gigantus…(voir blog le 4 mars) 

A la troisième phrase, elle se retourne et fait rentrer les enfants. 

 

Cela m’a rappelé une histoire plus ancienne… 

Lorsque notre petite-fille est née, nous sommes allés passer quelques jours chez notre fils. Il habitait une petite maison dont le jardin donnait sur la bibliothèque de l’école voisine. J’entends du remue ménage comme une classe qui arrive… Je me retourne, les enfants de la maternelle me disent bonjour, je réponds, et je leur demande ce qu’ils vont faire… La maîtresse souriante me dit qu’il ont organisé un jeu à partir des albums…Je leur souhaite de bien chercher. 

Midi arrive, je sors pour je ne sais quelle raison, et je passe devant le portail de l’école…les enfants de la cantine me voient, ils me disent qu’ils ont gagné au jeu…Je les félicite…On les rappelle aussitôt. 

L’après-midi, à l’heure de la garderie, je vois des policiers à moto qui tournent autour de l’école…M’ont bien regardé d’un drôle d’œil, mais j’étais justement en train de planter des fleurs dans la plate-bande extérieure… 

Ce vieux bonhomme qui parlait aux enfants quel scandale !! 

C’était mieux, avant?

Lundi 17 octobre 2011

Il y a 50 ans… 

Ah ! comme c’était mieux, AVANT ! Comprenez, bien sûr avant mai 68, avant mai 81…soupirent parfois des jeunes ignorants ou des vieux nostalgiques.

Il y a 50 ans justement, les journaux qui essayaient HONNETEMENT de rendre compte des évènements étaient systématiquement CENSURES voire interdits totalement de publication. J’ai le souvenir des plages blanches dans les journaux à la place des articles censurés…Heureusement que les mouvements organisés, les partis politiques, les faisaient circuler « sous le manteau » ! 

Alors, mesdames et messieurs les nostalgiques de cette époque, pourquoi n’avez-vous pas le courage de dire que c’est ce genre de liberté bâillonnée que vous souhaitez ? Non ? Vous ne saviez pas ?  Je serais presque tenté de citer Pétain : « Votre mémoire est courte ! » 

Mariage de N.P.

Lundi 17 octobre 2011

  

Tu t’es mariée, petite déesse 

En robe blanche immaculée 

Tu étais comme une princesse 

La plus belle de l’humanité ! 

Le vent soulevant le tulle 

Frêle comme libellule 

Découvrait le grand ciel bleu 

Qui se mire dans tes yeux 

Tous les garçons du monde entier 

En silence ont eu des larmes : 

Auraient voulu avoir été 

Celui qui jouira de tes charmes. 

Tous tes copains, tous tes amis 

Pour vous se sont réjouis 

Vous avez ainsi marqué 

Repère pour l’éternité. 

mariage

Lundi 17 octobre 2011

  

Tu t’es mariée, petite déesse 

En robe blanche immaculée 

Tu étais comme une princesse 

La plus belle de l’humanité ! 

Le vent soulevant le tulle 

Frêle comme libellule 

Découvrait le grand ciel bleu 

Qui se mire dans tes yeux 

Tous les garçons du monde entier 

En silence ont eu des larmes : 

Auraient voulu avoir été 

Celui qui jouira de tes charmes. 

Tous tes copains, tous tes amis 

Pour vous se sont réjouis 

Vous avez ainsi marqué 

Repère pour l’éternité. 

Les filles

Dimanche 16 octobre 2011

Lorsque j’entends crier scandale 

 Parce qu’une fille de chez nous 

 Suivant son cœur qui s’emballe 

A la recherche du grand loup, 

S’est retrouvée à l’étranger 

 Pour soixante ans , incarcérée 

 Je me dis que les gamines, toujours bêlant, 

 Toujours béantes devant le plus grand 

 Des escrocs, devant le plus grand des brigands, 

 Feraient bien mieux d’ouvrir les yeux 

 Sur les millions de braves amants, 

 De gars ordinaires et valeureux, 

 Sur qui baser une vie saine, 

 Une vie sans calembredaines. 

Tant que ces jeunes demoiselles 

 Voudront jouer avec le feu, 

Que n’existeront pour elles 

Que les voyous dangereux 

 Les plus timides des garçons, 

Pour obtenir leurs attentions, 

 Auront des gestes que les pudibondes 

Dénonceront furibondes 

Trouveront être agressions. 

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