Archive pour juin 2011

La chichôle

Mercredi 29 juin 2011

Lorsque j’étais jeune, à deux reprises dans la journée, l’été, nous buvions la « chichôle » il s’agissait d’un bol de vin ,sucré, coupé d’eau tiède, dans lequel nous plongions du pain, censé nous donner des forces pour repartir au travail : 

Nous avions trait les vaches, porté le lait au laitier, fauché à la faux pendant au moins deux heures. Nous rentrions à la maison pour » manger un morceau » avant de repartir dès que la rosée serait levée, la fourche à l’épaule afin de faner, d’abord les andains du matin à éparpiller, puis le foin de la veille à retourner… Et je peux vous dire que cela n’avait rien de commun avec les batifolages de Madame de Sévigné ! Il nous fallait donc des forces… et les médecins de l’époque s’accordaient pour dire que le vin était un fortifiant. Nous ne nous contentions pas de la chichôle : nous tapions bravement dans le morceau de lard froid tartiné de moutarde, et, bien sûr dans les tommes de chèvre … parfois même dans la confiture mangée à la cuillère. 

ma moitié

Mercredi 29 juin 2011

Depuis plus de quarante ans 

Elle supporte bravement 

Mes tocades et mes lubies 

Mes certitudes et mes manies 

Elle sait détourner les yeux 

Quand je débite des fadaises 

A une biche que les cieux 

Ont fait descendre des falaises 

Elle ne se révolte pas 

Quand je dis à des déesses 

Aussi belles qu’Athéna 

Que mon esprit les caresse. 

Elle est toujours là, ma foi, 

Comme  un œil, un pied, un bras 

Elle est la moitié de moi   

Dans la vie sans tralala 

MA FEMME 

eh! oui!

Mercredi 29 juin 2011

       Abattu, on croyait l’arbre mort 

                                                                                                                                  Mais du fond des racines  

                                                             Debout et bien plus fort 

                                                  A jailli en sourdine 

UN TAILLIS ! 

La France qui se lève tôt?

Mercredi 29 juin 2011

« coucher de la poule lever du corbeau éloigne l’homme du tombeau » 

Ah ! que l’ai-je entendue cette maxime qui arrangeait bien tous les lève-tôt ! 

Pour faire plus, les vieux vantaient « leur grand père qui se levait à trois heures pour aller faucher » oubliant de dire que l’heure depuis s’est décalée de deux heures ! 

Ma grand-mère, handicapée, qui attendait pour se lever que mes parents aient trait les vaches nous serinait dès la pointe du jour : »allez ! debout ! allez ! un bon mouvement ! Bande de fainéants ! Les autres sont déjà aux champs ! les autres auront gagné leur journée pendant que tu dors encore… A SEPT ANS ! Quand un sommeil de plomb vous pèse sur les paupières, que chaque minute gagnée au lit est un trésor inestimable ! Nous avions beau nous couvrir les oreilles, nous ne pouvions pas zapper cette voix tantôt impérative, tantôt suppliante ou sarcastique qui s’adressait tantôt à l’un tantôt à l’autre venue du lit voisin puisque nous partagions la chambre des grands parents. 

On dirait aujourd’hui que c’est de la maltraitance… 

Alors, quand j’ai entendu quelqu’un parler de « la France qui se lève tôt » j’ai su quel bulletin je déchirerais rageusement. 

coup de gueule

Lundi 27 juin 2011

TOUT S’EXPLIQUE !!!Fuites au bac… Sujets photographiés et publiés sur internet… COMMENT CELA EST-IL POSSIBLE ?? 

J’ai travaillé au CRDP de LYON. Lequel possédait une imprimerie réservée à l’EDUCATION NATIONALE . 

Lorsque l’imprimerie tirait les sujets d’examens, l’imprimerie devenait une forteresse : seul le chef de service, un fonctionnaire de cadre A, manipulait les appareils, un planton empêchait toute intrusion , et nul autre que ce fonctionnaire, ne touchait aux copies. Il risquait, outre les peines civiles (amende, prison) la radiation des cadres de l’EDUCATION NATIONALE et la perte de ses droits à retraite. 

Par ailleurs, les cadres du CRDP, étaient pour la plupart issus de l’armée, et savaient CE QUE VEUT DIRE SECRET. 

