Archive pour mai 2011

Les coquetiers

Lundi 9 mai 2011

Je ne vous l’ai pas dit, mais cette année, je me suis décidé à acheter des poules. Entre autres avantages, elles chassent et tuent ces bêtes protégées qui s’introduisent jusque dans les maisons, je veux parler des vipères. 

Mais qui a des poules, a la certitude que les œufs sont extra frais… Bonne occasion pour déguster un œuf à la coque. 

Nous voilà donc à chercher où nous avons rangé les coquetiers, ces petits ustensiles qui gardent l’œuf « debout » pendant la dégustation…PAS MOYEN de remettre la main dessus…Voyons ! depuis combien de temps ne les avons-nous pas utilisés ? Dix ? vingt ? trente ans ? 

Depuis la mort de la grand-mère IL Y A VINGT CINQ ANS … Eh ! oui ! depuis, l’envie nous était passée de déguster des produits ponte en batterie. 

Qu’à cela ne tienne ! nous  achèterons d’autres coquetiers… 

Eh ! bien ! pas si facile ! nous n’avons trouvé que de petites saucières qui pouvaient à la rigueur en tenir lieu. 

Nous ne devions pas être les seuls à avoir oublié le délice de plonger des mouillettes dans un jaune juste chaud.

oreille éblouie sauce psy

Lundi 9 mai 2011

  

Prenez une oreille 

            Banale 

Afin qu’elle s’éveille 

            Au bal 

Faites-lui côtoyer 

Une étoile de psy 

Laissez macérer 

Une nuit et demie 

Ajoutez avec parcimonie 

Un ou deux mots gentils 

L’allumette approchez 

Et servez enflammé 

A vos risques et périls 

crimes à Velebeau (suite)

Lundi 9 mai 2011

 

Martin est commandant de brigade à Velebeau 

Un homme a été tué dans son secteur… et on a retrouvé une voiture dans un gouffre 

 

 

Qui pouvait avoir déclenché autant de haine pour que son assassin l’émascule et s’acharne ainsi sur lui ? 

Un fou ! l’assassin devait être fou !. L’enquête ne serait pas facile et il lui faudrait appeler à l’aide la police judiciaire si lundi, il n’avait pas résolu l’énigme…Voyons, la clé ne devait pas se trouver très loin. Inlassablement, son esprit retournait tout ce qu’il avait appris, tout ce qu’il savait sur le hameau du Cheval Bai et sur l’école de
La Carpe.
 

Mathurin, un peu violent, sa femme Mélanie qu’il battait souvent, mais qui n’aurait jamais accepté de le reconnaître, la fille Adeline, une gamine de quatorze ans. Emilien, le vieux garçon, maniaque et pacifique… Normal…L’école : Pauline Cardin, l’institutrice un peu légère, un peu fumiste, un peu mondaine, son mari, Raoul Cardin, absent toute la semaine comme contremaître de chantiers…Il devait oublier quelque chose…Mais quoi ? 

Il revint sur place : le Cheval Bai,  

l’école, le Pont d’Ane , puis trois kilomètres déserts puis les Montgets. 

Les Montgets comptaient cinq maisons. La première était habitée par les parents de Mathurin Gamet, deux vieux sans histoires avec leurs deux chèvres, quelques poules et quelques lapins. 


La Germaine Mâtin, une vieille fille qui n’avait plus fait parler d’elle après
la Libération… .pour avoir couché avec un boche, elle avait été tondue sur la place du village. La troisième maison était vide depuis que le vieux Mathieu avait fermé son parapluie (on cherchait paraît-il vainement ses héritiers).Dans la grange, à l’écart, un marginal, un peu ivrogne certains soirs s’était installé. Martin le contrôlait régulièrement, mais comme aucune plainte n’était déposée contre son occupation illégale, il ne pouvait rien faire. Enfin, il y avait le couple de tourtereaux qui filaient le parfait amour depuis quatre ou cinq mois.
 

Il fallait fouiller un peu plus. 

Tout attachement est piège

Dimanche 8 mai 2011

  

Nomade ou papillon 

De maison en maison 

De fleur en fleur 

De cœur en cœur 

Tu savais bien, pourtant, 

Que le feu des bougies 

Est brûlant 

Que la flamme de la nuit 

Détruit. 

Comme un vieux clou 

Vers le nord aimant 

Comme l’amadou 

S’enflammant brusquement 

Tu n’avais pas pris garde 

Que le long du chemin 

Au fond de la mansarde 

Comme un gamin  

Ebloui par l’éclair 

Vaincu par la lumière 

Tu perdrais tes résolutions ! 

