Archive pour mai 2011

Morts plus supportables que d’autres?

Vendredi 13 mai 2011

Morts sur la route : environ 3500 par an. Pour diminuer ce nombre INSUPPORTABLE, l’ETAT installe des radars, prend des mesures draconiennes contre l’alcool ou les drogues au volant, organise des campagnes de sensibilisation… 

Suicides : environ 10 000 par an. Parmi eux, un grand nombre d’enseignants (39 pour 100 000 par an –800 000 enseignants<<< ?) presque autant de policiers toutes personnes dont l’ETAT est le patron que fait-il pour le diminuer ? 

Pour le domaine qui fut le mien, selon des études faites par
la MGEN , les raisons qui poussent les enseignants du primaire au suicide tiennent d’abord aux comportements de leurs supérieurs, à des problèmes touchant à la cantine, à des relations difficiles avec les parents d’élèves, des incidents de conseils de classe. Je confirme par expérience 

Derrière la porte

Jeudi 12 mai 2011

Dans le dos d’une porte 

On peut tout accrocher 

Baiser que vent emporte 

Râle de volupté 

Eden illuminé 

Bras tendus 

Et mains ouvertes 

Corps rendus 

Lèvres offertes… 

Dans le dos d’une porte,  

On peut tout accrocher 

Tant que de cette porte 

La poignée est fermée. 

crimes à Velebeau (suite)

Jeudi 12 mai 2011

 

Martin est commandant de brigade à Velebeau 

Un homme a été tué dans son secteur… et on a retrouvé une voiture dans un gouffreQui pouvait avoir déclenché autant de haine pour que son assassin l’émascule et s’acharne ainsi sur lui ? 

Martin passa d’abord interroger Olivier Massevache dans la grange, les amoureux, Germaine Mâtin …. . 

 

 Il se dirigea vers la maison des vieux Gamet. Manu, le vieux, était devant la porte : 

« Alors, brigadier, vous venez voir si on est encore vivants ? Par les temps qui courent, y paraît qu’y vaut mieux pas se promener la nuit. 

-Justement ! vous n’auriez rien remarqué jeudi soir ? 

-Jeudi était un soir comme les autres, à notre âge, les jours se ressemblent tous…Marie ! c’est les gendarmes qui demandent si jeudi on a remarqué quelque chose…T’as rien vu, toi ? 

–Moi, pourquoi que j’aurais vu quelque chose, c’était pas une heure chrétienne quand on a trouvé ce monsieur à ce qu’il paraît » 

Martin reprit le chemin du fourgon. 

Olivier Massevache, voyant qu’il allait être embarqué avait fini par déclarer qu’au moment de se coucher, il avait vu deux phares sur le chemin de halage, de l’autre côté du pont. Il avait pensé à des amoureux, c’était leur lieu favori,  

c’était tout ce qu’il pouvait dire. Il avait dormi seul comme d’habitude . 

Par acquis de conscience, les gendarmes allèrent fouiller la grange à la recherche, on ne sait jamais…d’un indice quelconque. 

« Chef ! regardez ! on dirait du sang ! » 

Martin s’avança…il y avait bien là des taches noires qui auraient pu être du sang. 

Quand ils ramenèrent Olivier pour le confondre, sa réaction les désarçonna : il se mit à rire, à se tordre de rire, si bien que Martin sentit monter en lui une de ces envies de cogner qu’il avait ressenties quand les indigènes se moquaient de lui en Algérie….Mais les temps avaient changé, et, sûr que s’il faisait un geste, il aurait cette foutue association des droits de l’homme sur le dos. Il réprima donc son envie de « faire parler le suspect », fit faire des prélèvements et l’embarqua à la gendarmerie. 

N’ayant aucune intention d’être dessaisi du dossier, Martin n’avait laissé filtré aucune information. Il y avait eu deux accidents, à deux jours d’intervalle : un homme écrasé par un engin sur la route et une voiture qui avait raté son virage. La gendarmerie s’affairait à retrouver l’identité des victimes .POINT !…Martin était sûr de boucler l’enquête avant lundi, sinon, il serait obligé de passer la main aux spécialistes. 

Pendant que ses collègues interrogeaient le suspect à tour de rôle, il alla examiner le chemin de halage. Il pleuvait. A part quelques traces de pneus brouillées, il ne vit rien qui puisse retenir son attention. Un vieux manche d’outil cassé était abandonné sur le bord du chemin, quelques sacs de détritus qu’il ramassa consciencieusement…. curieux, tout de même que personne n’ait rien vu. 

Les Allemands se débrouillent mieux que nous!

