Archive pour juin 2011

objet de rêve

Dimanche 5 juin 2011

L’HORLOGE DE MON GRAND-PERE PATERNEL 

Chaque année, pour le premier janvier, nous rendions visite à mon grand-père paternel. Non que nous n’ayons pas de bonnes relations au long de l’année, mais, chez les paysans, soit on vit ensemble (trois, quatre générations sous le même toit) soit on rentre comme gendre (ou comme bru) dans la famille du conjoint et alors, on n’a plus que des relations distantes avec ceux qu’on a quittés. Pour nous, les petits, il était un objet merveilleux qui nous captivait : l’horloge de la maison. C’était une grosse horloge comtoise dont le balancier formait un paysage animé par les balancements… Je restais des heures à l’admirer ! 

Certes, chez nous il y avait une pendule (très belle à mes yeux d’aujourd’hui) mais rien n’égalait la beauté, le mystère, de l’horloge de mon grand-père. Voyant mon intérêt pour l’objet, une de mes tantes me dit « quand tu viendras me voir, je t’en montrerai une plus surprenante encore ». De retour à la maison je n’arrêtais pas de demander « quand est-ce qu’on va chez tatan ? » si bien que las de mes demandes, un dimanche après-midi, mon père attela le cheval à la carriole pour aller chez elle. J’attendais de voir une horloge encore plus belle… je fus très déçu : elle était esthétiquement ordinaire, mais en plus n’avait qu’une aiguille. J’ai compris bien plus tard qu’il s’agissait d’un objet précieux : une survivante d’un temps TRES ANCIEN. 

crimes à Velebeau (suite)

Dimanche 5 juin 2011

Martin est commandant de brigade à Velebeau   

Un homme a été tué dans son secteur… et on a retrouvé la voiture d’un inspecteur de l’Education Nationale dans un gouffre L’enquête s’annonce épineuse. L’inspecteur Hamelin  dépêché pour l’enquête  est reparti ?, il avait tenté  de rencontrer  Mathurin Gamet, d’interroger sa femme et sa fille, mais  les deux femmes disparaissent et plusieurs mois plus tard, la mère seule reparaît elle était dans une clinique psychiâtrique…Le juge n’apprécie pas que l’on enquête sur un haut fonctionnaire…Martin sent pourtant bien que Mathurin joue un rôle dans ce crime… 

Martin , ce matin-là, reçut une visite à laquelle il ne s’attendait pas. Raoul Cardin, condamné par le tribunal à trois mois de retrait de permis de conduire suite à un accident survenu à Fontaine le 27 octobre à 19h .M. Cardin ayant dépassé la dose d’alcool tolérée avait grillé un feu rouge et embouti un autre véhicule, après quoi, considérant que les dégâts n’étaient pas importants, il avait refusé de dresser un constat amiable. La date sauta aux yeux du brigadier : 

  27 octobre au soir !  

« Le 27 octobre, vous m’aviez dit être sur le chantier à Chamonix. 

–Hein ! Bon ! Je ne sais pas ! Ah ! Si ! Je devais prendre une pièce à la maison mère parce qu’on en avait un besoin urgent le lendemain. D’ailleurs, je n’étais pas avec ma voiture, mais avec la camionnette de la société, comme attendu dans le jugement. 

—Peut-être est-ce vrai, mais pourquoi m’avoir dit que vous étiez à Chamonix , alors que vous étiez à Fontaine ? 

–Mais parce que j’y étais : je suis remonté dans la nuit avec ma pièce. 

–Vous auriez tout aussi bien pu venir faire un tour à Velebeau, voir votre femme, par exemple 

–Peut-être, mais je ne l’ai pas fait ! 