J’entends ce soir que c’est maintenant une société PRIVEE qui imprime les sujets d’examens… 

 

PRIVATISEZ ! PRIVATISEZ ! PRIVATISEZ !

pardon! j’avais décidé de me taire un peu… 

silence

Vendredi 17 juin 2011

silence pour quelques temps

 

A BIENTOT!

récapitulation 15 mai/16 juin

Jeudi 16 juin 2011

 

 

Histoires 

 

24 mai : parents démagogues

              Intouchable

              Réminiscences pédagogiques 18

25 mai : travail d’équipe

              L’harmonisation

26 mai : les buts de volley

               Réminiscences pédagogiques 19                                         

28 mai : les bugnes

29 mai : une école un sapin

30 mai : congrès de l’OCCE

31 mai : les nomades

1er juin : la bibliothèque documentaire

4 juin : le nid de petit lemming

             Mon AMI 6

5juin : objet de rêve

           Vacances

6 juin : le cheval

7 juin : les voitures de mon père

8 juin : précautions de belle-mère

            Les vévées

9 juin : cauchemar

            dommage collatéral

 

10 juin :la double nationalité

             « chanter le mai »

 

11 juin : mes premiers skis

              Aller à l’école autrefois, en hiver

12 juin : les foires d’antan

              Les galoches

14 juin : accusé !

16 juin : la seule cuite de ma vie

 

Feuilleton : crimes à Velebeau 

 

Réflexions, coups de gueule 

27 mai : tortionnaires

             Hypothèses osées

2 juin : vie de meuf

 

13 juin : formation politique

15 juin : les déclarations d’Alain Minc

              Objets amovibles

 

Poèmes

28 mai : cœur flambé aux fantasmes

29 mai : la vie

30 mai : à cause de la canicule ?

31 mai : la boite de Pandore

    1er juin : horticulture ?

2        juin : interrogation

3        juin :cancer : attente de verdict

       les mots

     6 juin : partir ?

      7 juin : le genre humain

13 juin : louloutes

14 juin :halte !

crimes à Velebeau (fin)

Jeudi 16 juin 2011

  

Martin est commandant de brigade à Velebeau   

Un homme a été tué dans son secteur… et on a retrouvé la voiture d’un inspecteur de l’Education Nationale dans un gouffre L’enquête s’annonce épineuse. L’inspecteur Hamelin  dépêché pour l’enquête  est reparti , il avait tenté  de rencontrer  Mathurin Gamet, d’interroger sa femme et sa fille .Le juge n’apprécie pas que l’on enquête sur un haut fonctionnaire…Martin sent pourtant bien que Mathurin joue un rôle dans ce crime…Raoul qui a menti sur son emploi du temps paraît hors de cause… L’assistante sociale vient le questionner sur ce qu’il pense des relations entre Mathurin et sa fille , laquelle est enceinte. Il va interroger la mère supérieure de l’internat…le chauffeur du car, les enfants…Elle a été vue courant pour rattraper le car… Germaine Mâtin qu’il n’a pas soupçonnée se suicide. Elle laisse une lettre et son journal 

  

                   17 JUILLET 

  

Cela fait deux nuits que le même rêve revient. Je suis ligotée. On me frappe. Mais moi, je sens monter en moi un extase incompréhensible. Tu es folle, ma fille ! Décidément, tu vas finir à l’asile… Après, je me sens toute molle et je sens mes cuisses qui s’ouvrent au grand écart et je le vois qui vient sucer le sang de mes plaies, glisser sa langue sur les parties les plus sensibles. Je sens ma main qui secoue son manche d’avant en arrière. Je sens un besoin de me jeter à ses pieds et de le couvrir de baisers des pieds à la tête, et même…cette idée traverse mon esprit comme un éclair et je sens ma bouche qui s’arrondit, ma langue s’enroule en gros cigare. Je sens dans ma bouche cet objet dur et doux à la fois et tout mon corps se tétanise, se détend, se tétanise, se détend…je voudrais que jamais cela ne finisse. 

  

                            30 SEPTEMBRE 1939 

  

C’est la guerre. Papa a été mobilisé, mon voisin Emilien aussi. Il neige. On a toutes les peines du monde à faire face au travail et à ne pas laisser crever les bêtes. Plus le temps de penser, plus le temps de rêver. Je ferme mon livre  

  

                                                        17AVRIL 1944 

  

Les Allemands sont là ! Mon père a été embarqué. Ma mère a été embarquée. Je reste blottie au fond du galetas. 

