C’était un jeu à l’origine
Douce déesse qu’on taquine
A cinquante ans de différence,
Cœur à l’abri, du moins on pense
Mais facétieux l’archer divin
De sel a voulu mettre son grain
De jour en jour instants sacrés
Sa flèche en mon cœur a porté…
Je savourais plaisir fugace
Quelques mots dans nos face à face,
Lumière du Dieu Ra.
A l’auteur de « Barbara »
J’avais volé un vers ou deux
Qui concernent les amoureux
Elle était étoile filante
Je le savais dans mon attente
Le ciel depuis est un désert
Je le scrute rien ne sert
D’ailleurs pourquoi lever les yeux
Elle est à l’aube et je suis vieux
Oh ! je n’ai donc rien à offrir
Il ne me reste qu’à souffrir
Je suis retombée sur vos poèmes par hasard, là, en faisant du rangement dans mon bureau.
Avec l’adresse de votre blog. Je suis ravie, et soulagée, qu’il soit encore actif.
Vous souvenez-vous de la petite caissière d’Intermarché que vous faisiez rougir en récitant vos vers, vos yeux bien plantés dans les miens, jusqu’à me les faire baisser ?
Moi je m’en souviens bien, des années plus tard.
Je n’habite plus dans le Vercors, cependant chaque fois que je retourne à Intermarché j’espère vous y croiser pour vous saluer, après tout ce temps.
Amicalement,
Aube claire et délicate
Nulle comme elle n’apporte
Autant de sérénité
Elle sourit à qui s’écarte
Lui tend la main en vérité
La douceur de sa beauté
Engendre la volupté.
Je plaide coupable!
Oh! comme je me souviens de la merveilleuse déesse vers qui, au risque des commérages, je ne pouvais que passer!
ton message est un rayon de soleil
J’espère de tout mon cœur que la vie t’a apporté tout ce que tu étais en droit d’espérer.
Longtemps plus tard j’ai même demandé de tes nouvelles à une de tes voisines.
Je ne suis maintenant qu’un vieillard, mais tu es parmi les beaux souvenirs de ma vie.