–Vous ne l’avez pas fait, ou vous ne voulez pas en parler ? Moi, j’ai une autre version : vous trouvez votre femme avec son inspecteur, un homme que vous avez déjà pris à partie dans le passé à ce qu’on m’a dit,vous l’attrapez, vous le mettez hors d’état de revenir, vous le jetez sur la route, vous allez jeter sa voiture dans le gouffre Repet et vous repartez aussitôt. Ni vu ni connu passez muscade ! Qu’en pensez-vous ?—J’en pense que si ça s’était passé comme ça, il n’y aurait pas eu un, mais deux cadavres sur la route, et vous ne m’auriez pas trouvé à proximité deux jours plus tard ». 

Mon AMI6

Samedi 4 juin 2011

Mon ami 6 

Est-ce parce que ce fut ma première voiture ? 

Est-ce parce que j’étais plus jeune alors ? 

Je n’ai jamais éprouvé dans les véhicules que j’ai pilotés autant de confiance, de sensation d’invincibilité. Je vivais à Autrans et la neige arriva 2 jours seulement après sa livraison… Les chasse-neige à l’époque n’étaient pas aussi efficaces qu’aujourd’hui… Souvent, c’était encore un traineau pointu en étrave trainé par des chevaux ou par des vaches. Le tracé de la route s’en trouvait aléatoire, et, parfois, alors qu’on pensait se trouver sur le sol dur, on était dans le talus… 

Mais bien rarement, j’ai du pelleter la neige voire aller chercher un cheval pour me tirer d’affaire : son arrière planté, je pratiquais un basculement en rythme et je le ramenais sur la route. Patinage en montée, je passais la première j’ouvrais la portière et je donnais un ou deux coups d’épaule ! Je n’ai jamais mis de chaines avec mon AMI6. 

Plus tard, je lui ai même demandé de tracter une caravane pour aller en vacances… bien sûr qu’il fallait rouler lentement !!! mais, même derrière de gros camions dans la montée d’Alby sur Chéran 13 ? 14% ?(avant tous les travaux qui l’ont adoucie) jamais elle ne m’a fait défaut. 

Un jour, un représentant de Citroën est venu me présenter la dernière trouvaille (Visa ??) « plus de problèmes de réglages, tout est plombé ! et moins bruyante ! plus puissante etc… etc… 

–Monsieur, la porte est là ! une voiture dont je ne serais pas le maître, mais l’esclave soumis à des garagistes, je n’en veux pas ! Bruyante, l’AMI6 ? QUE NON ! elle parle à son conducteur et tous deux ne font qu’un ! quand elle souffre, on souffre avec elle. Elle est le mulet dévoué et ce que vous proposé, c’est peut-être un cheval de parade, cherchez un paon pour la caser . Mon AMI6, elle est sacrée ; » 

L’autre est parti bien dépité ! 

C’est ainsi que jusqu’en 1986 j’ai roulé en AMI6 et depuis qu’elles n’existent plus, je me contente de « tires » 

le nid de petit lemming

Samedi 4 juin 2011

Petit lemming cherchait, cherchait…. 

Cherchait où faire son nid…. 

Dans un fourré ?Mais la neige va tomber ! 

Dans un grenier ? Les chats y vont chasser. 

Sous une tuile ? Un abri trop léger contre les grands froids du pôle. 

Sous le tas de foin ? Quand les rennes auront mangé, ils marcheront sur les petits. 

Tiens ! mais voilà une chose bizarre ! rouge bordée de blanc, toute douillette à l’intérieur, avec une cachette bien fermée au fond. 

Petit lemming est ravi : ses petits seront bien protégés….Novembre passe sans souci… et voilà qu’en décembre un gros homme surgit. Il a une barbe blanche, un gros ceinturon doré.Il saisit sa botte et voudrait l’enfiler….  

« Tiens ! Qu’y a-t-il donc au fond de cette botte ?   

_Au secours ! crie lemming vous détruisez mon nid ! 