J’entends les soldats qui fouillent la maison. Ils sont même venus remuer les objets près de la caisse où je me trouvais. La nuit est tombée. Je n’ose pas bouger. Finalement, je descends l’escalier. Un soldat boche est là. Il me regarde avec des yeux brillants. Il braque son pistolet sur moi. Il s’approche. Il m’entraîne dehors sans un mot. Il a une corde dans la main. Il me met un mouchoir dans la bouche. J’étouffe. Je sens qu’il attache ma main droite. Il m’entraîne comme un chien. Il s’arrête dans la haie. Il attache la corde à une branche, il tire. Je suis presque suspendue. Il passe la corde sur une autre branche, il attache mon autre main. Je suis comme écartelée. 

Alors, il sort de sa ceinture une cravache, et, méthodiquement, il se met à me frapper sur tout le corps. Mes vêtements sont bientôt en lambeaux. Il arrache ma jupe. Je sens qu’il enfonce sa cravache dans mon ventre. Il se glisse derrière moi. Il crache entre mes fesses, et là il s’enfonce avec une violence épouvantable et pan ! et pan ! et pan ! je ne suis plus qu’un cratère de douleur. 

Au bout d’une éternité, enfin, il se retire, me détache, prend mes cheveux, ôte mon bâillon, et m’oblige à lècher ma merde sur son membre. Toujours sans rien dire, il me traîne par les cheveux jusqu’à la maison et me jette sur le plancher où je reste là pendant des heures, terrifiée, honteuse, souffrant le martyre, à moitié évanouie. 

  

  

  

                                                                           19 MAI 

  

Il est revenu !J’étais comme paralysée. Cette fois, c’est entre les roues d’un char qu’il m’a attachée. Et il a frappé, frappé encore sans un mot. Sales boches ! Si je pouvais ! Encore une fois, il m’a obligée à le lècher. J’en ai la nausée. 

                                                                           10 MAI 1945 

  

Une bande d’énergumènes a fait irruption dans la maison. Il avaient un bandeau rouge au bras. « SERVICE D’EPURATION » qu’ils ont dit. « On vient s’occuper de celles qui ont fraternisé avec l’ennemi » 

Et, avant que j’aie pu dire quoi que ce soit, ils m’ont entraînée jusque sur la place de VELEBEAU. Ils m’ont mise à califourchon sur une chaise et ils m’ont tondue. 

C’est là que je l’ai vu. Il était leur chef. Son bandeau au bras, il s’est approché de moi pour me cracher : « Comme ça tu ne te vanteras pas de ce que tu as fait sale putain ! » Il……n’avait pas l’accent allemand ! 

  

  

  

  

  

  

  

  

 

                                                                           20 AOUT 1945 

  

On m’a dit que je m’étais évanouie. Je me suis retrouvée chez moi. Il paraît que c’est l’Emilien qui m’a ramenée… Plus personne ne voulait me parler… Le 14 AOUT, j’ai essayé d’aller me confesser, mais la vieille Toinette méchante comme une sorcière était là avec toute une série de bigotes pour répéter les chants de la messe du lendemain. Elle s’est levée et a dit très fort : « Y a pas de place pour les dégénérées dans l’église du BON DIEU. JESUS a accepté les prostituées, mais pas les traîtres. Va te pendre, JUDAS en jupon ! » 

Le curé m’a regardée et il n’a pas dit un seul mot. 

Il est venu trois jours plus tard à la maison. « Mon enfant, DIEU peut tout pardonner, confessez vos fautes et repentez-vous » 

J’ai pris la fourche qui ne quitte plus l’angle de la porte. Je la lui ai   

brandie sous le nez, et il est parti en courant comme s’il avait rencontré SATAN EN PERSONNE. 

J’ai rien à me reprocher dans cette histoire. On m’a violée, battue, humiliée publiquement à tort…COMMENT LEUR FAIRE COMPRENDRE ? ? ? 

Papa a disparu en Allemagne, maman est morte selon une lettre d’un maire d’Alsace où elle était internée par les boches.Ma sœur ainée est partie en 42 et je n’ai plus de nouvelles. Je suis seule avec ma haine. 

Il a bousillé ma vie ! ET UN FRANÇAIS ENCORE ! !Si ç’avait été un boche, encore, j’aurais compris : c’était la guerre !Mais là !… 

Pas possible de savoir quoi que ce soit : les gens ne me parlent pas. Si je le retrouve ! ! ! 

  

         22 FEVRIER 1982 

  

CA Y EST ! ! ! Je sais qui il est. Il est venu inaugurer la nouvelle école de
La Carpe. Il a vieilli, c’est sûr, mais je l’ai bien reconnu. Ces yeux de sadique ! Il a eu un petit sursaut en m’apercevant, puis il continué sa discussion avec le Maire. C’est lui qui a fait le discours au nom de l’Académie. C’est l’Inspecteur des écoles. Il est beau leur inspecteur ! Que puis-je faire ? ? 

