Archive pour juin 2011

crimes à Velebeau (suite)

Mercredi 8 juin 2011

Martin est commandant de brigade à Velebeau   

Un homme a été tué dans son secteur… et on a retrouvé la voiture d’un inspecteur de l’Education Nationale dans un gouffre L’enquête s’annonce épineuse. L’inspecteur Hamelin  dépêché pour l’enquête  est reparti , il avait tenté  de rencontrer  Mathurin Gamet, d’interroger sa femme et sa fille .Le juge n’apprécie pas que l’on enquête sur un haut fonctionnaire…Martin sent pourtant bien que Mathurin joue un rôle dans ce crime…Raoul qui a menti sur son emploi du temps paraît hors de cause… L’assistante sociale vient le questionner sur ce qu’il pense des relations entre Mathurin et sa fille , laquelle est enceinte. 

 

Martin sentait qu’il approchait de la solution, mais elle s’enfuyait comme duvet au vent dès qu’il pensait la tenir. 

« Je n’ai jamais pu l’interroger, c’est ce qui manque à mon dossier. Peut-être trouverai-je ce qui s’est passé en suivant cette voie….Si votre amie recueillait quelque confidence, peut-être serait-il bon que vous me teniez informé, pour une fois. Je vous rappelle qu’il y a eu un crime et que cette petite a peut-être été témoin de quelque chose… 

—Je doute qu’elle apprenne quelque chose, il paraît que la gamine reste prostrée dans son coin et ne parle à personne, ce qui, entre parenthèses, plaiderait pour l’hypothèse d’un viol…Et s’il était commis par le père, ce serait encore plus probant. 

–Dans ce cas… » 

Martin n’eut pas à chercher longtemps l’adresse de l’internat d’Adeline. Il demanda à parler à la mère supérieure. 

« Nous n’avons pas l’habitude de recevoir les gendarmes, ne me dites pas qu’une de nos pensionnaires a fait une bêtise, j’en serais navrée. 

—Non, ma mère, je voudrais vous parler d’Adeline Gamet. 

–Voyons, Adeline Gamet…Oui, elle est restée chez nous seulement deux mois au début de l’année. Nous ne l’avons pas revue après les  

  

vacances de Toussaint, bien que sa pension ait été payée pour le trimestre. Que lui arrive-t-il ? On nous a dit qu’elle était malade. 

–Vous a-t-elle paru inquiète de retourner chez ses parents ? 

–Pas du tout !Elle était ravie !On ne trouvait d’ailleurs pas d’enfant plus joyeuse. Pourquoi ? 

–Elle est tombée malade le jour de son retour chez elle… Voyons, pensez-vous qu’elle ait pu avoir des relations avec des hommes ? 

les vévées

Mercredi 8 juin 2011

Autrefois… 

Avec la toussaint, commençait le temps des veillées et des vévées…
J’ai eu beaucoup de mal à comprendre que ce que l’on appelait « hiver » ne correspondait pas à l’hiver des intellectuels: il s’agissait de ces mois de journées courtes favorables aux rassemblements des voisins pour jouer et papoter.
J’ai raconté à quoi ressemblaient les veillées le15 (?) février
Les après-midi, les voisines avaient coutume de se regrouper pour tricoter , coudre, papoter ensemble chez l’une ou l’autre. Parfois les hommes se joignaient à elles si le temps trop mauvais interdisait les travaux de réparation du matériel.
On buvait le café, ou on partageait le goûter.
On appelait cela « véver »

précautions de belle-mère

Mercredi 8 juin 2011

Autrefois… 

Avant que les choses n’aillent trop loin dans les projets (on avait déjà pas mal enquêté sur la personne), la future belle-mère invitait sa future bru à « véver »…(vous savez:passer l’après-midi à papoter en s’occupant les doigts, boire le café…)
La jeunette arrivait assez intimidée…En travers du passage, elle rencontrait un balai tombé négligemment… elle avait le choix: le sauter, ou le ramasser
1er cas: recalée!
Dans le cours de l’après-midi(on avait cousu ou tricoté côte à côte
)la mère sortait un panier de pommes de terre…
proposer de peler avec elle?
la regarder?
2ème solution: recalée
1er cas: on donnait à la fille un couteau d’office(pas un économe, non!non!)>>pelures épaisses: recalée!

C’est qu’il n’était pas question de livrer la maison à une souillon, ni à une fainéante, encore moins à une gaspilleuse!!

crimes à Velebeau (suite)

Mardi 7 juin 2011

Martin est commandant de brigade à Velebeau   

Un homme a été tué dans son secteur… et on a retrouvé la voiture d’un inspecteur de l’Education Nationale dans un gouffre L’enquête s’annonce épineuse. L’inspecteur Hamelin  dépêché pour l’enquête  est reparti , il avait tenté  de rencontrer  Mathurin Gamet, d’interroger sa femme et sa fille .Le juge n’apprécie pas que l’on enquête sur un haut fonctionnaire…Martin sent pourtant bien que Mathurin joue un rôle dans ce crime…Raoul qui a menti sur son emploi du temps paraît hors de cause… 

L’assistante sociale vient le questionner sur ce qu’il pense des relations entre Mathurin et sa fille. 