_Cet objet est ma botte répond le père NOEL et j’en ai besoin pour faire ma tournée, sinon les petits enfants n’auront pas de cadeaux…. Ecoute ! j’ai une idée ! Pour cette nuit tu resteras bien au chaud contre l’étoile et quand je reviendrai je te rendrai ta cachette » 

Ainsi fut fait. Lemming pelotonné resta près de l’astre et NOEL apporta les cadeaux aux enfants. En rentrant, il prêta de nouveau sa botte à lemming : lui aussi avait bien droit à un petit cadeau  

crimes à Velebeau (suite)

Samedi 4 juin 2011

Martin est commandant de brigade à Velebeau   

Un homme a été tué dans son secteur… et on a retrouvé la voiture d’un inspecteur de l’Education Nationale dans un gouffre L’enquête s’annonce épineuse. L’inspecteur Hamelin  dépêché pour l’enquête  est reparti ?, il avait tenté  de rencontrer  Mathurin Gamet, d’interroger sa femme et sa fille, mais  les deux femmes disparaissent et plusieurs mois plus tard, la mère seule reparaît elle était dans une clinique psychiâtrique…Le juge n’apprécie pas que l’on enquête sur un haut fonctionnaire… 

Quand Martin vint faire part au juge de ses supputations, il fut très mal reçu : »Ce dossier n’a que trop duré. On ne va pas, sans preuves, traîner dans la boue un HEROS de la résistance, grand serviteur de l’ETAT ! ! !Quant à ce Mathurin, vous n’avez pas le plus petit commencement de preuve. Laissez tomber ou revenez avec un dossier qui tienne ! ! 

Les débordements sexuels de monsieur Paudefait ? Faut-il croire les dires d’une prostituée ?.. Les dires de …il feuilleta..Gilbert Macord …propos de gauchiste à qui on n’ose même pas confier une classe à l’année. Les plaintes d’institutrices ? Pas de traces ! toutes ont été retirées ou ont abouti à un non lieu…Toutes les personnalités se heurtent peu ou prou à des attaques de toutes sortes…NON ! Sans dossier bien étayé, inutile de revenir ! » 

Martin se sentit découragé. 

Pourtant, il se resaisit assez vite pour retourner chez Mathurin. 

« Monsieur Gamet, je suis sûr que vous me cachez quelque chose. Je vais vous dire ce que je crois. Ce type, qu’on a trouvé pilé à coup de hache ou de masse, c’était un salaud, ça, je le sais, même si je ne peux pas le prouver.(il vit Mathurin respirer plus librement)…Alors, supposons qu’il s’en soit pris à la petite Adeline et que vous l’ayez surpris, on pourrait tout à fait comprendre que vous l’ayez mis hors d’état de nuire. Plus j’enquête sur ce type, plus je trouve que malgré sa position d’intouchable, c’était une ordure et on devrait décorer ceux qui nettoient le pays des ordures. Donc, vous l’auriez frappé avec ce que vous aviez sous la main,, un merlin, par exemple, puis vous auriez jeté son corps sur la route, mené sa voiture jusqu’au gouffre Repet. Cela se tient, qu’en pensez-vous ? 

–J’en pense que vous racontez des sornettes et que vous nous avez fait assez de mal comme cela. C’est à ça que passent nos impôts ? A payer des gens pour embêter les braves gens au lieu de mettre les fripouilles hors d’état de nuire. Si c’était un salaud, comme vous le dites, alors, pourquoi que vous l’avez pas coffré avant qu’il vienne pourrir par chez nous ? 

–Je n’avais rien contre lui et, même un salaud, on doit trouver celui qui l’a tué, car on ne doit pas faire justice soi-même. 

–Eh ! ben ! cherchez ! C’est pas moi qui l’ai tué ! Ca, je peux le jurer sur la tête de ma mère » 

Martin comprit qu’il avait fait fausse route. Pas Mathurin, mais qui ? Pourtant Mathurin savait des choses qu’il se gardait bien de lui dire…et rien ne le contraindrait à les dire…A un instant, Martin avait eu l’impression de faire mouche….mais il n’arrivait pas à se rappeler ce qui avait fait tiquer Mathurin Gamet. 

les mots

Vendredi 3 juin 2011

 

            Il est des mots qui hantent 

            Il est des mots qui chantent 

            Et ceux-là crèent des rimes 

            Il est des mots qui vibrent 

            Pour exhaler des rythmes 

            Des mots à l’esprit libre 

            Il est des mots de sage 

            Il est des mots images 

            Qui dévoilent leur âme  

            En savants calligrammes 

            Il est des mots magiques 

            Dont la course olympique 

            Nous invite à rêver. 