En un instant, tout est remonté à ma mémoire et j’ai senti une envie de vomir. 

Des gens ont pensé que j’avais bu, mais tant pis pour leur bêtise ! 

De nouveau, je n’ose plus sortir. Je sens
la HAINE qui monte en moi. 

Si je le rencontrais, je serais capable de le mettre en pièces avec mes ongles. 

  

                   28 OCTOBRE 1983 

  

Je suis arrivée trop tard. 

J’ai entendu crier sur le chemin plus loin. Sans réfléchir, j’ai pris la hache à fendre de Mathurin et je me suis avancée. 

Y avait là une voiture arrêtée, et, sur le siège arrière un type qui violentait une fille. Je me suis approchée, la hache levée et j’ai crié : « ARRETEZ ! » 

Il s’est retourné. Je l’ai reconnu : C’ETAIT LUI ! ! ! 

La fille s’est sauvée, et moi, j’ai plus rien su. La hache a frappé, frappé, frappé, la tête, le ventre, les couilles, jusqu’à en faire de la bouillie. C’était toute ma vie tuée qui s’exprimait. La portière arrêtait parfois le coup, mais on aurait dit que la hache frappait toute seule ; et c’est au moment où le manche s’est cassé que j’ai entendu Mathurin me dire : « Eh ! Germaine ! Qu’est-ce que t’as fait ? » 

  

C’est là que j’ai su que c’était la petite Adeline que ce salaud forçait. Elle était arrivée chez elle toute ensanglantée. 

Mathurin a dit : « Faut pas qu’on le trouve là ! » 

Alors, il a appelé l’Emilien. Ils ont tiré le corps le plus loin possible pour faire croire qu’un engin lui était passé dessus. Après, ils ont voulu jeter la voiture dans le gouffre Repet, mais, pas moyen de la faire disparaître complètement. Il pleuvait, ça glissait, ils auraient pu se tuer. 

J’ai mis à tremper mes vêtements. Tout était rouge, mais je me sentais délivrée. Je me suis dépêchée de tout laver. Le brigadier a bien eu un air un peu curieux en regardant ma lessive, mais il s’est douté de rien. 

L’Emilien ne dira rien : ça fait cinquante ans qu’il se tait. Mathurin ne dira rien : il m’est reconnaissant d’avoir vengé l’honneur de sa petiote. 

  

Mélanie arrête pas de pleurer. Adeline, elle reste couchée et ne veut plus parler à personne. 

Jusqu’au bout, il aura fait du malheur. Je suis peut-être une criminelle, mais je me sens toute propre. J’ai payé avant : trente-huit ans d’humiliations injustes ! 

  

                            17 JUIN 1984 

  

Ca y est ! Je pensais que l’affaire était enterrée…mais il a trouvé. Lui, c’est le brigadier Martin. Oh ! il a fait semblant de croire à un homme, mais j’ai compris ce qu’il voulait me dire. 

J’aurai eu sept mois où j’aurai pu vivre ma haine assouvie. Je peux partir. Dommage qu’il ait réussi à briser la vie de la gamine. C’est mon seul regret : ne pas l’avoir tué assez tôt ! 

  

  

  

  

 La lettre 

  

  J’ai pas envie d’aller en prison. L’inspecteur des écoles, c’est moi qui l’ai tué. C’était une ordure qui avait bousillé ma vie. J’irai peut-être en enfer, mais ça sera pas pire que la terre ! Ca peut pas ! 

Je dis adieu à Emilien qui a toujours été bon pour moi. 

                                                                 Germaine Mâtin 

  

  

  

  

  

  

  

  

Martin referma le journal, le glissa dans une enveloppe. 

Inutile de remuer la boue. Il y en avait bien assez. 

  

Personne ne comprit pourquoi il vint déposer une gerbe sur le cercueil d’une ancienne tondue que n’accompagnaient que Mathurin, Emilien, et Mélanie. 

  

A celui qui l’aurait questionné, il aurait pu répondre : «  

« CEUX QUI DETRUISENT LES ORDURES PEUVENT BIEN ETRE DECORES » 

La seule cuite de ma vie

Jeudi 16 juin 2011

Il était coutume, dans le pays, que les conscrits de l’année offrent un bouquet à leurs conscrites…Elles étaient généralement encore célibataires… C’était l’occasion d’une soirée, une boum aurait-on dit plus tard. 