« Que pensez-vous des relations de Mathurin Gamet et sa fille ? »Martin sentit ses bras tomber de surprise. 

« Que voulez-vous dire ? (Il avait bien compris ce qu’elle voulait suggérer, mais autant être sûr) 

–Pensez-vous qu’ils ont des relations normales de père à fille ? 

–Je ne me suis pas posé la question…Qu’est-ce qui vous fait penser à ce genre de choses ? 

–D’abord, on m’a raconté que la mère pleurait souvent avant son séjour en clinique. 

–Dépression nerveuse, cela peut arriver à tout le monde. 

—Oui, peut-être, mais ce serait la première fois depuis que nous la connaissons, et, pourtant, elle en a subi, des chocs,…Non, ça n’explique pas tout… 

–Qu’est-ce que ça n’explique pas ? 

–Ben ! (elle hésita) que la fille soit enceinte. 

–QUOI ? ? ? 

–Ecoutez, n’en parlez à personne, tout le monde l’ignore, et vous connaissez l’épaisseur de la bêtise bornée des gens du pays, la petite ne mérite pas qu’on la traite comme une moins-que-rien. Ma meilleure amie travaille à la maison maternelle de Corenc, elle m’a parlé d’elle accidentellement….Je suis tombée de haut ! Autant que je sache, c’est une fille sage, qu’on n’a jamais vue avec un garçon. De plus, elle était en pension chez les sœurs au moment où ça a dû se passer, ou juste comme elle en sortait…. Et c’est à ce moment qu’elle est tombée malade. Vous ne pensez pas que ce gros rustre de Mathurin aurait pu profiter d’elle ? » 

Martin repensa à l’attitude de Mathurin quand on avait voulu interroger sa fille et sa femme. La maladie juste le jour du retour de la gamine, et, maintenant, la grossesse de la petite… était-ce ce qu’il ne fallait pas qu’on sache ? 

« Possible, mais… 

–Ce qui est sûr, c’est que cette grossesse a causé un traumatisme psychologique grave. Un viol pourrait être l’explication. » 

Martin sentait qu’il approchait de la solution, mais elle s’enfuyait comme duvet au vent dès qu’il pensait la tenir. 

« Je n’ai jamais pu l’interroger, c’est ce qui manque à mon dossier. Peut-être trouverai-je ce qui s’est passé en suivant cette voie….Si votre amie recueillait quelque confidence, peut-être serait-il bon que vous me teniez informé, pour une fois. Je vous rappelle qu’il y a eu un crime et que cette petite a peut-être été témoin de quelque chose… 

—Je doute qu’elle apprenne quelque chose, il paraît que la gamine reste prostrée dans son coin et ne parle à personne, ce qui, entre parenthèses, plaiderait pour l’hypothèse d’un viol…Et s’il était commis par le père, ce serait encore plus probant. 

Les voitures

Mardi 7 juin 2011

Les voitures de mon père étaient toujours, aussi loin que je me souvienne de vieilles guimbardes en mauvais état extérieur. Elles cumulaient les kilomètres au compteur et passaient souvent au garage… 

Alors qu’il serait bientôt à la retraite, nous avons pensé, nous, ses enfants, au gré d’une rentrée d’argent, qu’une voiture neuve serait plus sûre pour lui qui prenait de l’âge… 

C’est avec cette voiture qu’il s’est tué moins d’un an plus tard. 

Le genre humain

Mardi 7 juin 2011

Comme des chiens à la curée 

Le genre humain est passionné 

Sur celui qui est tombé 

Il se déchaine exacerbé 

Sans attendre qu’il s’en aille 

On l’attaque à qui mieux -mieux 

On fouille dans ses entrailles 

On le mordille en tous lieux 

On fouille dans ses poubelles 

On triture ses détritus 

On discute on se rappelle 

Du pire mais du bien motus 

le cheval

Lundi 6 juin 2011

Dans la ferme de mes parents, un animal avait un statut particulier : le cheval. 

Tout d’abord, c’était l’animal de mon père. Je n’ai jamais vu ma mère l’harnacher, même si elle le conduisait. Pour mon grand-père maternel, c’était une bouche inutile (un cheval mange autant que deux vaches, ne donne pas de lait et travaille moins fort). Pour mon père, c’était un gage de rapidité pour les travaux légers, et, surtout, cela permettait les déplacements en famille. Le dimanche, tout le monde grimpait dans la carriole pour se rendre au village. Sur la route, on ramassait les piétons en retard pour l’église, et on faisait parfois la course avec les attelages voisins. 