CANCER: attente de verdict

Vendredi 3 juin 2011

Oh ! l’angoisse qui ronge ! La peur du lendemain ! 

Tu m’as dit, tout à l’heure , quel était ton chagrin 

Et je me suis senti faible et désarmé 

Impuissant nul, petit, sans force , alarmé 

Tu avais bien, parfois, glissé dans tes paroles 

Quelque vocable adroit que j’avais cru frivole… 

Loin de prendre au physique les mots ainsi lâchés 

Je croyais symboliques les phrases rabâchées 

Il m’a fallu longtemps pour que les mots mûrissent 

Et qu’en se fissurant, en mon cœur ils se glissent. 

Que reste-t-il , ce soir, à faire que d’attendre 

Attendre que demain tombe le couperet 

Que demain l’examen impatient de s’étendre 

Vienne se délecter à signer son arrêt. 

Ce soir, moi, l’homme fort qui ne croit en personne 

Mes mains se sont croisées pour implorer des cieux 

Que la solution que médecine donne 

Devienne inutile puisque tout irait mieux. 

J’aimerais être toi pour me battre à ta place 

J’aimerais me plonger dans un désert de glace 

D’un enfer exécrable me brûler aux brasiers 

Si je pouvais ainsi souffrance t’épargner. 

J’ai en vain questionné les feux et les étoiles 

Les voitures et les voiles 

Nul n’a répondu avec certitude 

Mais si vraiment l’esprit possède l’aptitude 

De guérir par pensée les maux les plus sévères 

Alors, je suis certain que si je persévère 

A vouloir à tout prix que tu te régénères 

Alors c’est vrai, demain, ce cauchemar affreux 

Sera évanoui et le ciel sera bleu 

crimes à Velebeau (suite)

Vendredi 3 juin 2011

 

Martin est commandant de brigade à Velebeau   

Un homme a été tué dans son secteur… et on a retrouvé la voiture d’un inspecteur de l’Education Nationale dans un gouffre L’enquête s’annonce épineuse. L’inspecteur Hamelin  dépêché pour l’enquête  est reparti ?, il avait tenté  de rencontrer  Mathurin Gamet, d’interroger sa femme et sa fille, mais  les deux femmes disparaissent et plusieurs mois plus tard, la mère seule reparaît elle était dans une clinique psychiâtrique… 

 

Martin n’eut aucune peine à vérifier la présence à la clinique psychiâtrique de Mélanie et de sa fille. Quant à savoir quel avait été le phénomène déclenchant…Le secret professionnel était bien gardé. 

Pas possible que le massacre du bonhomme et de sa voiture ait été l’œuvre d’une frêle femme comme Mélanie , même au cours d’un accès de démence, encore moins l’œuvre de la gamine. 

Mais alors, pourquoi cette dépression nerveuse justement au moment du crime ? Auraient-elles été témoins de la scène ? 

On en revenait à Mathurin !…Mathurin le jaloux, Mathurin l’entêté, Mathurin le violent , Mathurin qui avait préféré laisser croire qu’il avait tué sa famille plutôt que d’avouer qu’elles avaient perdu les pédales…. Admettons qu’elles l’aient vu démolir le type, massacrer sa voiture, pourquoi lui avoir coupé les  

couilles ? Qu’est-ce qui pouvait amener un homme à ce genre de dérapage ?…Mais la fille, bien sûr ! 

Ce monsieur était un vieux lubrique. Qui dit qu’il n’avait pas essayé de s’en prendre à la petite ? Moyennant quoi, Mathurin le surprenant, lui aurait fait passer le goût du pain….Ca ne collait pas tout à fait : émasculer à la hache ? 

