Archive pour juin 2011

INTERROGATION

Jeudi 2 juin 2011

Mes yeux à trop pleurer

Restent secs maintenant

Mon cœur à trop aimer

S’est tu sous le tourment.

Pourrai-je encore aimer ?

Pourrai-je encore pleurer ?

Le refrain des « je t’aime »

Qui n’a jamais fleuri

Que pour être coupé

Se verra-t-il lui-même

A jamais englouti 

Dans les flots du passé ?

S’il revient à mes lèvres

Avec frénésie

Au soleil qui enivre

Qui brûle et qui détruit

Devra-t-il donc périr ?

Devra-t-il donc mourir

Réminiscences pédagogiques (23) ?

Mercredi 1 juin 2011

LA BIBLIOTHEQUE DOCUMENTAIRE 

Ayant travaillé un an au centre régional de documentation pédagogique, j’appris par d’ex collègues que le centre bradait les sièges de sa salle de cinéma. 

Je vis immédiatement l’intérêt de placer ces sièges dans la bibliothèque documentaire : cela permettait, confortablement de lire les documents et de choisir celui que l’on allait exploiter… 

Je ne pouvais pas imaginer quels reproches cela m’apporterait .

En effet, tous les sadiques de la commune, trouvèrent inadmissible que l’on procure du confort pour travailler aux enfants: il fallait les endurcir!

….Et puis, n’importe qui s’était assis dans ces sièges, on risquait d’amener une épidémie…

Les pieds des fauteuils détérioraient DEFINITIVEMENT le sol plastique de la salle en tachant de rouille… (un coup d’aérosol acheté chez Castorama me suffit pour décapiter l’attaque, mais, à l’usure…)

(en réalité, certaine personne chargée du ménage trouvait trop pénible de passer l’aspirateur dans la salle, et comme elle était très proche de la mairie…)     

crimes à Velebeau (suite)

Mercredi 1 juin 2011

 

Martin est commandant de brigade à Velebeau   

Un homme a été tué dans son secteur… et on a retrouvé la voiture d’un inspecteur de l’Education Nationale dans un gouffre L’enquête s’annonce épineuse. L’inspecteur Hamelin a été dépêché pour l’enquête  on a trouvé un vieux manche cassé sur le lieu du crime…Hamelin en voyant l’objet a l’intuition de se trouver face à un indice capital. Il décide de rencontrer ce Mathurin Gamet, d’interroger sa femme et sa fille, mais celui-ci se fâche et le menace.il convoque les deux femmes. Elles disparaissent 

 

 

 

« MATHURIN EN GARDE A VUE ! ! ! » 

Emilien était venu pour soigner les bêtes et faire face au plus pressé. Pas de nouvelles des deux femmes. Le gendarme placé là pour surprendre une communication n’avait rien surpris du tout. Le téléphone était muet. Muets les voisins. Muets, les grands-parents. Muet Mathurin. 

Une rumeur commença à se glisser dans les maisons : pour qu’il soit arrêté, il fallait bien qu’il ait fait quelque chose ! C’était peut-être qu’il les avait tuées toutes les deux. En grandissant, la rumeur prenait des allures de certitude. On prétendait l’avoir vu creuser dans la nuit…Où ? Là les versions étaient divergentes. 

Les gendarmes retournèrent le champ que Mathurin venait de labourer. Sans rien trouver, bien sûr ! On sonda les marais, sans plus de succès.  

Martin commençait à trouver qu’après quinze ans de calme, cela faisait vraiment trop.. Hamelin recevait des coups de téléphone du préfet, lui intimant l’ordre de déboucher au plus vite. L’enquête piétinait. Les jours passaient. Faute de preuves, on avait relâché Mathurin, mais ni Mélanie ni Adeline ne reparaissaient. Confusément, Martin sentait bien que tout était lié à ce type massacré….Où les femmes étaient-elles passées ? 

Au bout d’un mois, le juge d’instruction considéra que monsieur Paudefait avait été victime d’une agression d’auteur inconnu. Sans refermer le dossier, il le mit en veilleuse. Hamelin fut rappelé à son commissariat et Martin en resta avec cette affaire irrésolue sur le cœur comme une poule égorgée attachée au collier d’un chien de chasse.  

Quand revint le printemps, Mélanie reparut. Martin, instruit de son retour, l’attendit à la sortie de la messe du dimanche (c’était la seule sortie qui lui était autorisée par Mathurin) et l’emmena pour interrogatoire. 

horticulture?

Mercredi 1 juin 2011

Prenez une fleur  

            Au fond de votre coeur

De soleil l’entourez 

            A satiété 

Laissez-la parler 

Avec volupté 

Laissez l’esprit

 Mijoter 

Ajoutez, avant de consommer 

Un peu d’ivresse Fantaisie 

Envolez-vous ! 

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