Mais le cheval, c’était aussi l’animal qui requerrait des soins particuliers. Cheval couché= affolement, promenade des heures pour calmer les coliques. Curage des pieds, ferrage régulier, brossage faisaient partie des activités imposées. Il exigeait des mesures de prudence… 

Je n’ai jamais eu très confiance dans les chevaux. 

crimes à Velebeau (suite)

Lundi 6 juin 2011

Martin est commandant de brigade à Velebeau   

Un homme a été tué dans son secteur… et on a retrouvé la voiture d’un inspecteur de l’Education Nationale dans un gouffre L’enquête s’annonce épineuse. L’inspecteur Hamelin  dépêché pour l’enquête  est reparti ?, il avait tenté  de rencontrer  Mathurin Gamet, d’interroger sa femme et sa fille .Le juge n’apprécie pas que l’on enquête sur un haut fonctionnaire…Martin sent pourtant bien que Mathurin joue un rôle dans ce crime…Coup de théâtre, il découvre que Raoul, mari de l’institutrice a menti sur son emploi du temps…  

–Vous ne l’avez pas fait, ou vous ne voulez pas en parler ? Moi, j’ai une autre version : vous trouvez votre femme avec son inspecteur, un homme que vous avez déjà pris à partie dans le passé à ce qu’on m’a dit,vous l’attrapez, vous le mettez hors d’état de revenir, vous le jetez sur la route, vous allez jeter sa voiture dans le gouffre Repet et vous repartez aussitôt. Ni vu ni connu passez muscade ! Qu’en pensez-vous ?—J’en pense que si ça s’était passé comme ça, il n’y aurait pas eu un, mais deux cadavres sur la route, et vous ne m’auriez pas trouvé à proximité deux jours plus tard ». 

 

Martin dut convenir que c’était probable. Encore une hypothèse qui s’écroulait. 

Martin avait affiché sur le mur du bureau les photos prises ce 28 octobre. Il les regardait chaque fois qu’il cherchait à réfléchir. Ce jour-là, il était en train de se creuser les méninges quand l’assistante sociale arriva. Martin n’aimait pas cette bonne femme qui enquêtait de son côté, mais ne le tenait jamais au courant de ce qu’elle découvrait. L’assistante n’aimait pas les flics, qui, selon elle, se déplaçaient dans la société comme des éléphants dans un magasin de porcelaine….Pour qu’elle vienne à la gendarmerie, il fallait une raison impérieuse. Elle commença par tourner autour du pot, lui faisant compliment sur l’aménagement de son bureau. Enfin, elle attaqua : 

« Que pensez-vous des relations de Mathurin Gamet et sa fille ? »Martin sentit ses bras tomber de surprise. 

« Que voulez-vous dire ? (Il avait bien compris ce qu’elle voulait suggérer, mais autant être sûr) 

–Pensez-vous qu’ils ont des relations normales de père à fille ? 

–Je ne me suis pas posé la question…Qu’est-ce qui vous fait penser à ce genre de choses ? 

–D’abord, on m’a raconté que la mère pleurait souvent avant son séjour en clinique. 

–Dépression nerveuse, cela peut arriver à tout le monde. 

—Oui, peut-être, mais ce serait la première fois depuis que nous la connaissons, et, pourtant, elle en a subi, des chocs,…Non, ça n’explique pas tout… 

–Qu’est-ce que ça n’explique pas ? 

partir?

Lundi 6 juin 2011

Tu veux partir.Tu fuis

Ce que je suis

Tu fuis ce que tu crains

Qu’importe le chemin

Tout au bout

Même sans dire nous

Celle que tu fuis

T’aura toujours suivi.

Dans mon souffle court

Mes forces déclinantes

Celle qui se fait jour

Ogresse

Sadique amante

Vieillesse

Sera là ,peu  à peu triomphante

vacances

Dimanche 5 juin 2011

Les Vacances aux SAINTES MARIES DE
LA MER 

Pendant de nombreuses années, nous sommes allés camper sur la plage des SAINTES MARIES DE
LA MER… 

C’était le temps où on pouvait camper à même la plage… sur une distance de 6 à 7 km, les campements « sauvages » s’étalaient. Sans se donner le mot, on se retrouvait  voisin avec des gens de toutes conditions qui devenaient des amis. Les plus anciens savaient à quel moment il fallait déguerpir parce que la mer risquait de monter. Les marchands de légumes venaient proposer leurs produits, la vie était agréable… De temps en temps, une rumeur se répandait : une femme nue !! (c’était une époque très prude)Les femmes hurlaient au scandale, les hommes auraient bien aimé profiter du spectacle… mais cela se calmait très vite. Parfois un enfant s’égarait, alors, toute la plage se mettait en recherche… l’un d’eux une fois avait parcouru à 4 ans près de 7 km. 

Un soir, nous venions d’arriver, l’envie nous prit d’aller « à la ville ». En nous promenant, nous tombons en arrêt devant une horloge dans un magasin d’antiquités… Nous étions partis avec 1 800 f pour le mois, l’horloge coûtait 1500f. Nous avons acheté l’horloge et le reste du mois, nous avons consommé les melons bradés en fin de marché. 

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