Quand Martin vint faire part au juge de ses supputations, il fut très mal reçu : »Ce dossier n’a que trop duré. On ne va pas, sans preuves, traîner dans la boue un HEROS de la résistance, grand serviteur de l’ETAT ! ! !Quant à ce Mathurin, vous n’avez pas le plus petit commencement de preuve. Laissez tomber ou revenez avec un dossier qui tienne ! ! 

Vie de meuf

Jeudi 2 juin 2011

Connaissez-vous ce blog ? J’y suis allé faire un tour par curiosité… 

Un blog sans risque de contradiction : les commentaires sont impossibles… FACILE !!! 

Je n’y ai lu que des jérémiades, souvent vaines : au lieu de se borner à critiquer, les intervenant(e)s devraient expliquer quelle action concrète (ils) elles ont entrepris pour changer les choses. Une de mes amies très proches prétendait qu’elle élevait ses filles dans l’idéal d’égalité et de partage des tâches… Mais toi, concrètement, comment agis-tu pour donner l’exemple ?(Elle était aux genoux de son mari qui la traitait comme une esclave…) 

j’ai lu cette remarque d’une haute cadre , seule femme au milieu de 12 hommes à qui le PDG demande d’aller faire des photocopies…A-T-ELLE OSTENSIBLEMENT RETRANSMIS L’ORDRE A L’ASSISTANT HOMME POUR RETABLIR
LA HIERARCHIE ? Cela aurait été plus efficace que de venir raconter l’anecdote ! En s’exécutant, elle a renforcé ce qu’elle prétend dénoncer. 

  

Justifiées, les remarques concernant les habitudes des administrations, mais de quelle manière agir pour faire changer ? SILENCE ! 

 «  on m’a fait ça, je vais le dire à tout le monde »… on se croirait dans la cour de l’école!!!

Quant à moi, j’ai cessé d’être féministe le jour où l’administration m’a doté d’une « chève »…

crimes à Velebeau (suite)

Jeudi 2 juin 2011

Martin est commandant de brigade à Velebeau   

Un homme a été tué dans son secteur… et on a retrouvé la voiture d’un inspecteur de l’Education Nationale dans un gouffre L’enquête s’annonce épineuse. L’inspecteur Hamelin a été dépêché pour l’enquête  on a trouvé un vieux manche cassé sur le lieu du crime…Hamelin en voyant l’objet a l’intuition de se trouver face à un indice capital. Il décide de rencontrer ce Mathurin Gamet, d’interroger sa femme et sa fille, mais celui-ci se fâche et le menace.il convoque les deux femmes. Elles disparaissent et plusieurs mois plus tard, la mère reparaît 

 

Quand revint le printemps, Mélanie reparut. Martin, instruit de son retour, l’attendit à la sortie de la messe du dimanche (c’était la seule sortie qui lui était autorisée par Mathurin) et l’emmena pour interrogatoire. 

 

 

Mathurin eut beau hurler dans le bureau, rien ne put empêcher Martin de chercher les réponses à ses questions : Où était-elle passée, que même les services de toutes les polices ne l’avaient pas trouvée ? 

Mélanie ? elle était partie avec Adeline pour la faire soigner dans une clinique parce que la petite avait les nerfs malades et qu’elle déparlait Là, on l’avait gardée, elle aussi, parce qu’on avait trouvé qu’elle avait, elle aussi, bien besoin de soins. La convocation ? Quelle convocation ? Elle ne se souvenait de rien. Un bonhomme écrabouillé ? Ca ne lui disait rien ! Il est vrai qu’elle avait avalé tellement de saletés que sa mémoire flanchait. Quand Martin  voulut connaître l’adresse de la clinique, Mélanie la lui donna après qu’il eût promis de ne jamais en parler dans le pays. Elle ne voulait pas que les gens la croient folle et surtout la gamine : plus personne ne voudrait la marier ! 

Martin n’eut aucune peine à vérifier la présence à la clinique psychiâtrique de Mélanie et de sa fille. Quant à savoir quel avait été le phénomène déclenchant…Le secret professionnel était bien gardé. 

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