Tu pensais : « c’est la fête 

On a droit de passion   

Demain ferme la porte 

Et rentre à la maison » 

N’avais-tu pas compris 

Lorsque tu as choisi 

L’aléa des voltiges 

Que tout attachement  

Est piège ? 

Que choisir 

C’est souffrir ? 

le village des ours et des poupées

Dimanche 8 mai 2011

Si vous passez dans la région de Beaurepaire/ Hauterives, je vous recommande de faire un tour dans le village des ours et des poupées.

D’abord, vous serez accueilli par un véritable artiste dont la passion s’est concrétisée dans la recréation des nounours tels qu’on les a connus il y a …. plus que ça!

La visite, grâce aux costumes et aux jouets placés dans les vitrines vous permettra de suivre l’évolution des façons de vivre  au cours du XXè siècle.

De quoi être émerveillé!

De quoi rêver romantiquement au temps passé!

Un après-midi pour en prendre plein les yeux!

Et ne croyez pas que c’est une visite pour gamins: les adultes y trouvent peut-être encore plus de plaisir.

Mes petits-fils, pourtant pas faciles à épater ont ressenti le besoin de téléphoner à leurs parents pour raconter « leur après-midi fabuleux » (sic)

crimes à Velebeau (suite)

Dimanche 8 mai 2011

 

Martin est commandant de brigade à Velebeau 

Un homme a été tué dans son secteur… et on a retrouvé une voiture dans un gouffre 

 

Impossible, un samedi, d’identifier le propriétaire. En tout état de cause, le véhicule n’était pas du canton. 

Qui avait pu venir assassiner cet homme dans le fief de Martin ? Pour quelles raisons ? Martin tournait en rond et se creusait la tête. Une deuxième fois, il repartit aux nouvelles : y avait-il quelque chose de nouveau dans le pays ? 

 

Rien ne semblait avoir intrigué qui que ce soit. Les jeunes pensionnaires étaient de retour dans leur famille pour les vacances de  

Toussaint qui avaient commencé la veille. On s’agitait dans les cimetières pour nettoyer et embellir les tombes. Mathurin Gamet avait eu bien du mal, racontait-il pour changer le manche de merlin qu’il avait cassé : il avait été obligé de mettre la lame avec son manchon de bois dans la forge. Sa femme, Mélanie, avait les yeux rouges comme si elle avait pleuré…Une fois de plus, le Mathurin avait dû lui cogner dessus parce qu’elle avait parlé un peu trop longtemps avec le Jules des Nandis (c’était son ancien et Mathurin, bien que le gagnant de ses faveurs restait jaloux comme un tigre). La petite Adeline, en pension chez les sœurs depuis la rentrée était couchée, très fatiguée par son demi-trimestre. Leur voisin, Emilien Patel, vaquait comme d’habitude à ses occupations de vieux garçon un peu maniaque. Il essartait les abords d’une haie. Les deux maisons qui constituaient le hameau du Cheval Bai étaient les plus proches de l’endroit où le cadavre avait été trouvé, avec l’école de
La Carpe qui se trouvait à l’opposé par rapport à la route. Depuis midi, l’école était fermée pour cause de vacances. L’instituteur remplaçant dont les méthodes avaient quelque peu fait parler les habitants dans les premiers jours (n’avait-il pas demandé aux enfants de conduire une enquête sur les activités économiques du village ?) était reparti. Non ! sa voiture n’était pas une Volvo !…ce n’était donc pas lui le cadavre.
Martin reprit une fois de plus son tour du canton. Sa moisson de renseignements fut maigre. Personne n’avait vu
la Volvo noire….mais il est vrai que la nuit tombe vite en octobre, et, dans le noir, une voiture ressemble à toutes les voitures.
 

Qui pouvait avoir déclenché autant de haine pour que son assassin l’émascule et s’acharne ainsi sur lui ? 

GERARD POLICAND

Samedi 7 mai 2011

 

Surprise hier soir :mon petit-fils de 10 ans a tapé : Gérard Policand, mon nom, sur google… 

Une série de mes interventions sur le site « éducation » de club internet il y a longtemps sont apparus. 

C’était le temps où je passais de longues heures à discuter sur le forum amitié de club-internet, avant que SFR ne fasse tout disparaître( maudits soient-ils ! )naïfs, nous ne connaissions pas nos véritables identités, mais nous étions persuadés que cela n’avait aucune importance puisque nous pourrions toujours correspondre… Personne ne pensait que les nouveaux proprios nous balaieraient sans vergogne, comme de vulgaires poussières. 

Eh ! bien oui ! Je n’ai jamais pardonné et je regrette encore de ne plus pouvoir parler à tous ces amis virtuels.

crimes à Velebeau

Samedi 7 mai 2011

 

Martin est commandant de brigade à Velebeau …. 