L’une de nos conscrite était mariée, déjà, et de surcroît, suite à un accident son beau-père mourut entre l’invitation et la soirée… La réception fut transformée en une simple visite à l’heure de l’apéritif le dimanche matin. 

Le mari, négociant en vins, nous emmena dans sa cave, et là, il nous invita à goûter à chaque fût… Hélas ! nous ne connaissions pas la précaution élémentaire de recracher après test le nectar tiré des pièces… C’est ainsi que, de gorgée en gorgée, si mes camarades bien rôdés aux alcools de toutes sortes tenaient debout à la sortie, pour moi ce fut plus difficile… Et je me trouvai bien aise de m’allonger dans le fourgon de la camionnette de mon père pour rentrer à la maison… MALADE ! 

En rentrant, je m’allongeai sur le divan, tout flageolant…Mais ne voilà-t-il pas que des amis viennent nous voir ! ils ont une petite fille de deux/trois ans…Je ne veux pas paraître saoul, je lui tends la main et je l’emmène à l’écurie voir les petits cabris… Le fumier était curé, il ne restait dans le teret qu’un peu de purin bien liquide. J’ouvre la cage des bêtes, qui croyant l’heure de traite bondissent hors de leur prison .L’enfant recule et bascule dans le fossé nauséabond, d’un geste je veux la retenir, mais l’équilibre n’est pas mon fort, et je me retrouve avec elle à me débattre dans la soue…. 

A cette époque, il n’y avait pas de salle de bains à la ferme, seulement l’eau de source au bassin… imaginez le temps et les complications pour se débarrasser de l’odeur putride … et pour trouver des vêtements d’enfant dans une maison habitée par des grands ! 

 

DEPUIS , DES BOUTEILLES ET DES FUTS JE ME MEFIE ! 

Les déclarations d’Alain Minc

Mercredi 15 juin 2011

J’ai  reçu d’un ami une protestation véhémente concernant des déclarations d’Alain Minc

Voici une partie de cette protestation


 
L’histoire  prétend que dans certaines contrées, on emmenait les  vieux dans la forêt pour leur faire respirer le bon air  et que très souvent, ils se perdaient… Plus tard, en  d’autres lieux et pour d’autres motifs, on inventa la  corvée de bois…
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Invité de l’émission « Parlons Net », sur  France-Info, Alain Minc, le conseiller du Président de  la république, a évoqué le problème de l’assurance  maladie. Pour  régler « l’effet du vieillissement » sur les comptes de
la Sécu, il a une solution toute simple, qu’il qualifie de  « progressiste » :
faire  payer les « très vieux » qui coûtent trop cher selon lui à  l’État.
 
Le  conseiller et ami de Nicolas Sarkozy, Alain Minc, évoque  une anecdote personnelle :  « J’ai un père qui a 102 ans. Il a été hospitalisé 15  jours dans un service de pointe. Il en est sorti. La  collectivité française a dépensé 100.000 euros pour  soigner un homme de 102 ans. C’est un luxe immense,  extraordinaire, pour lui donner seulement quelques mois  ou quelques années de vie supplémentaires ». 
 
Et  de poursuivre qu’il trouve « aberrant » que l’Etat « m’ait  fait ce cadeau, à l’œil ».
 Et il poursuit : « Je pense qu’il va bien  falloir s’interroger sur le fait de savoir comment on va  récupérer les dépenses médicales des très vieux, en ne  mettant pas à contribution ou leur patrimoine, quand ils  en ont un, ou  le patrimoine de leurs ayants  droit« .    

 

 

 

Pour moi, 

 

Nous sommes dans un pays qui interdit le départ volontaire, alors qu’un certain nombre de personnes trouveraient indécent de vivre si vieux qu’ils ne donnent plus que l’image de la déchéance à leur entourage … 

Plusieurs pays,
la Suisse ou
la Belgique, ont adopté le droit au suicide assisté QUE NE L’ADOPTE-T-ON EN FRANCE!!! 

Si on persiste dans cette aberration issue de la religion, alors, il ne faut pas renâcler à soigner même ceux qui n’aimeraient pas que l’on prolonge leur existence…ET NE PAS EN DISCUTER LE COUT 

A partir de cette remarque, le principe de non discrimination interdit le concept de « très vieux » , l’idée de récupérer leurs dépenses médicales est donc illégale. 

Enfin, récupère-t-on les dépenses médicales des plus jeunes ?La sécurité sociale a été conçue pour venir indistinctement permettre aux personnes de se soigner. 

Rien n’empêche M. MINC de verser à la recherche les 100 000 euros qu’il trouve aberrant qu’on lui ait remboursé. 

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