Jeudi 12 mai 2011

Régulièrement, on entend nos politiques, des économistes, nous seriner que les Allemands font économiquement mieux que nous…

Bizarre, c’est justement ce que disaient avec admiration leurs « ancêtres » il y a environ 80 ans…

Méfions-nous! à répéter ainsi nos « insuffisances » ces gens-là génèrent en rejet, le retour de la haine cultivée jusque dans les années 50 de « l’ennemi héréditaire »….

Les Allemands font mieux? ON A VU COMMENT  CELA FINIT EN 39!!!

Messieurs(mesdames) les économistes qui ne savez voir que le négatif réfléchissez aux conséquences psychologiques de vos propos.

Je suis raciste….

Mercredi 11 mai 2011

Je suis raciste 

OUI ! je suis raciste ! je n’en ai pas honte ! je déteste une race, cette sale race qui a envahi mon pays natal et qui finalement a réussi à faire ruiner tous ses habitants. 

Je suis raciste : je hais tous les démagogues qui sont venus convaincre mes aînés de la laisser s’installer . 

Je suis raciste : je hais tout ce qui me rappelle de près ou de loin cette saleté 

Je suis raciste : j’ai tapissé mon salon avec une peau d’un sujet de cette sale race afin qu’en entrant chacun la piétine 

JE SUIS RACISTE : JE HAIS

LA RACE BOVINE MONTBELIARDE QUI EST VENUE SUPPLANTER NOS BONNES VACHES DE VILLARD DE LANS 

L’oiseau magique

Mercredi 11 mai 2011

  

Veux-tu, m’a dit l’oiseau magique 

Monter au firmament 

Sur mon aile olympique ? 

Clos tes yeux un moment. 

Sens-tu sur ton visage 

Le zéphyr caressant ? 

Nous partons en voyage 

Emportés par le vent 

Un halo de lumière 

Jaillit à l’horizon 

Ne cesse ta prière 

Et fi de la raison 

Nous allons nous plonger 

Dans la lueur sacrée 

Son nom, sans y songer, 

Va jaillir de tes lèvres 

La chaleur de la fièvre 

Et de la volupté 

Dans un grand tourbillon 

Va nous emporter 

Tu l’as trouvé, son nom, 

Depuis le premier jour 

AMOUR ! 

crimes à Velebeau (suite)

Mercredi 11 mai 2011

Martin est commandant de brigade à Velebeau 

Un homme a été tué dans son secteur… et on a retrouvé une voiture dans un gouffreQui pouvait avoir déclenché autant de haine pour que son assassin l’émascule et s’acharne ainsi sur lui ? 

Martin passa d’abord chez ce bougre d’original qui vivait dans la grange. 

 

Quand Martin arriva, il était en train de manger un fromage de chèvre assis sur un plot de frêne. 

Olivier n’aimait pas les flics, les curés, les politiques, les nantis et ne s’en cachait pas, aussi fut-il juste poli dans les paroles quand Martin lui demanda ce qu’il avait fait dans la soirée de jeudi. 

« Jeudi ? J’ai fait ce que j’ai voulu et je n’ai pas de comptes à rendre. 

–Attention ! Monsieur Massevache, je vous conseille de me répondre précisément. Un crime a été commis non loin de chez vous et vous devez collaborer avec la justice. 

–La justice ? Quelle justice ? celle qui fait que, pour une vétille les pauvres se trouvent au trou, qu’on les passe à tabac dans les commissariats, alors que les nantis peuvent faire toutes leurs saloperies sans être inquiétés ? C’est ça, votre justice ? Alors, j’ai rien à dire ! 

–Je vous repose la question : qu’avez-vous fait dans la nuit de jeudi à vendredi ? 

–J’en sais rien et je m’en fous ! » 

Martin sentit l’irritation le gagner. Ce gars-là se comportait comme les petits malfrats qu’il avait eu à côtoyer au début de sa carrière. Il fit un pas, son genou lui rappela soudain qu’il n’avait plus vingt-cinq ans. Cela retint sa main et l’amena à se poser fortement sur le poignet de l’individu qu’il pria fermement de monter dans le fourgon où ses collègues s’occuperaient de lui. 

Afin de calmer la hargne qu’il sentait monter en lui, il se dirigea vers le nid d’amour de Julie et Martial Page, lesquels, après s’être regardés d’un air un peu surpris lui répondirent avec un sourire entendu : « Nous étions très occupés ». Pas la peine de continuer pour l’instant. 