 

Il était trois heures du matin, ce vendredi 28 octobre quand le téléphone se mit à sonner. 

 

 Il avait toujours refusé de basculer les urgences sur le 15 espèrant ainsi  

tomber sur « le coup de sa carrière ». Une voix entrecoupée de hocquets lui signalait la présence d’un cadavre en travers de la route entre les MONTGETS et le PONT D’ANE. 

En trois minutes, il avait endossé son uniforme et il se rendait sur les lieux. Il s’agissait d’un homme, si l’on en jugeait par le port d’une cravate sur une chemise rouge de sang.La tête avait été mise en bouillie de même que le bas-ventre qui ne portait aucun vêtement. Ainsi disposé, on aurait pu imaginer qu’un énorme engin lui avait roulé dessus…mais où donc se trouvait son pantalon ?..Un exhibitionniste écrasé par la personne qu’il aurait voulu provoquer ? Un accident suivi de délit de fuite ? Peu de sang autour du cadavre…Il avait donc été jeté là… 

Retrouvant des gestes oubliés depuis quinze ans, Martin fit convoquer le médecin légiste, prit une multitude de photos avant de faire emporter le cadavre à la morgue. Il fit établir une barrière pour détourner les véhicules afin de sauvegarder les indices qui pouvaient se trouver sur les lieux. Le jour levé, il put enfin s’adonner aux investigations . Il se sentait une âme de chien truffier. 

Pas de traces de roues ensanglantées sur la chaussée.Le cadavre avait bien été transporté ! …La fouille des fossés et des buissons alentour ne lui permit pas de trouver le pantalon de cet individu. A la morgue, on n’avait trouvé aucun papier sur le mort, par ailleurs quasi impossible à identifier. L’affaire paraissait peu banale à Martin, elle lui parut encore plus obscure quand il apprit que le visage avait été savamment écrasé à l’aide d’un instrument contondant et que le bas-ventre avait été émasculé avant de subir le même sort. 

Identifier la victime ne lui paraissait pas encore trop difficile : tout le monde connaissant tout le monde, chacun surveillant chacun, son « réseau » allait pouvoir montrer son efficacité. 

 

Il commença donc méthodiquement une tournée des quatre communes…Il eut beau essayer de savoir qui n’avait pas paru aux yeux de ses voisins, personne ne manquait à l’appel. Aux bars, on lui assura n’avoir vu aucun homme inconnu, de même à la pompe à essence, et également le vieil Eugène toujours posté derrière sa fenêtre en bordure de la route n’avait vu aucun étranger. 

Le lendemain, des pêcheurs vinrent signaler la présence au fond du gouffre Repet d’une voiture.Le gouffre Repet était situé dans un virage en épingle à cheveux, et plus d’un avait testé ce qu’il en coûte de le franchir trop vite.L’eau du torrent à cet endroit faisait un tourbillon et pour les quelques suicides décidés à cet endroit, le ruisseau n’avait rendu le corps que plusieurs mois plus tard. Une grue mandée retira de l’eau une Volvo noire immatriculée dans le département. Sur le siège arrière défoncé se trouvait un pantalon tout maculé de boues indéchiffrables. La portière arrière droite avait été réduite en lambeaux de ferraille, sur le plancher on trouva des bottes de cheval, une longe,et une cravache,rien d’autre. 

Impossible, un samedi, d’identifier le propriétaire. En tout état de cause, le véhicule n’était pas du canton. 

Qui avait pu venir assassiner cet homme dans le fief de Martin ? Pour quelles raisons ? Martin tournait en rond et se creusait la tête. Une deuxième fois, il repartit aux nouvelles : y avait-il quelque chose de nouveau dans le pays ? 

maltraitance

Samedi 7 mai 2011

Ca fume et ça grille 

NON ! PAPA !CA FAIT MAL ! 

Tais-toi, sale bordille 

Ferme donc ton bocal ! 

PAPA ! Je t’en supplie ! 

Ce bras en a assez 

Mon dos n’est qu’une plaie 

Ma peau s’est rétrécie. 

PAPA, je t’en supplie 

Ecrase un peu ailleurs 

Tes cigares honnis 

Tes mégots destructeurs ! 

Enfant accident

Vendredi 6 mai 2011

Parents sévères 

Misères ! 

Laxistes ! 

Egoïstes ! 

Nourrices 

Caprices 

Gâteaux 

Cadeaux 

Pauvre enfant 

Accident 

Je n’y peux rien pourtant 

Si je suis encombrant 

Je vous aime 

Quand même 

De mon cœur palpitant 

Grand comme un firmament 

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