Pour oublier qu’ils vieillissent
Certains se plongent dans l’alcool
D’autres se noient dans les délices
Des endorphines jusqu’au col
Vont visiter l’Orénoque
Parcourent le monde de sud à pôle
D’autres encore comme des loques
Dans leur fauteuil ont versé colle
Mais leur amnésie volontaire
N’empêche point que leurs artères
Peu à peu perdent leurs critères
Que leur front penche vers la terre.
Malgré leurs airs intrépides
Leurs genoux se font rigides
Mieux vaut accepter l’inexorable
A quoi bon livrer perdue bataille
Je trouve vaille que vaille
Chaque moment un peu semblable
Je garde joie, je jette peine
La mort m’attend, eh ! bien qu’elle vienne !
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