Germaine Mâtin avait presque soixante ans. Elle étendait sa lessive sur des fils de fer. Ses bras, habitués à tous les travaux de la ferme étaient robustes. Martin lui demanda si, par hasard, elle avait vu quelque chose d’anormal jeudi ou vendredi. Elle le regarda. 

« Si c’est par rapport à ce bonhomme qui s’est fait écraser, j’ai rien vu et ça me regarde pas, c’est pas mes affaires ! » 

En parlant, Martin se pencha vers la bassine pleine de linge mouillé. 

« Si vous voulez trouver l’engin qui l’a écrasé, vous le trouverez pas dans ma bassine, c’est sûr ! 

–Je regardais simplement que vous avez bien beaucoup de linge à laver 

–Que voulez-vous, moi, j’ai pas que la lessive à faire, quand je la fais, c’est pour de bon, je suis pas comme certains qui perdent leur temps en parlottes » 

Martin préféra ne pas comprendre l’allusion. 

Football: une tempête qui fait oublier un vrai scandale

Mercredi 11 mai 2011

Depuis quelques jours, les médias , les politiques, s’émeuvent d’une phrase prononcée ou pas par X ou Y concernant les joueurs ayant une double nationalité.
RACISME! crient certains…
Mais comment qualifier ce que les milieux du foot appellent « MERCATO » sinon une survivance de la foire aux esclaves?
Quand on gère les joueurs comme des chevaux(de grand luxe peut-être) comment s’étonner que l’on cherche à s’assurer contre des défections inopinées?
Que le fric quitte le foot, les tentations perverses disparaîtront d’elles-mêmes!

Matin joyeux

Mardi 10 mai 2011

                 Pour ce jour joyeux

Les haies ont mis leurs habits

Leurs habits de lumière

Qui scintillent de mille feux

Les arbres ont tous pris

Une pose altière

Sous leur charge d’étoiles

Que le soleil au travers d’un voile

Fait resplendir

                    Cette nuit les fées

Ont du s’égarer

Elles font surgir

A nos yeux éblouis

               Ce décor de paradis

crimes à Velebeau (suite)

Mardi 10 mai 2011

Martin est commandant de brigade à Velebeau 

Un homme a été tué dans son secteur… et on a retrouvé une voiture dans un gouffreQui pouvait avoir déclenché autant de haine pour que son assassin l’émascule et s’acharne ainsi sur lui ? 

Martin passa d’abord chez ce bougre d’original qui vivait dans la grange. 

Olivier Massevache avait trente sept ans,il avait hérité d’une mère aisée un petit bien qui lui rapportait assez pour ne pas mourir de faim et d’un père ivrogne un penchant pour la paresse et la boisson dès qu’il avait un sou en poche. Quand l’été arrivait, il s’embauchait pour aller garder les génisses dans la montagne, seul travail qui lui apportait une grande liberté, le grand air, la possibilité de rêver pendant des heures et quelques aventures sans lendemain avec des promeneuses en mal de sensations quelque peu odorantes.  

Bien que désavouant sa manière de vivre, les paysans, méfiants au début, avaient été obligés de reconnaître qu’il possédait l’instinct qui fait pousser les bêtes vers les pacages les meilleurs du moment ou vers les zones abritées les jours d’orage. En huit ans, il n’avait pas perdu une seule bête. Les animaux redescendaient bien gras. C’était ce qu’on attendait de lui. 

Que l’hiver, il boive quelques canons pour réchauffer de l’intérieur un corps que le foin protégeait difficilement des grands froids, c’était son affaire ! 

Bien sûr ! il y avait quelques esprits chagrins qui trouvaient qu’il aurait pu mieux tirer parti des brillantes études qu’il avait faites au lycée, devenir ingénieur, fonctionnaire, que sais-je ? Mais lui ne se souciait guère de leur avis et vivait comme il l’entendait. Par les temps de grands gels, on avait bien essayé de l’obliger à aller s’abriter dans un local propre, chauffé et tout, et tout, mais lui, dans le pire des cas, n’avait qu’accepté une place dans la paille d’une étable. Il répétait à qui voulait l’entendre que la vache la plus « encarcavelée » était plus propre que les beaux messieurs en cravate et chemise blanche !

Ah! celui-là! Martin aurait bien aimé ….Quand Martin arriva, il était en train de manger un fromage de chèvre assis sur un plot de frêne. 

Olivier n’aimait pas les flics, les curés, les politiques, les nantis et ne s’en cachait pas, aussi fut-il juste poli dans les paroles quand Martin lui demanda ce qu’il avait fait dans la soirée de jeudi. 

 

 

1...345678